Citernes Brisées

Citernes Brisées


William Finck
Christogenea.org

PARTIE 1

Nous qui, dans l'Identité Chrétienne, comprenons l'importance de la pureté raciale, nous lisons des passages tels que ceux trouvés dans Jérémie 2 et Ézéchiel 16 et comprenons que les prophètes décrivent, non seulement l'apostasie religieuse, mais aussi la fornication, qui est le mixage racial : relation sexuelle avec d'autres espèces (Jude 7, la fornication est la poursuite de la chair étrange, ou étrangère). Et pourtant, les sectes « mainstream », qui sont maintenant toutes universalistes, et même certains qui proclament être dans l'Identité Chrétienne mais sont universalistes – tels que Stephen Jones et Dave Barley – essayent de nous faire croire que ces chapitres ne parlent pas de sexe du tout, mais plutôt de fornication « spirituelle » ou d'adultère « spirituel », et n'ont qu'une signification religieuse. Ce qu'ils ne comprennent pas ou évitent de chercher, tandis que d'autres le savent sûrement mais ne l'admettent pas, semblant cacher à dessein la vérité, est que beaucoup des anciens cultes religieux païens sont totalement basés sur le sexe, et spécialement les cultes de Baal et Ashtaroth! Une fois que nous voyons que le sexe était une composante principale de ces cultes, nous pouvons comprendre pleinement ce que Jérémie et Ézéchiel veulent dire lorsqu'ils déclarent des choses comme :

« Car d'ancienneté tu as rompu ton joug, arraché tes liens, et tu as dit : Je ne transgresserai pas. Car, sur toute haute colline et sous tout arbre vert, tu t'inclines, tu te prostitues. Et moi, je t'avais plantée, un cep exquis, une tout vraie semence; comment t'es-tu changée pour moi en sarments dégénérés d'une vigne étrangère? Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité reste marquée devant moi, dit Yahweh Elohim. Comment dis-tu : Je ne me suis pas rendue impure, je n'ai pas marché après les Baalim? Regarde ton chemin dans la vallée, reconnais ce que tu as fait, dromadaire légère, qui vas çà et là croisant tes chemins. Ânesse sauvage accoutumée au désert, dans le désir de son âme elle hume le vent : dans son ardeur, qui la détournera? Tous ceux qui la cherchent ne se fatigueront point; ils la trouveront en son mois. Retiens ton pied de se laisser déchausser; et ton gosier d'avoir soif. Mais tu dis : C'est en vain; non, car j'aime les étrangers, et j'irai après eux » (Jér. 2:20-25).

Et aussi :

« Mais tu te confias en ta beauté, et tu te prostituas à cause de ta renommée, et tu prodiguas tes prostitutions à tout passant : c'était pour lui. Et tu pris de tes vêtements, et tu te fis des hauts lieux de diverses couleurs, et tu t'y prostituas, ce qui n'était jamais arrivé, et ne seras plus … au bout de chaque chemin tu as bâti ton haut lieu, et tu as rendu ta beauté abominable, et tu t'es découverte à tout passant, et tu as multiplié tes prostitutions. Et tu as commis fornication avec les fils de l'Égypte, tes voisins, au corps vigoureux; et tu as multiplié tes prostitutions, pour me provoquer à colère » (Ézéchiel 16:15-16, 25-26).

Hérodote parle de Bel, ou Baal, que les Grecs identifient avec leur Zeus, et les « quartiers sacrés » de cette idole à Babylone : « Sur la plus haute tour, se trouve un temple spacieux, et à l'intérieur du temple se trouve une couche de taille inhabituelle, richement décorée, avec une table d'or à ses côtés. Il n'y a aucune statue d'aucune sorte dans cette pièce, et la chambre n'est occupée durant les nuits que par une femme de la région qui, comme l'affirment les Chaldéens, prêtres de ce dieu, est choisie spécialement par Bel parmi les femmes du pays » (1:181, traduction de G. Rawlinson). L'historien nous relate alors une pratique semblable à Thèbes en Égypte dans le temple du « Zeus Thébain », Ammon (1:182).

Il devrait être évident à tout homme de bon sens, Chrétien ou pas, que Bel (Baal) n'apparaît pas lui-même chaque soir à une femme dans un temple. Même Hérodote le dit : « … mais quant à moi, je ne crois pas à cette affirmation – que le dieu apparaît en personne ... » (1:182), ce qui est à son crédit. Mais évidement un homme quelconque pouvait entrer dans la chambre, et certainement quelqu'un prétendant être Bel. Tertulien, le défenseur de la foi chrétienne du 2e siècle écrit : « Donc si j'ajoute – et la conscience de chacun d'entre vous le reconnaîtra promptement – si j'ajoute que dans le temple les adultères sont arrangés, qu'entre les autels le métier de séduction se fait, que, très communément, dans les sacristies mêmes des gardiens du temple et des prêtres, sous ces mêmes saint filets, couronnes et vêtements pourpres, pendant que l'encens brûle, la luxure est gratifiée … (Apologie 15:7, édition Loeb Library).

Baal est mentionné plusieurs fois dans Juges et Samuel, avec une autre déité, Ashtaroth (voir Juges 2:13; 10:6; 1Samuel 7:3,4; 12:10 et aussi 1Rois 11:5, 33 et 2Rois 23:13). Hérodote appelait le temple d'Ashtaroth (souvent appelée Astartê dans la littérature séculaire, comparer 1Samuel 31:10 avec les Antiquités de Josephus, 6:14:8 [6:374]) à Ashkelon, le temple de la « céleste Aphroditê », comme Astartê est appelée Aphroditê par les Grecs, et Ishtar par les Babyloniens, quoique Hérodote utilise un nom assyrien pour discuter de l'idole :

« Les Babyloniens ont une coutume des plus honteuses. Chaque femme née dans le pays doit, une fois dans sa vie, aller et s'asseoir dans la sacristie d'Aphroditê, et une fois là s'associer avec un étranger. Beaucoup d'entre les plus riches, trop fières pour se mélanger avec les autres, se font conduire dans des chariots couverts à la sacristie, suivies par un train de gardiens, et attendent là. Mais la majorité d'entre elles s'assoient à l'intérieur du lieu saint avec une guirlande de ficelles autour de la tête, - et il y se trouve toujours là une grande foule, ceux-ci venant et ceux-là sortant; des cordeaux marquent les chemins dans toutes les directions entre les femmes, et les étrangers passent entre elles pour faire leur choix. Une femme s'étant assise n'est pas autorisée à retourner chez elle jusqu'à ce qu'un étranger lui jette une pièce d'argent sur les genoux et la prenne avec lui par delà le lieu saint. Lorsqu'il jette la pièce, il déclame ces mots – 'La déesse Mylitta te soit prospère' (Aphroditê est appelée Mylitta par les Assyriens). La pièce d'argent peut être de toute dimension; elle ne peut pas être refusée, car c'est interdit par la loi, et une fois jetée elle est sacrée. La femme s'en va avec le premier homme qui lui jette de la monnaie et n'en refuse aucun. Quand elle est partie avec lui, et a ainsi satisfait la déesse, elle retourne à la maison, et à partir de ce moment aucun don aussi grand soit-il ne peut la persuader. De telles femmes, qui sont belles et grandes, sont bientôt relâchées, mais les autres, qui sont laides, doivent rester longtemps avant de pouvoir satisfaire la loi. Certaines ont attendu trois ou quatre ans dans la sacristie. Une coutume telle que celle-ci peut être trouvée aussi dans certaines parties de l'île de Chypre » (1:199).

Strabon corrobore cette histoire ainsi : « Et en accord avec un certain oracle toute femme babylonienne ont la coutume d'avoir une relation avec un étranger, la femme allant dans un temple d'Aphroditê accompagnée d'une grande escorte et de la foule; et chaque femme est couronnée d'une corde autour de sa tête. L'homme qui s'approche d'une femme l'emmène loin du lieu saint, place une certaine somme d'argent sur ses genoux et a un rapport sexuel avec elle; et l'argent est considéré comme consacré à Aphroditê » (16.1.20, édition Loeb Library).

Maintenant, avant que l'on ne se moque de tels témoignages, que l'on veuille bien considérer le verset 43 de l'épître de Jérémie (dans certaines éditions, Baruch chapitre 6) dans l'Apocryphe, et les versets 40-44 seront cités ici, de telle façon que le contexte soit clair. De la Septuagint de Brenton :

« Comment un homme pourrait-il penser et dire qu'il y a des dieux, alors même que les Chaldéens eux-mêmes les déshonorent? S'ils voient l'un de ces dieux stupides et muets, ils l'amènent et implorent Bel qu'il se mette à parler, comme s'il pouvait comprendre, alors qu'ils ne le comprennent pas eux-mêmes : car ils n'ont pas de connaissance. Les femmes aussi avec des cordes autour d'elles, assises dans les passages, brûlant du son pour parfumer : mais si l'une parmi elles, emmenée par un homme qui passe par là, couche avec lui, l'autre reproche à celle-ci qu'elle-même n'a pas été jugée digne comme elle, ni ses cordes rompues. Ce qui est fait parmi eux est faux : comment peut-on donc penser ou dire qu'il y a des dieux? »

Dans The King James Study Bible, © 1988 par Thomas Nelson Inc. et par Liberty University, voici ce que dit une note de bas de page en Juges 2:11-15 concernant Ashtaroth : « Ashtaroth (ou Ashtoreth, 1Rois 11:5), connue aussi à partir de la littérature d'Ougarit et de Phénicie, était une déesse de l'amour érotique et de la guerre. Elle était connue autre part dans le Proche Orient ancien comme Ishtar ou Astarté (cf. 1Rois 11:5, 33; 2Rois 23:13). Le culte de cette déesse entre dans le monde méditerranéen sous le nom d'Astarté, et les pratiques associées avec son culte devinrent associées avec la déesse grecque de l'amour, Aphrodite. Elle était appelée Atargatis à Ashkelon. Les rites cultuels cananéens étaient pratiqués non seulement dans les temples (2Rois 10:21-27), mais sur 'chaque colline élevée, et sous chaque arbre vert' (2Rois 17:10, 11). Ces rites étaient accompagnés par des danses frénétiques (1Rois 18:26-28), de la prostitution cultuelle (mâle et femelle) et, parfois, par des sacrifices humains ... »

Mais la « prostitution sacrée » aux temples grecs d'Aphroditê avait un caractère assez différent de celle décrite par les Grecs à Babylone. Strabon dit, en parlant du temple à Corinthe : « Et le temple d'Aphrodite était si riche qu'il possédait plus d'un millier d'esclaves, de courtisans, mâles et femelles, tous dédiés à la déesse. Il s'ensuit que c'est aussi grâce à ces femmes que la cité était si peuplée et devint si riche; par exemple, les capitaines des vaisseaux y dilapidaient libéralement leur argent, d'où le proverbe 'Le voyage à Corinthe n'est pas pour tout homme' » (8.6.20). Strabon discute ensuite du culte de la déesse lunaire Mên, ou Selenê, dans un temple à Comana en Arménie : « Maintenant, Comana est une cité populeuse et un grand marché célèbre en Arménie; et aux époques des 'exodes' de la déesse, le peuple s'assemble là de partout, des cités et de la campagne, les hommes et les femmes, pour participer au festival. Et il y en a d'autres aussi qui, en raison d'un vœu, résident là de façon permanente, pratiquant des sacrifices en l'honneur de la déesse. Et les habitants vivent dans le luxe, et toutes leurs propriétés sont plantées de vignobles; et il y a une multitude de femmes qui font des gains en vendant leur personne, la plupart d'entre elles dédiées à la déesse, car d'une certaine façon cette ville est comme une petite Corinthe. Ici aussi, à en juger d'après le grand nombre de courtisanes sacrées d'Aphroditê, les étrangers y viennent nombreux pour y prendre des vacances ... » (12.3.36). Il a été montré autre part que les Corinthiens et beaucoup d'entre les Arméniens étaient des descendants des enfants d'Israël, et ce n'est pas une surprise que de telles pratiques soient trouvées dans ces lieux, venant de Palestine. Strabon apporte un témoignage similaire de la prostitution sacrée dans les temples chez les Perses, ici de jeunes filles qui se marient plus tard, et dit que les Mèdes et les Arméniens partagent cette coutume également (11.14.16). Les gâteaux cuits pour la « reine du ciel » étaient certainement en forme de croissant en l'honneur de cette « déesse » Mên ou Selenê (p. ex. Jér. 7:18).

Strabon révèle également de façon indirecte la nature sexuelle des orgies bachiques dans le culte grec de Dionysos en discutant d'un festival similaire parmi les Scythes : « … il y a le festival des Sacaea, une sorte de festival bachique où c'est la coutume que les hommes, dressés dans le costume Scythe, passent le jour et la nuit en buvant et jouant sans raison l'un avec l'autre, et aussi avec les femmes qui boivent en leur compagnie » (11.8.5). Diodorus Siculus cite le témoignage d'un homme qui affirme que « les rites Dionysiaques et les mystères sont seulement un moyen de séduire les épouses des autres hommes ... » (3.65.2, éditions Loeb Library). Les rites de Dionysos comprennent aussi un culte phallique (Hérodote 2.48, Diodorus Siculus 4.6.1-3) et comme tout le monde l'atteste étaient identiques à ceux d'Osiris en Égypte, le nom Dionysos étant le nom grec pour Osiris. De ceci l'écrivain Chrétien Minucius Felix dit : « L'homme qui fabrique des histoires ou qui adore les parties privées du prêtre (?) essaye seulement de nous imposer ses propres abominations. On peut faire face à des indécences de cette sorte, où la modestie dans toute relation sexuelle ou d'exposition est inconnue. Mais pouah! … leurs obscénités sont plus révoltantes que ce que les raffinements modernes ne peuvent supporter, ou que la servitude puisse endurer. » (Octavius 28.10-11, éd. Loeb Lib.).

Le culte phallique était un élément du culte de Pan et des Satyres (Diodorus Siculus 1.88.3). Le nom romain pour le festival bachique grec de Dionysos était Saturnalia, qui était un festival de sept jours de beuveries et d'orgies, commençant le 17 décembre. Une disposition appelée satyriasis est citée dans l'American Heritage College Dictionary. Ce mot est défini comme suit : « désir sexuel excessif, souvent incontrôlable, chez un homme ».

Il y a tellement de choses à dire sur les abominations grecques, encore qu'il faille réaliser que les abominations des Israélites – apprises des païens qu'ils avaient pour mission d'éradiquer, ce qu'ils ne firent pas – n'étaient certainement pas différentes de celles trouvées à Babylone, en Égypte et en Grèce. Les Israélites vinrent d'Égypte, ils séjournèrent à Babylone, et beaucoup de Grecs étaient Israélites! Et toutes ces abominations, les Grecs eux-mêmes les retracent d'Égypte ou de l'est (Phénicie, Syrie, Babylone, etc...). Il devient maintenant évident pourquoi, lorsque les enfants d'Israël s'attachèrent à Baalpeor, le dieu de Moab, ils commencèrent aussi à « commettre fornication avec les filles de Moab » (Nombres 25:1-3), et il en résultat que 24.000 d'entre eux furent mis à mort (25:9)!

Alors si les habitants de Jérusalem « adoraient » dans les temples des Cananéens, il est évident d'après la nature des cultes décrits ici qu'ils avaient des relations sexuelles avec les Cananéens, hommes et femmes, puisque le sexe était au coeur des religions de ces Cananéens! Et s'ils avaient des relations sexuelles avec les Cananéens, ils avaient des enfants cananéens, car il n'y avait pas de « pilule » dans ces temps-là! Quand Ézéchiel écrit « Ainsi dit Yahweh Elohim à Jérusalem : Ton origine et ta naissance sont du pays des Cananéens; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne [Hittite] … Telle mère, telle fille! Tu es la fille de ta mère qui avait en horreur son mari et ses enfants; et tu es la soeur de tes sœurs qui avaient en horreur leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père était un Amoréen. » (Ézéchiel 16:3, 45), ce ne peut être nié facilement, ni être présenté comme juste « spirituel » ou « religieux »! Et lorsque Jérémie écrit : « Car mon peuple a fait deux maux : ils m'ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l'eau » (Jér. 2:13), les implications de tout ceci doivent être considérées sérieusement! Ce n'est pas avec de vains mots que le sage auteur des Proverbes avait averti ses enfants :

« Bois des eaux de ta citerne, et de ce qui coule du milieu de ton puits. Ne laisse pas les eaux de tes fontaines se répandre au dehors, mais laisse tes ruisseaux aller dans tes rues. Qu'elles soient à toi seul, et ne partage pas avec des étrangers. Que tes fontaines soient à toi, et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse. Que ton cerf aimé et ton grâcieux poulain soit ton compagnon, et qu'elle soit tienne, et soit en ta compagnie pour toujours; car ravi de son amour tu grandiras fortement. Ne soit pas intime avec une étrangère, ni ne te tiens dans les bras d'une femme qui n'est pas des tiens. Car les voies d'un homme sont devant les yeux de Yahweh, et il regarde à tous ses chemins. Le méchant, ses iniquités le saisiront, et il sera tenu par les cordes de son péché; il mourra faute de discipline, et il s'égarera dans la grandeur de sa folie » (Proverbes 5:15-23).

PARTIE 2

Dans la première partie de cet article, la nature sexuelle de certains anciens cultes « religieux » païens a été mise en avant, à savoir ceux de Baal (Bel ou Belus) et Ashtaroth (Astartê ou Aphroditê). Nous espérons avoir montré – à partir des descriptions d'historiens de ces cultes et des énoncés des prophètes Hébreux – qu'en suivant les cultes soi-disant « religieux » des peuples étrangers, il était nécessaire d'avoir des relations sexuelles avec ces peuples, puisque le sexe était au coeur de ces cultes païens!

On trouve des preuves supplémentaires de ces assertions dans The Interpreter's One Volume Commentary On The Bible par Charles M. Laymon, page 455, qui fait le commentaire suivant sur Osée 4:10-19 : « L'absurdité du culte de Baal. Le système entier de prostitution des rites de fertilité de Baal est tout-à-fait inefficace aussi bien que dégradant. Son but est d'apporter la fertilité pour les êtres humains, les troupeaux et les cultures; mais quoique les gens se prostituent, c'est-à-dire effectuent des actes sexuels au sanctuaire, ils ne se reproduisent pas … En dépit de la place secondaire habituelle de la femme dans les anciennes sociétés, il n'y a pas de double standard, puisque les hommes sont responsables de la honte de la prostitution sacrée. C'est en effet eux qui forcent leurs filles à devenir des prostituées sacrées, littéralement des 'femmes saintes' … ». Plus loin, sur Osée 5:7 : « Dans leur culte de Baal, ils donnent naissance à des enfants étrangers (v. 7), résultats des rites du culte sexuel ... ». Osée 5:7 dit : « Ils ont agi perfidement envers Yahweh, car ils ont engendré des fils étrangers ... ». Nous allons maintenant examiner les implications de tout ceci, qui nous affecte jusqu'à ce jour.

Quand ils sont confrontés avec les preuves que Yahweh interdit aux Israélites le mélange avec d'autres races, l'Ancient Testament étant habituellement uniquement utilisé pour la démonstration, le plus souvent les personnes des sectes « mainstream » répondent : « Eh bien, cela a changé depuis » ou bien « C'est l'Ancien Testament » ou encore « Dieu a interdit cela aux Israélites pour des raisons spirituelles », ou quelque chose de similaire. Il sera montré bientôt que ce commandement n'a PAS changé depuis, mais ces personnes ont raison sur une chose : les raisons de ce commandement sont réellement spirituelles! Ce sera la base pour cette seconde partie.

Jérémie déclare : « Car mon peuple a fait deux maux : ils m'ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l'eau » (Jér. 2:13). Et qu'est-ce qu'une citerne, sinon un réservoir pour contenir de l'eau ou un autre liquide? Les personnes sont souvent décrites comme des « vases » dans les deux Testaments. On demande aux maris : « soyez avec elles, selon la connaissance, comme avec un vase plus faible » (1Pierre 3:7). Paul est décrit comme « un vase choisi » (Actes 9:15). Dans une prophétie qui est complémentaire de celle en Révélation chapitre 18, Ésaïe dit en 52:11 (voir Rév. 18:4) : « Partez, partez; sortez de là; ne touchez pas à ce qui est impur! Sortez du milieu d'elle, soyez purs, vous qui portez les vases de Yahweh ». Notez que le mot « ce » a été ajouté par les traducteurs; nous devrions écrire « ne touchez pas l'impur », sans en inférer des « choses »!

Paul écrit en 2Cor. 6:16-17 : « Et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Yahweh et les idoles? Car vous êtes le temple de Yahweh vivant, selon ce que Yahweh a dit : 'J'habiterai au milieu d'eux, et j'y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple'. C'est pourquoi, sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Prince, et ne touchez pas à l'impur, et moi je vous recevrai »

Nous qui sommes des temples de Yahweh, sommes ceux qui portent les vases de Yahweh : Ésaïe ne parlait pas de tasses ou de bols! Yahweh souffla dans les narines d'Adam « le souffle de la vie; et Adam devint une âme vivante ». Adam, l'Homme Blanc, fut doté de l'Esprit de Yahweh, et ceci s'applique à la race des descendants d'Adam, car « Il appela leur nom Adam » (Gen. 2:7, 5:2). Nulle part, Yahweh ne donne Son Esprit à une autre race, et Paul dit clairement : « Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, celui-là n'est pas de Lui » (Rom. 8:9). Jean écrit : « Quiconque est né de Yahweh ne pratique pas le péché, car la semence de Yahweh demeure en lui, et il ne peux pas pécher, parce qu'il est né de Yahweh » (1Jean 3:9). Il nous a donc été dit : « Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais l'arbre mauvais produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits,ni un arbre mauvais produire de bons fruits » (Mat. 7:17-18).

Nos gènes sont la méthode par laquelle l'information est passée d'une génération à la suivante, exactement comme le pépin d'une pomme peut uniquement produire un autre pommier, et celui d'une figue, un autre figuier, «  … Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons? » (Mat. 7:16). Paul dit de cette semence : « il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel » (1Cor. 15:44). Puisque l'Esprit de Yahweh fut donné seulement à la race adamique et à personne d'autre, il est évident que seule la génétique adamique contient l'information nécessaire pour élever ce « corps spirituel », ce « trésor » que nous possédons « dans des vases de terre [terrestres]» (2Cor. 4:7). Lorsque la semence adamique est mélangée à de la semence d'autres races, le résultat est une « citerne brisée, qui ne peux contenir aucune eau », raison pour laquelle nous sommes, soit des fils ou bien des bâtards (Héb. 12:8); il n'y a pas de troisième alternative. Ainsi étaient les « mauvaises figues » (Jér. 24) de Jérusalem, qui s'étaient mixées avec la semence des Hittites, Amorites et Cananéens (Ézéchiel 16:3, 45), et qui devinrent pour Yahweh « sarments dégénérés d'une vigne étrangère » (Jér. 2:21).

D'où Paul dit aux Thessaloniciens : « Car c'est ici la volonté de Yahweh, votre sanctification, que vous vous absteniez de la fornication, que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur, non dans la passion de la convoitise comme font les nations aussi qui ne connaissent pas Yahweh » (1Thes. 4:3-5) et il conseille aussi Thimothée : « Or, dans une grande maison, il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, mais aussi de bois ou de terre; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. Si donc quelqu'un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne oeuvre » (2Tim. 2:20-21). Notez que Paul dit à Thimothée de se purger des vases à déshonneur, de se scanctifier en se séparant d'eux, non d'essayer de les « convertir »!

Dans Romains chapitres 9 à 11, Paul compare les vrais Israélites pur-sang (de Jacob) restés en Judée avec les Édomites (d'Ésaü) que l'on trouve là à cette époque. Il explique que les Israélites sont des « vases de miséricorde, que Yahweh a préparé d'avance pour la gloire » et que les Édomites sont « les vases de colère destinés à la destruction » (Romains 9:22-23). Souvenez-vous qu'Ésaü a méprisé son droit d'aînesse, et a pris des femmes cananéennes (Gen. 36:2), ce qui avait grandement perturbé Rebecca, sa mère, qui dit : « J'ai la vie en aversion à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme d'entre les filles de Heth, comme celles-ci, d'entre les filles du pays, à quoi bon pour moi de vivre? » (Gen. 27:46). Heth, un fils de Canaan, est le progéniteur des Hittites (Gen. 10:15; Strong's Hebrew #2845 et #2850).

Notez encore que dans 1Thes. 4 Paul déclare « … abstenez-vous de la fornication … pour posséder son propre vase dans la sanctification et dans l'honneur ». Comme il a été démontré plus haut, la fornication est le mixage racial. Jude l'appelle la poursuite de la chair étrange, ou plutôt chair différente (Grec έτєρος #2087) (Jude 7). En 1Cor. 10:8, Paul dit aux Corinthiens : « Ne commettons pas non plus la fornication, comme certains d'entre eux ont commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille », une référence claire à Nombres chapitre 25, où « Israël demeura en Sittim, et le peuple commença à commettre la fornication avec les filles de Moab », et Phinées fut récompensé par une prêtrise éternelle car il tua Zimri, « un prince d'une maison d'entre les Siméonites », pour avoir amené une « femme Madianite » chez ses frères et forniquer avec elle (Nombres 25:1, 6, 13, 14). Car la Loi dit « Et si un homme couche avec une bête, il sera certainement mis à mort; et vous tuerez la bête » (Lév. 20:15, et voir Lév. 18:23, Deut. 27:21). Phinées ne fut donc pas accusé de meurtre mais il fut plutôt récompensé pour avoir gardé la Loi!

La Révélation 2:14, adressée à l'assemblée à Pergame, « où se trouve le siège de Satan », nous rappelle le même événement : « Mais j'ai quelques choses contre toi : c'est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balak à jeter une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils mangassent des choses sacrifiées aux idoles et qu'ils commissent la fornication ». Et en Michée 6:5 : « Mon peuple, souviens-toi, je te prie, du dessein que forma Balak, roi de Moab, et de ce que Balaam, fils de Béor, lui répondit, de Sittim jusqu'à Guilgal, afin que vous connaissiez la justice de Yahweh ». Dans les Antiquités de Josephus, 4:6-12 [4:126-155), un passage trop long pour le reproduire ici, l'historien entre dans de nombreux détails pour décrire le conseil de Balaam à Balak et les séductions sexuelles qui s'en suivirent des hommes d'Israël par les tribus mixées des Moabites et des Madianites dans le pays de Moab.

Jude discute des « anges qui ne gardèrent pas leur premier état, mais ont abandonné leurs propres demeures » (v. 6) et leur compare « Sodome et Gomorrhe, et les villes d'alentour, s'étant abandonnées à la fornication, de la même manière que ceux-là, et étant allées à une autre chair » (v. 7) et dit : « Malheur à eux, car ils ont marché dans le chemin de Caïn, et se sont abandonnés à l'erreur de Balaam pour une récompense » (v. 11). Il est évident là aussi que le « chemin de Caïn » a quelque chose à voir avec la fornication. Paul attribue à ces mêmes anges la source des fausses religions, à sa façon un peu cryptique, en 1Cor. 10:20-21 et Col. 2:18. On peut aussi se référer à Lév. 17:7, Deut. 32:17, Josué 23:7 et 2Chron. 11:15, entre autres. Il n'existe aucun passage dans les Écritures qui parle de Yahweh créant d'autres races, non-adamiques, mais au contraire il les rejette, encore et encore (cf. Mat. 25:31-46). J'affirme, par déduction logique, que les créateurs des races non-adamiques sont ces mêmes anges dont Jude discute, accusant franchement ces anges de fornication! C'est la raison pour laquelle la femme cananéenne de Juda est appelée « la fille d'un dieu étranger » (Mal. 2:11). Et Jude dit encore de ces êtres dont les descendants sont encore parmi nous aujourd'hui : « Ceux-ci, ils sont des taches dans vos agapes, faisant des festins avec vous sans crainte, se repaissant eux-mêmes; nuées sans eau, emportées par les vents; arbres d'automne, sans fruit, deux fois morts, déracinés » (v. 12). Le terme « deux fois morts » peut se comprendre en se référant à Mathieu 23:27 et « déracinés » en se référant à Mathieu 15:13.

Et qu'est-ce qu'une « nuée sans eau »? Poussière! Car tout nuage dans le ciel est composé d'un peu de vapeur d'eau mélangée à des particules de poussière. Et qu'était Adam avant d'avoir reçu le souffle de Yahweh? Rien que de la « poussière du sol » (Gen. 2:7), et donc une « nuée sans eau » est une métaphore pour un homme sans l'Esprit de Yahweh : « une citerne brisée, qui ne peut contenir d'eau »! Et Jude continue de les appeler : « vagues impétueuses de la mer, jetant l'écume de leurs infamies; étoiles errantes, à qui l'obscurité des ténèbres est réservée pour toujours » (v. 13). Jude ne semble pas laisser de place à une « conversion » d'aucun d'entre eux!

Pierre corrobore Jude complètement avec un langage similaire dans 2Pierre ch. 2, où il discute des « anges qui ont péché » (v. 4), Sodome et Gomorrhe (v. 6) et dit : « Mais ceux-ci, comme des bêtes sans raison, purement animales, nées pour être prises et détruites, parlant injurieusement dans les choses qu'ils ignorent, périront aussi dans leur propre corruption, recevant la récompense de l'iniquité, estimant plaisir des voluptés d'un jour; - des taches et des souillures, s'abandonnant aux délices de leurs propres tromperies tout en faisant des festins avec vous; ayant les yeux pleins d'adultère et ne cessant jamais de pécher; amorçant les âmes mal affermies, ayant le coeur exercé à la cupidité, enfants de malédiction. Ayant laissé le droit chemin, ils se sont égarés, ayant suivi les chemin de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire d'iniquité … Ce sont des fontaines sans eau et des nuages poussés par la tempête, des gens à qui l'obscurité des ténèbres est réservée pour toujours » (verset 12-17).

Les «nuées sans eau » de Jude et les « fontaines sans eau » de Pierre, les « citernes brisées » de Jérémie, qui ne peuvent contenir d'eau, et les « vases de déshonneur » de Paul, ou les « vases destinés à la destruction ». Aucune de ces choses ne contient de l'« eau » : l'Esprit de Yahweh donné à l'Homme-Adam!

Le mot κοινωνία (2842) est souvent traduit « communion » dans le N.T. et est aussi « partenariat, camaraderie, association ». Le verbe κοινωνέω (2841) est « avoir ou faire en commun avec, partager ou prendre part dans une chose avec quelqu'un d'autre ... » (définitions tirées de Liddell & Scott). Limiter cette définition à quelqu'ostie dans un rituel le dimanche est un pur blasphème, car les Chrétiens doivent vivre toute leur vie en communion; mais en communion avec leurs frères! En parlant de « taches » et de « souillures » dans nos fêtes (Jude 12, 2Pierre 2:13), et dans son style difficile à comprendre et parlant de plusieurs choses à la fois, Paul dit aux Corinthiens : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Prince jusqu'à ce qu'il vienne. Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Prince indignement sera coupable à l'égard du corps et du sang du Prince. Mais que chacun s'éprouve soi-même, et qu 'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps. C'est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu'un assez grand nombre dorment. Mais si nous nous jugions nous-même, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Prince, afin que nous ne soyions pas condamnés avec le cosmos » (1Cor. 11:26-32). Il serait donc bien sage d'enlever de parmi nous ces taches et ces souillures, de ne pas même manger avec ceux d'une autre race!

Comme Paul le disait aux Philippiens : « Faites toutes choses sans murmures et sans raisonnements, afin que vous soyez parfaits et sans mélange de sang, des enfants de Yahweh irréprochables, au milieu d'une race tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le cosmos ... » (Phil. 2:14-15), et Pierre agrée totalement : « Vous qui êtes nés d'en haut, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Yahweh » (1Pierre 1:23).

Évitez donc de vous tailler pour vous-même une citerne brisée et « Bois des eaux de ta citerne, et de ce qui coule du milieu de ton puits. Ne laisse pas les eaux de tes fontaines se répandre au dehors, mais laisse tes ruisseaux aller dans tes rues. Qu'elles soient à toi seul, et ne partage pas avec des étrangers. Que tes fontaines soient à toi, et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse. Que ton cerf aimé et ton grâcieux poulain soit ton compagnon, et qu'elle soit tienne, et soit en ta compagnie pour toujours; car ravi de son amour tu grandiras fortement. Ne soit pas intime avec une étrangère, ni ne te tiens dans les bras d'une femme qui n'est pas des tiens. Car les voies d'un homme sont devant les yeux de Yahweh, et il regarde à tous ses chemins ... » (Proverbes 5:15-21, Septuagint de Brenton).