Archives Classiques des Origines des Scythes, Parthes, et Tribus Relatives

Archives Classiques des Origines des Scythes, Parthes, et Tribus Relatives

par William Finck

 

Dans la préface de Guerres de Josephus, l’historien explique qu’il a écrit son livre originellement dans « le langage de nos pays », c’est-à-dire l’Hébreu ou peut-être l’Araméen, et l’a envoyé aux « Barbares supérieurs », parmi lesquels il nomme « les Parthes … Babyloniens … Arabes lointains … et ceux de nos nations au-delà de l’Euphrate, avec les Adiabeni ».

Excepté pour les Parthes, les désignations de Josephus sont ici géographiques, alors qu’il est clair d’après les pages de son Antiquités que beaucoup d’entre les Israélites de la déportation babylonienne habitent toujours autour de Babylone en cette époque (15.3.1), et ceci inclut les parties les plus « lointaines » de l’Arabie adjacentes de Babylone (cf. Actes 2:11; 1 Pierre 5:13). Josephus atteste également que beaucoup d’Israélites des déportations assyriennes se trouvaient « au-delà de l’Euphrate jusqu’à maintenant », où ils étaient « une immense multitude qu’on ne peut estimer par des nombres » (11.5.2). Adiabene est cette partie de l’Assyrie qui, selon Strabon dans sa Géographie, n’est pas en Mésopotamie mais qui consiste dans les plaines au-delà du fleuve Tigre, bordant Babylone au sud et l’Arménie au nord (16.1.1, 19). La Médie borde Adiabene à l’est.

Hérodote listait les Parthes parmi ceux qui combattirent sous les Perses dans la fameuse invasion de la Grèce par Xerxès, et tout comme les Ariens et les Sogdiens, dit qu’ils étaient équipés comme les Bactriens « à tous égards » (7.66). Les Parthes avaient un district immédiatement à l’est de la Médie, au sud-est de la Mer Caspienne, qu’ils obtinrent par la force. Strabon dit du territoire parthe que, dans les périodes perse et macédonienne, « en plus de sa petitesse, il est couvert d’une épaisse forêt, montagneux et aussi affligé de pauvreté », et qu’en cette période, son peuple payait tribut avec les Hyrcaniens à l’ouest (11.9.1). Strabon dit aussi que « Arsaces (Arsákec), un Scythe, avec quelques Däae … envahit la Parthie et la conquit. Au début, Arsaces était faible, étant continuellement en guerre contre ceux qui avaient été privés par lui de leur territoire, par lui et ses successeurs, mais par la suite les Parthes devinrent si forts, car ils prenaient le territoire de leurs ennemis par leurs victoires guerrières, que finalement ils s’établirent eux-mêmes comme maîtres de tout le territoire de ce côté-ci de l’Euphrate … » (11.9.2). Autre part, Strabon nous dit que les Däae, avec les Massagetae et les Sacae, sont des Scythes (11.8.2). Nous voyons donc que les Parthes de l’empire étaient Scythes, et Josephus nous indique clairement qu’ils étaient Israélites.

Au second siècle av. JC, les Parthes se répandent sur l’entièreté du monde à l’est, régnant sur la plus grande partie de l’ancien empire perse, règne qui tiendra environ quatre cents ans. Tous leurs rois, selon Strabon, étaient surnommés « Arsaces » (15.1.36), mot qui semble provenir des mots ar et Saka, signifiant apparemment « le plus grand des Saka ». Du fait que l’Euphrate représentait généralement la frontière entre la Parthie et l’empire romain, les deux empires se battaient souvent le long de ce fleuve. Les Parthes furent à plusieurs reprises impliqués dans les affaires de la Syrie et de la Judée (Josephus, Guerres 1.13.1 et suivants ; Antiqu. 14.13.1 et suivants) et se disputaient aussi avec les Romains pour l’Arménie, où Rome prévalait (Antiqu. 18.4.4).

Tandis que les Assyriens déplaçaient divers groupes de déportés israélites le long des frontières septentrionales de leur empire (2 Rois 17:6), en plus de Juda et de Benjamin (2 Rois 18:19), et quoique nos archives bibliques sont sur ce point assez incomplètes à cause des circonstances de l’époque, les archives assyriennes elles-mêmes nous disent que ces tribus commencèrent à migrer vers le nord presqu’aussitôt qu’elles furent relocalisées (voir Missing Links Discovered In Assyrian Tablets par E. Raymond Capt, et aussi l’Apocalypse d’Esdras, ou 2 Esdras dans l’Apocryphe du Roi Jacques, 13:39-50). Une branche de ces Israélites, les Kimmériens (ou Cimmériens), ravagèrent une grande partie de l’Anatolie et détruisirent l’ancienne Phrygie avant de traverser vers l’Europe et de se fixer au nord de la Thrace et autour de la Mer Noire, et plus tard migrèrent de nouveau vers l’ouest où ils furent connus sous le nom de Keltes (ou Celtes). Nous allons ici discuter du plus grand nombre, les Scythes, qui restèrent en Asie pendant plusieurs siècles avant que leurs propres descendants commencent à migrer vers l’Europe en tant que tribus de langue « germanique ». Dans mon pamphlet précédent concernant ces peuples, Hérodote, les Scythes, les Perses et la Prophétie, j’avais montré que les Scythes remplissaient le rôle que les prophètes hébreux avaient prophétisé concernant les enfants d’Israël. Cette discussion-ci complètera ce pamphlet.

Dans sa Bibliothèque de l’Histoire, en 2.43.1-5, Diodorus Siculus dit des Scythes : « XLIII. Nous parlerons maintenant des Scythes qui habitent un pays voisin de l’Inde. Les Scythes n’occupaient dans l’origine qu’un territoire assez restreint, mais prenant peu à peu de l’accroissement, grâce à leur force et à leur courage, ils entrèrent en possession d’une contrée étendue, et la nation s’éleva au rang d’un État puissant et glorieux. Les Scythes n’habitaient d’abord qu’en très petit nombre sur les rives du fleuve Araxe, et ne jouissaient d’aucune considération. Mais sous le règne d’un de leurs anciens rois, d’un esprit belliqueux et habile dans la guerre, ils conquirent tout le pays qui s’étend dans les montagnes jusqu’au Caucase, et dans les plaines jusqu’à l’Océan et aux Palus-Méotides [lac Maeotis, Mer d’Azov aujourd’hui], ainsi que tout le territoire qui va jusqu’au fleuve Tanaïs.… Quelque temps après, leurs successeurs, renommés pour leur courage et leur habileté stratégique, étendirent leurs conquêtes au delà du Tanaïs jusqu’à la Thrace … La nation des Scythes s’accrut considérablement sous des rois célèbres qui laissèrent leur nom aux Saces, aux Massagètes, aux Arimaspes et à plusieurs autres peuplades ... »

Bien que Diodorus décrive les noms des diverses tribus scythes de façon fantaisiste, il est certainement précis dans la description des origines et de l’expansion de ces tribus et corrobore Hérodote en ce qui concerne leurs relations et leurs localisations. La rivière Araxes était l’ancienne frontière entre la Médie et l’Arménie. Hérodote, parlant de l’expédition du roi perse Cyrus contre les Massagètes, décrit la Mer Caspienne, la rivière Araxes qui va se jeter dans cette mer à l’ouest, et les montagnes du Caucase qui ferment la Caspienne de ce côté. Il place l’expédition de Cyrus exactement à cet endroit. Hérodote décrit les Massagètes : « Dans leurs habits et leur mode de vie, [ils] ressemblent aux Scythes », et il dit plus loin que comme les Scythes « leur arme favorite est la hache de guerre » (Histoires 1.201, 215). Plus tard, Hérodote décrit l’expédition du roi perse Darius contre les Scythes et comment Darius traversa le Bosphore puis la Thrace et le Danube pour pouvoir attaquer l’ennemi (4.97). Il décrit également comment ces Scythes ont migré de l’Asie en Europe (4.11, 48), confirmant Diodorus, et il nous dit que les Scythes de l’est, sujets des Perses autrefois, les Scythes des montagnes du Caucase et les Scythes d’Europe sont tous de la même souche (7.64).

Hérodote nous dit que des Scythes que « Les Perses les appellent Sacae, car c’est le nom qu’ils donnent à tous les Scythes » (7.64). Strabon, lui, dit seulement que les Sacae sont de souche scythe (7.3.9), mais autre part que les Daäe, Massagetae et Sacae sont Scythes, et que les habitants de la Bactriane et de Sogdiana (districts bordant l’Inde), s’ils ne sont pas Scythes eux-mêmes, sont dirigés par des Scythes, et que les Asii, Tokhariens et Sacarauli (à l’est de la Mer Caspienne près du Tibet) paraissent être Scythes (11.8.2). Notez l’occurrence du son « saka » dans beaucoup de noms relatifs aux tribus scythes, tels que Arsaces, Massagetae, Sacarauli, ainsi que Sacasene, comme nous le verrons plus bas.

Discutant de l’époque de la chute de l’Assyrie, Hérodote nous dit que les Scythes conquirent toute l’Asie (1.104), et Strabon relate que « Dans les temps anciens, l’Arménie dirigeait toute l’Asie » (11.13.5). Les deux hommes ont raison, puisque nous avons vu avec Diodorus Siculus que les origines des Scythes se trouvent le long de la rivière Araxes, dans une région qui deviendra plus tard l’Arménie, et leur présence là-bas à l’époque perse, comme le décrit Hérodote quand il parle de l’expédition de Cyrus contre les Massagètes. Strabon nous dit que Sacasene, un district d’Arménie, fut nommé ainsi à cause des Sacae qui y habitaient (11.8.4).

Bien que le monde asiatique tout entier, autrefois occupé de façon prédominante par les Caucasiens (Adamiques, Blancs) a été envahi et bâtardisé par les Arabes, les Juifs-Édomites, les Turcs et les Mongols ces derniers 1.500 ans, les Arméniens semblent n’avoir jamais oublié leur passé israélite. Un quartier arménien existait encore à Jérusalem jusqu’au 20e siècle. Les Arméniens, les originaires Blancs arméniens, acceptèrent le Christianisme avant même Constantin et ceci fut noté par eux-mêmes dans des écrits ultérieurs.

Au temps de Strabon, pris en sandwich entre l’Arménie au sud et les montagnes du Caucase au nord, existaient trois petits districts occupant une grande partie du pays connu aujourd’hui sous le nom de Géorgie : Colchis qui bordait la Mer Noire, Iberia au milieu et Albania bordant la Mer Caspienne. La portion à l’est d’Albania (à ne pas confondre avec l’actuelle Albanie dans les Balkans) contenait une région appelée Caspiana.

Colchis était un ancien district, certainement occupé en premier lieu par certaines tribus de Japhétites, qui était connu des Grecs dans les temps anciens. Leurs mythes d’avant même la Guerre de Troie en parlent. Jason et les Argonautes, une histoire ayant supposément eu lieu deux ou trois générations avant la Guerre de Troie, voguèrent à travers la Mer Noire vers Colchis à la recherche de la Toison d’Or. Là, Jason rencontre Médée, fille du roi, qui s’enfuit avec lui après l’avoir aidé à voler la toison à son père et qui marie Jason en Grèce. Ainsi va généralement le mythe.

Hérodote raconte que les Colchidiens pratiquaient la circoncision; cependant, il nous dit bizarrement que ces Colchidiens étaient noirs et avaient des cheveux crépus (2.104), affirmation que Georges Rawlinson, le plus fameux traducteur d’Hérodote, met en doute dans une note de bas de page. Hérodote clame que les Colchidiens étaient parents des Égyptiens et que c’est de là qu’ils avaient reçu cette pratique de la circoncision. Mais il décrivait aussi les Égyptiens comme noirs et avec cheveux crépus. Étant donné que l’Égypte avait été envahie et était dirigée depuis presque un siècle par les Nubiens, environ vers 750-661 av. JC, Hérodote, écrivant presque 200 ans plus tard, peut fort bien avoir vu des Égyptiens de cette sorte, mais on ne peut pas en dire autant des Colchidiens. On peut conjecturer qu’Hérodote, si l’affirmation n’est pas une extrapolation, imagina simplement que les Colchidiens devaient ressembler à certains « Égyptiens », s’ils étaient parents de ceux-ci. Comme le note Rawlinson, les peintures, monuments et momies montrent que les Égyptiens originaux n’étaient ni noirs ni crépus de cheveux. Strabon, bien qu’il ne mentionne pas cette phrase d’Hérodote, se moque de « certains auteurs, désirant démontrer une parenté entre les Colchidiens et les Égyptiens » (11.2.17). Euripide, contemporain d’Hérodote, et tout aussi connaisseur de la région que l’historien, dans son récit du voyage de Jason dans sa pièce Médée, décrit le personnage principal comme ayant une « nuque blanche comme neige », description bien plus agréable pour les archives archéologiques et historiques. Il est possible, si la région était habitée à l’époque d’Hérodote par des Israélites déportés, que les Colchidiens pratiquaient la circoncision, une coutume qui commença parmi eux avant le séjour en Égypte. Quoi qu’il en soit, le témoignage trouvé en Hérodote paraît corrompu, et si ce n’est par une autre main, ses indications concernant les Colchidiens paraissent être une de ses plus graves erreurs, alors que la plupart de ses autres témoignages méritent un grand respect.

À l’est de Colchis se trouvait Iberia. Strabon appelle les Ibériens du Caucase « à la fois des voisins et des parents » des Scythes et des Sarmates, et « ils assemblent bien des dizaines de milliers, de leur propres peuple aussi bien que des Scythes et des Sarmates, chaque fois que quelque chose d’alarmant se passe » (11.3.3). Strabon nous dit aussi que « la plus grande partie d’Iberia est si bien bâtie de cités et de fermes que leurs toits sont faits de tuiles et leurs maisons ainsi que leurs marchés et autres bâtiments sont construits avec grande habileté architecturale » (11.3.1).

Anciennement il y avait deux territoires nommés Iberia, et ce n’est certainement pas une coïncidence : le premier est la péninsule connue maintenant du nom d’Espagne et colonisé par les Hébreux-Israélites-Phéniciens, l’autre est cet Iberia dans les montagnes du Caucase, colonisé par les Hébreux-Israélites-Scythes. Dans le langage Hébreu, « Hébreu » serait « Iberi », ou comme le lexique de Strong le note : Ibriy (#5680). Strabon, incertain de l’origine du nom « Iberia », imagina que les deux terres étaient nommées ainsi à cause de mines d’or supposées se trouver dans chacun de ces pays (11.2.19). Si c’était le cas, cela supposerait que les deux peuples, si éloignés l’un de l’autre, aient eu un même mot pour signifier « mine d’or », ce qui n’est le cas dans aucun langage de ces régions. La conjecture de Strabon doit donc être rejetée.

À l’est d’Iberia et attenant à la Mer Caspienne se trouvait Albania, de la partie orientale de laquelle, Caspiana, part la même rivière Araxes où les Scythes étaient situés plus anciennement. Hérodote mentionne les Caspiens en 7.67, et en 7.86 en compagnie des Bactriens et des Scythes mentionnés ci-dessus (11.8.2). Caspiana doit être, et le Docteur George Moore agrée à cette hypothèse dans son The Lost Tribes And The Saxons Of The East And The Saxons Of The West, ce même district mentionné en Esdras 8:17, Casiphia, vers lequel Esdras envoie des messagers demander aux Lévites de venir à Jérusalem après la reconstruction du Temple. Moore en dit autant dans les années 1870, lors de la première publication de son livre.

Nous voyons donc que, bien que les anciens historiens ont sûrement fait quelques erreurs en certains endroits ou ont offert certaines conjectures hasardeuses lorsque la vérité en la matière était obscurcie par le temps ou le langage, nous avons un échantillon consistant de témoignages dans beaucoup d’anciens travaux selon lesquels les Parthes, les Scythes et autres tribus « Indo-européennes » partagent une origine commune dans et autour de la région de l’ancienne Mède, de l’Arménie et de l’Assyrie septentrionale, et de là se dispersent bientôt vers l’est aussi loin que les frontières de l’Inde et du Tibet, et vers l’ouest vers la Thrace et le fleuve Danube. De plus, nous pouvons affirmer qu’ils descendent des Israélites, non seulement parce qu’ils apparaissent d’abord dans les endroits où la Bible nous dit que les Israélites furent conduits par les Assyriens, non seulement parce qu’ils remplissent les nombreuses prophéties concernant les Israélites, mais aussi d’après des témoignages tels que ceux d’Esdras (Esdras 8:17; 2 Esdras 13:39 et suivants), Josephus (Antiqu. 11.5.2) et Paul (Colossiens 3:11), qui n’écrit certainement à personne d’autre qu’aux Israélites « perdus ». Il n’existait aucune « immense multitude », comme Josephus et Esdras les appellent, de « Juifs » au-delà de l’Euphrate à l’époque de Josephus (disons 70 ap. JC) ou Esdras (disons 450 av. JC), ou bien les historiens contemporains qui décrivent ces régions les auraient certainement notés (Hérodote vers 450 av. JC, Diodorus vers 50 av. JC, Strabon avant 25 ap. JC). Par contre, il existait une immense multitude de Scythes dans ces régions, sous les noms divers que les diverses tribus scythes ont adoptés, tels que Parthes, Ibériens, Massagètes, etc... Et ils étaient suffisamment forts, non seulement pour arrêter les tentatives de subjugation des Perses, mais aussi pour qu’une portion de ces Scythes parvînt à subjuguer la Perse et pour empêcher que Rome étende son empire au nord du Danube ou à l’ouest de l’Euphrate.

Le souci de Josephus pour que les Parthes reçoivent une mention dans les évènements qui résultèrent dans la destruction de Jérusalem, du fait qu’eux ainsi que d’autres « Barbares supérieurs » étaient de sa propre nation (dans le sens ethnique et pas géographique), devrait certainement sceller notre assurance sur la certitude de ces témoignages. Les Scythes, qui finalement migrèrent vers l’ouest tout comme les tribus saxonnes et autres tribus germaniques, étaient certainement les enfants d’Israël.

Alors que d’autres tribus soi-disant « Indo-européennes », « Caucasiennes » ou « Aryennes » étaient en Europe bien longtemps avant les Celtes et les Scythes, il est clair que l’origine de ces tribus peut aussi être tracée en Mésopotamie, étant venues en différentes époques par la Palestine, l’Anatolie ou même l’Égypte en une époque plus reculée, et colonisant les côtes de l’Europe à partir de la Grèce jusqu’aux Îles Britanniques et au Danemark, ainsi que le Danube, le Tibre, le Pô, le Rhône, la Seine et d’autres vallées fluviales. Les tribus de Japheth et les Sémites lydiens se trouvaient en Anatolie occidentale et en Europe méridionale depuis presque 2.000 ans avant l’Exode israélite, une période pour laquelle nous ne disposons pour ainsi dire d’aucune donnée historique et de rien d’autre que de très légères évidences archéologiques. Nos preuves historiques ne commencent à apparaître qu’après l’Exode israélite hors d’Égypte et la colonisation de la Palestine, de la Phénicie, de Troie et de la Grèce, et apparemment les archives grecques ne commencent à être écrites qu’après cette période, au 8e siècle av. JC, à peu près au même moment où les Assyriens commencent à déporter les Israélites hors du Levant!

Et pourtant les données anciennes concernant nos origines (« nos », c’est-à-dire les Blancs européens d’aujourd’hui) sont ignorées ou objets de moquerie par les anthropologues, archéologues et historiens modernes,. Voici par exemple un livre que j’ai lu, mais dont je ne recommande pas la lecture, qui reflète très bien le débat concernant les origines indo-européennes parmi les académiciens d’aujourd’hui : In Search of the Indo-Europeans par un certain J.P. Mallory, publié à la fin des années 1980. Dans ce livre, Mallory discute des différentes théories en vogue sur les origines indo-européennes et sur les localisations possibles d’une supposée terre d’origine commune et préhistorique des Indo-européens. Aucune des théories présentées ne s’approche de la vérité puisqu’aucun de ces théoriciens ne considère la possibilité d’une origine mésopotamienne et encore moins l’ancienne terre d’Israël ! Mallory prend même la peine d’écrire quelques pages niant tout lien possible avec les Hébreux en utilisant une comparaison des mots indo-européens et hébreux pour les nombres 1 à 10 afin de prouver sa thèse, sept étant le seul mot qui présente une quelconque similarité. Pourtant je peux présenter au moins 600 mots d’anglais de base ayant une correspondance en Hébreu, de même que de nombreux mots en Grec et en Latin ! Mais ceci est en dehors de notre propos.

Aucun académicien ne pourrait aujourd’hui approcher la vérité sans risquer sa carrière. Qui parmi eux aurait le courage et la ténacité nécessaires pour défier les fausses versions de l’Histoire qui nous sont présentées par les Juifs ? Dans le passé, nous étions appelés « Caucasiens » parce que les anthropologues connaissaient l’histoire de notre passage par les montagnes du Caucase. Aujourd’hui notre Histoire est niée et les « spécialistes » passent leur temps en de vaines recherches dans le seul but d’éviter à avoir à répondre à la question brûlante : si nous, les Blancs Germains, Celtes, Scandinaves, Anglo-saxons etc...sommes les Israélites de la Bible, alors qui sont donc ceux qui se font appeler « Juifs » aujourd’hui?