Daniel a prophétisé l'église catholique

Daniel a prophétisé l'église catholique

Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries

Ceci n'est pas un traité destiné à condamner quiconque est né et élevé dans le catholicisme. Je voudrais dire tout d'abord que certains des catholiques que j'ai connus étaient les personnes les plus morales, honnêtes et travailleuses parmi celles que j'ai fréquentées. Non seulement cela, mais il existe quelques catholiques romains qui ont dénoncé la grande conspiration « juive », tels que William Guy Carr, Charles E. Coughlin et autres catholiques conservateurs qui n'avaient pas peur de parler et de se tenir debout pour la justice, et pour lesquels j'ai le plus grand respect. Ce texte n'est pas non plus composé dans le but de vanter le protestantisme, car le protestantisme n'est rien de plus que du catholicisme réchauffé. Je vois ces systèmes religieux comme des étapes par lesquelles nous sommes passés dans notre punition méritée, nous Israélites, punition des sept temps ou 2.520 ans depuis la captivité assyrienne. Non, ce texte représente plutôt un effort pour comprendre comment nous en sommes arrivés là.

Daniel prophétise en Dan. 7:24-25 :

« Et les dix cornes, … ce sont dix rois qui surgiront du royaume. Et un autre surgira après eux; et il sera différent des premiers; et il abattra trois rois. Et il proférera des paroles contre le Très-haut, et il consumera les saints des lieux très-hauts, et il pensera changer les saisons et la loi, et elles seront livrées en sa main jusqu'à un temps et des temps et une moitié de temps. »

Vous noterez que ce pouvoir terrestre était destiné à durer « jusqu'à un temps et des temps et une moitié de temps ». Un « temps » dans les Écritures représente 360 ans, ce qui nous donne 360+720+180 ou 1260 ans, non 3 ans et demis du calendrier comme le prétendent certains. Étant donné que cette durée dépasse la durée d'une vie humaine, la prophétie ne parle pas d'un individu unique, mais il y a des hommes clés impliqués.

Les deux énigmes suivantes dans ce passage sont : « il abattra trois rois » … « il pensera changer les saisons et la loi ». Il existe seulement un homme dans toute l'Histoire, depuis Daniel, qui répond à cette description, et c'est Justinien I, empereur de l'Empire Romain Oriental. Citons The World Book Encyclopedia, volume 11, page 168, afin d'y voir plus clair sur ce sujet :

« JUSTINIEN I, [jus TIN ih in] (482-565 ap. JC), était l'empereur byzantin (Romain Oriental) de 527 ap. JC jusqu'à sa mort. Il rassembla les lois romaines sous un code, le Corpus Juris Civilis (Corps de Loi Civile). Ce code, connu aussi sous le nom de Code Justinien, est la base des systèmes légaux dans beaucoup de nations aujourd'hui … Justinien fut appelé Le Grand. Il reprit beaucoup de parties de ce qui avait été l'Empire Romain Occidental des mains des barbares. Il bâtit des forteresses, des ports, des monastères ainsi que la fameuse église de Sainte-Sophie dans la ville appelée de nos jours Istanbul, en Turquie.

Justinien est né dans une partie de la Macédoine, qui se trouve maintenant en Yougoslavie. Son oncle, l'empereur Justin I, le fit co-régent en 527. Justin mourut quelques mois plus tard et Justinien devint le seul empereur. Durant son règne, sa femme, Théodora, essaya d'influencer sa politique … Justinien était un Chrétien Orthodoxe et il essaya d'unifier son empire sous la foi chrétienne. Il persécuta les Chrétiens hérétiques (ceux qui s'opposaient aux enseignements de l'église), les Juifs et les païens (non-Chrétiens). En 529, il fit fermer les écoles de philosophie à Athènes, en Grèce, car il pensait qu'elles enseignaient le paganisme.

Au début des années 530, Justinien commença une série de guerres contre les Vandales, les Ostrogoths et les Wisigoths qui avaient conquis la majorité de l'Empire Romain Occidental au 5ème siècle. Au milieu des années 550, ses armées avaient conquis l'Afrique du nord, l'Italie et une partie de l'Espagne ... »

Justinien changea vraiment « les saisons et la loi » et conquit « trois rois ».

Tiré de la note #22 de William Finck concernant la 9ème leçon de Comparet sur Le Livre de la Révélation :

« Daniel décrit Rome en 7:23. Justinien était le onzième empereur de l'Empire Oriental à Constantinople (7:24) et il reconquit pour l'Orient des portions de l'Empire Occidental qui étaient tombées aux mains des hordes germaniques en Italie, en Espagne et en Afrique du nord (aussi Dan. 7:24). Justinien codifia la loi romaine, le Codex Justinianus, complétée en 529 ap. JC, qui furent les textes légaux principaux de toute l'Europe médiévale (exceptée l'Angleterre) et qui influencent toujours les lois européennes aujourd'hui (Dan. 7:25). Justinien établit en premier le pouvoir temporel de la papauté et un pape, plus tard, Grégoire XIII, nous amena le calendrier grégorien (7:25). Daniel, et non Jean, nous donne la durée de cette seconde bête, 1.260 ans, le 'un temps, des temps et une moitié de temps' de Daniel 7:25. »

En l'an 508, Arthur, roi d'Angleterre, est élu monarque de Bretagne. La Mer de Rome se trouvait aussi dans des circonstances inhabituelles à cette époque. En tant que récent converti du paganisme, Symmachus, par le versement du sang, parvint au trône pontifical et régna jusqu'en 514 ap. JC. Il fut loué pour être le successeur de, ou être un nouveau Pierre. Les gens qui le flattaient commencèrent à laisser entendre qu'il était formellement appointé juge à la place de Dieu et vice-régent du Très Haut. Un parti papal fort existait dès lors dans tous les recoins de l'Empire et fut encouragé par les deux parties, Est et Ouest. En 508, une guerre civile mit les rues de la capitale orientale à feu et à sang, guerre dont Gibbon nous donne la date, les années 508-518, nous parlant d'agitations à Constantinople (Decline And Fall, vol. 4, p. 526).

Vers 508, le paganisme et l'« église » romaine mergèrent et devinrent Église Catholique, prirent de la force et commencèrent une guerre, qui sera gagnante, contre les autorités civiles de l'empire et l'« église » Orientale, qui avait embrassé une doctrine monophysite. L'extermination de 65.000 soi-disant hérétiques fut le résultat. Parmi les supporters du paganisme se trouvait Clovis, mais il se convertit bientôt à la foi catholique et devint son champion. C'était la phase préparatoire à l'établissement de la papauté, qui fut un événement séparé et subséquent et que la narration prophétique va nous aider à comprendre :

La petite corne qui avait des yeux comme les yeux d'un homme (Dan. 7:8) vit rapidement que la voie était ouverte pour son avancement et son élévation. À partir de 508, son progrès vers la suprématie universelle fut sans parallèle. En 533, Justinien était prêt à commencer une guerre de grande magnitude et difficile contre les Vandales. Par ce biais, il voulait s'assurer l'influence de l'évêque de Rome qui avait déjà atteint une position de grand poids parmi une grande partie de la Chrétienté. Afin d'accomplir son dessein, Justinien prit sur lui de se mettre au dessus de la Mer de Rome et se fit le chef du corps ecclésiastique tout entier de l'empire. La-dessus, Justinien, par une lettre datée du 25 mars 533, se répand en louanges sur la soi-disant « chaire apostolique ». Le pape, lui répondant en 534, observe que parmi les vertus de Justinien l'une d'elle « luit comme une étoile », car la révérence à la « chaire apostolique » à laquelle Justinien soumet et unit toutes les « églises » signifie que cette chaire devient réellement la « tête de toutes ». Les « Novellae » du code Justinien apportent la preuve irréfutable de l'authenticité du titre … La 131ème, sur les titres et privilèges ecclésiastiques, chapitre 2, dit :

« Nous décrétons donc que le très saint pape de l'église aînée de Rome est le premier de toute la prêtrise et que le très béni archevêque de Constantinople, la nouvelle Rome, devra tenir le second rang après la sainte 'chaire apostolique' de Rome l'aînée ».

La Mer de Rome continua à combattre pour l'authenticité du décret de Justinien, mais les clauses du décret ne purent tout d'abord être mises en œuvre, car Rome et l'Italie étaient aux mains des Ostrogoths, qui étaient Ariens, fortement opposés dans leur foi à la religion de Justinien et du Pape. Il fut alors décidé que les Ostrogoths devaient être chassés de Rome avant que le pape commence à exercer son pouvoir. Dans ce but, la guerre italienne débuta en 534 avec Belisarius à la tête des troupes de l'empereur. Lorsque les soldats approchèrent Rome, plusieurs cités occupées par les Ostrogoths abandonnèrent leur souverain Vitijes et rejoignirent les armées de l'empereur catholique. Voyant cela, les Goths décidèrent d'arrêter toute offensive jusqu'au printemps, permettant à Belisarius d'entrer dans Rome sans opposition, où il reçut un accueil chaleureux le 10 décembre 536.

Mais la lutte n'était pas finie pour les Goths. Ralliant leurs forces, ils résolurent de reprendre la ville par un siège en mars 537. Craignant de la traîtrise de la part du peuple, plusieurs sénateurs romains et le pape Sylverius, suspectés de trahison, furent envoyés en exil, et l'empereur commanda au clergé d'élire un nouvel évêque. Après avoir solennellement invoqué le Saint-Esprit, nous dit Gibbon, ils élurent le diacre Vigilius, qui, grâce à un pot-de-vin de deux cents livres d'or, avait acheté cet honneur.

Assemblés autour de Rome pour le siège, les Ostrogoths fondirent sous des combats lourds, fréquents et sanguinaires, qui durèrent un an et neuf jours, combats qui consumèrent presque la totalité de la nation Ostrogoth. Durant le mois de mars 538, le danger venant d'autres quartiers de la ville augmentant plus encore la menace qui pesait sur eux, ils levèrent le siège, brûlèrent leurs tentes et se retirèrent en tumulte et en confusion, se retrouvant en nombre à peine suffisant pour préserver leur identité en tant que peuple.

La corne gothique, la dernière des trois, fut arrachée devant la petite corne de Daniel 7. Plus aucun obstacle ne se trouvait sur la route du pape pour l'empêcher d'exercer le pouvoir qui lui avait été conféré par Justinien cinq ans auparavant. La prophétie de Daniel 7:24-26 était remplie, mettant en route les 1.260 ans de pouvoir des papes (666) comme souverains. À l'approche de la fin du 6ème siècle, Jean de Constantinople rejeta la suprématie romaine et assuma par lui-même le titre d'évêque universel. Sur ce, Grégoire le Grand dénonça d'une façon indignée Jean, le déclarant « Antichrist ». En 606, Phocas prit le parti de l'évêque de Rome. [J'ai tiré les six paragraphes précédents de l'histoire de cette période du livre Daniel and the Revelation, de Uriah Smith, 1897. Puissions-nous tous avoir pour but d'être des érudits de l'Histoire aussi diligents que lui!]

Que l'office du pape représente le nombre 666 est évident lorsque nous regardons sa mitre (je possède une photographie montrant clairement les trois mots, chacun placés l'un en dessous de l'autre. Sur le dessus est inscrit « VICARIUS », en dessous se trouve « FILII », et la ligne du bas se lit « DEI ». William Finck déclare :

« Ici, avec la compréhension de la phrase Vicarius Filii Dei, il ne devrait plus y avoir de discussion sur l'identité de la seconde bête [de la Révélation 13], et ce, pour plusieurs raisons :

  • •.C'est un titre réclamé et utilisé par les papes eux-mêmes depuis longtemps. 

  • •.Cette phrase est en latin, le langage officiel de l'« église » catholique et une langue que la plupart des papes connaissaient bien et utilisaient fréquemment. 

  • •.La valeur des ses lettres, en chiffres romains est équivalente à la somme qui nous permet de reconnaître cette bête, en Rév. 13:18, ou 'six cent soixante-six'.

  • •.Tandis qu'il y eut beaucoup de tentatives d'identification du '666' de ce passage avec des hommes et des royaumes et entités politiques, aucune n'est aussi évidente et profonde que celle-ci. La papauté, avec chaque pape en succession, est clairement la seconde bête de Révélation 13. »

Tiré du livre Study in Daniel, par Howard B. Rand, pages 182 et 183 :

« Ayant découvert l'identité des quatre bêtes, prenons maintenant note de la signification de la petite corne que Daniel vit monter parmi les dix cornes de la quatrième bête. Les dix cornes représentent des subdivisions dans l'Empire Romain :

La petite corne qui s'élève parmi les dix, qui se sépare d'elles, en abattant trois, n'est autre que Justinien à la tête de l'Empire Oriental à Constantinople. L'Histoire nous révèle qu'il a abattu trois des dix royaumes qui étaient établis dans l'Empire Romain après la chute de la Rome Impériale. Il y eut les Vandales dont le royaume avait été établi en Afrique du nord, les Ostrogoths qui avaient établi un royaume en Italie, et le royaume des Alemanniens [sic Wisigoths] … Dans les yeux et la bouche qui apparaissent dans cette corne, nous avons un nouveau pouvoir associé au règne de la petite corne. En fait, ce pouvoir devint les yeux et la bouche des activités économiques du gouvernement représenté dans la corne. Justinien, en tant que chef du gouvernement civil, et le pape, en tant que chef de l'église, unifièrent leurs intérêts, et l'Église et l'État devinrent un. Finalement, le pape devint le directeur à la fois de l'Église et de l'État et régna en tant que grand potentat politico-ecclésiastique. Il suffit de lire les déclarations des papes du passé pour reconnaître l'accomplissement de la prophétie de Daniel concernant le 'Et il proférera des paroles contre le Très-Haut' » [souligné par moi].

Rand confond évidemment Justinien I avec l'empereur Julien à propos des 'Alemanni' (un terme parfois utilisé pour toutes les tribus germaniques). Voir Ency. Britannica 9ème édition, vol. 1, page 422 sous « Alemanni ».

LA PREUVE DE LA FAUSSETÉ DU CATHOLICISME

Toujours d'après Daniel, la « petite corne » de Daniel 8:9 était Mohamed. L'autre « petite corne » en 7:8 représente la papauté. Mohamed, un demi-Juif, fondateur de l'Islam, est né à la Mecque le 20 août 570 ap. JC. À l'âge de 40 ans, il clama une révélation de Gabriel et lança une religion hybride. Gagnant des adhérents et une armée, il conquit bientôt toute l'Arabie et assujettit la Perse, l'Abyssinie et Constantinople à sa religion, mais mourut avant d'avoir envahi l'Asie Mineure et l'Empire Romain. Après sa mort, ses fidèles fanatiques pressèrent l'Égypte, la Palestine, la Perse et la Syrie et 50 ans plus tard se dirigèrent vers l'Afrique du nord et l'Espagne, en offrant aux peuples conquis un ultimatum : la conversion ou l'épée, violant les femmes partout où ils passèrent. Arrivant en Espagne, ils brisèrent le règne des Wisigoths en 711, amenèrent des berbères d'Afrique et firent de Cordoue le siège de leur gouvernement. Dans l'histoire d'Espagne, le terme « maure » est utilisé de façon interchangeable avec « Arabe » et « Sarrasin ». Plus tard, les forces maures envahirent la France mais furent défaites à Tours en 732 par Charles Martel. Ce fut un tournant majeur dans l'Histoire.

Le progrès des Mahométans vers le nord continua sur une distance de près de deux mille kilomètres à partir de Gibraltar, et s'ils n'avaient pas étés stoppés ils auraient porté le Croissant jusqu'aux portes de la Pologne et des Highlands d'Écosse. Gibbon, à sa façon posée, conjecture que le Coran serait aujourd'hui utilisé comme manuel à l'Université d'Oxford.

Le Destin avait un plan différent. La hache de guerre, Charles (appelé « le marteau ») Martel, n'allait pas permettre aux Maures de continuer leur avance. Le guerrier franc avait une expérience de vingt-quatre ans de service. À cet état d'urgence auquel faisait face le royaume, la politique de Charles était de laisser le torrent arabe diffuser avant d'essayer d'arrêter le flot. Ici, l'Europe était parée contre l'Asie et l'Afrique; la Croix contre le Croissant; Christ contre Mohamed. Durant six jours, la bataille sembla favoriser l'Islam, mais au septième jour, les féroces Germains arrivèrent avec leurs haches de guerre sur la soldatesque plus légère du sud. Vers la fin de la nuit, l'Europe était victorieuse, Abdalrahman était mort. Dans la confusion des ténèbres, les guerriers maures se battirent les uns contre les autres jusqu'au lever du soleil où les rescapés firent retraite vers le sud.

On pourrait penser que Charles Martel allait recevoir les plus grands honneurs que le monde chrétien pouvait accorder! Mais l'exact opposé se passa après la victoire. Martel, pour lever et équiper son armée, avait été obligé de s'emparer les trésors de plusieurs églises, et le clergé ingrat ne lui pardonna jamais mais au contraire le destina aux feux de l'enfer. En ce qui concernait l 'église, le héros de Poitiers pouvait aller rôtir dans les flammes du purgatoire. [récolté en partie de : Cyclopedia of Universal History par John Clark Ridpath, volume II, pages 150-152].

Ceci devrait démontrer une fois pour toutes que l'église catholique romaine n'a rien à faire de la pureté raciale enseignée dans les Écritures, et que ses positions universalistes d'envoi de missionnaires dans les pays de païens, tels le Mexique et le coeur de l'Afrique n'a en rien été inspiré par Yahweh! La même chose peut être dite du Protestantisme. L'église catholique romaine du temps de Justinien I est tellement éloignée de l'église que Paul connaissait qu'il n'y a aucune comparaison possible! Beaucoup de Chrétiens qui ne périrent pas dans les persécutions romaines, de Néron à Dioclétien, fuirent dans les montagnes de l'Italie du nord et furent appelés les Vaudois (peuple des vallées). Ils étaient originellement appelés « Waldenses », ce qui signifie la même chose, « peuple des vallées », et à aucun moment dans l'Histoire ce terme n'a eu rien à voir avec le nom de Pierre Waldo.