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Platon et la Kabbale

Platon et la Kabbale

Par David Livingstone

À travers les siècles, les mystiques juifs et les Kabbalistes ont regardé Platon comme un étudiant de leurs doctrines. Parmi les Kabbalistes proéminents de la Renaissance, par exemple, nous trouvons Leone Ebreo, qui voyait Platon comme adepte des révélations de Moïse et même comme un disciple des anciens Kabbalistes. Tandis que Rabbi Yehudah Messer Leon critiquait la similarité du Platonisme et de la Kabbale, son fils décrivait Platon comme un maître divin. D'autres Kabbalistes, tels que Isaac Abravanel et Rabbi Yohanan Alemanno, croyaient que Platon avait été un disciple de Jérémie en Égypte. Sur la similarité des enseignements des philosophes grecs et de la Kabbale, Rabbi Abraham Yagel commentait :

Ceci est évident pour tout qui a lu ce qui est écrit sur la philosophie et les principes de Démocrite, et spécialement de Platon, le maître d'Aristote, dont les vues sont pratiquement les mêmes que celles des sages d'Israël, et qui, en certaines matières, semble presque parler de la bouche même des Kabbalistes et dans leur langage, sans que ses lèvres tremblent. Et pourquoi ne verrions-nous pas les choses comme cela, puisque ces vues sont les nôtres, héritées de nos ancêtres par les Grecs et, jusqu'à aujourd'hui, les grands sages partagent les vues de Platon, et de nombreux groupes d'étudiants le suivent, comme le sait toute personne ayant servi les sages de l'Académie et étant étudié leurs travaux, qui se trouvent dans tous les pays”. 1 Mazref la-Hokhmah, chap. 25, tiré de Idel, La Kabbale Juive et le Platonisme au Moyen-Âge et à la Renaissance, Néoplatonisme et pensée juive, p. 336.

Bien que ces déclarations peuvent sembler à première vue tirées par les cheveux, il existe beaucoup d'indications pour les confirmer et on peut démontrer que la philosophie grecque s'était approprié les idées des Mages babyloniens, qui eux-mêmes furent influencés par les idées des premiers Kabbalistes juifs.

Qu'est ce que la Bible?

Qu'est ce que la Bible?

Par William Finck, Christogenea.org

La plupart des Chrétiens possèdent une version de la Bible qu'ils préfèrent à toute autre et qui, pour eux – comme ils sont souvent amenés à le croire – représente le Verbe de Dieu inerrant. Mais est-ce une attitude chrétienne saine, sachant que les Chrétiens devraient, selon les Écritures, prouver et examiner toute chose, quelque soit la traduction? Nous avons été élevés et on nous a appris à aimer la version du Roi Jacques1, ou la version de Luther et les peuples Anglais ou Allemand ont beaucoup d'estime pour ces livres qui ont tellement contribué à la Culture Occidentale qu'ils ont même aidé à construire et à unifier nos différents langages! Mais sont-ils réellement les Écritures? Doivent-ils être acceptés de façon aveugle comme inerrants? La version du Roi Jacques contient des milliers de mauvaises traductions. On peut clairement démontrer que des noms ont été traduits par des verbes, des verbes par des noms, et même que des objets grammaticaux et des sujets ont été inversés dans beaucoup de phrases. Ces erreurs peuvent-elles être vues comme venant de l'inspiration de Yahweh? Ou bien plutôt, les Chrétiens n'ont-ils pas l'obligation d'examiner toutes ces choses? Nous allons discuter ici de possibles voies d'enquête, étant donné que la plupart des Chrétiens semblent être ignorants des sources de leur plus grand trésor, qui est la Bible.

Qu'est-ce que le Monde ?

Qu'est-ce que le Monde ?


Par William Finck Christogenea.org

Il existe trois mots grecs apparaissant dans le Nouveau Testament et qui sont traduits par monde en français : αίών (aeon), κόσμος (cosmos) et οίκουμένη (oikoumene). C'est devenu une doctrine très importante des églises soi-disant « chrétiennes » que, quelque soit le contexte où ces mots apparaissent et sont traduits par monde, ils sont compris comme signifiant la planète entière et tout et tout le monde à sa surface. Cependant, ce n'était certainement pas le cas des anciens Grecs, et c'est la signification de ces mots pour les lecteurs grecs au premier siècle qui devrait guider la façon dont les Chrétiens les comprennent, car la conception moderne de ce mot – le monde – est évidemment étrangère à toute idée que les Grecs eux-mêmes avaient lorsque le Nouveau Testament fut écrit. Nous allons ici discuter chacun de ces trois mots.

Qui est Ésaü-Édom?

QUI EST ÉSAÜ-ÉDOM?

La vie, Histoire, Généalogie, Prophétie, Prédestination et Identité Moderne de l'Ésaü Biblique

« Ainsi qu'il est écrit : J'ai aimé Jacob, et j'ai haï Ésaü. » Romains 9:13

« Ésaü était un homme intrigant et malhonnête. » Livre de Jasher 26:17

par Charles A. Weisman

INTRODUCTION

Le titre de ce livre pose une question qui peut se révéler être la plus importante question dans la compréhension de la Bible, de l'Histoire et des événements du monde. Qui est Ésaü-Édom? Ésaü fut le premier-né d'Isaac qui était le fils d'Abraham, avec lequel Dieu a fait une alliance spéciale. L'histoire biblique nous dit que Ésaü aurait une destinée unique et séparée de celle de son frère Jacob. Les destinées différentes et conflictuelles de ces deux individus affecteront le cours de l'Histoire jusqu'à ce jour. Ce livre présente la "nourriture solide" de la parole divine, et est écrit dans l'intention d'édifier et de nourrir les Chrétiens forts (Hébreux 5:12-14). Il est donc spécifiquement écrit à l'intention de ceux qui sont suffisamment avancés pour comprendre la perspective raciale de la Bible. En révélant les mystères des Écritures concernant Ésaü-Édom, ce livre parle d'Histoire, de prophétie, d'ethnologie, de providence, de symbolique et d'eschatologie.1 Ce livre retrace la vie et la destinée d'Ésaü et de ses descendants, les Édomites, et leur relation à Jacob-Israël, à Dieu, aux événements historiques et politiques, aux autres races, et de leur place dans la prophétie et le Jugement. Un des buts principaux de ce matériel est de révéler les plans et les voies de Dieu regardant le rôle d'Ésaü et de ses descendants dans le monde. Il s'ensuit que ce livre peut fournir les réponses définitives à certaines des questions les plus difficiles ici-bas.

Traduction de Jean 1:11–13

Traduction de Jean 1:11--13

par William Finck

Parmi ceux qui, fort justement, rejettent l’universalisme de ces dénominations pseudo-chrétiennes contemporaines, beaucoup blâment Paul de Tarse pour les positions erronées qui sont trompetées par tous ces théologiens «officiels». Cependant, ces critiques de Paul ne réalisent pas, ou du moins n’admettent pas, que les erreurs de l’universalisme sont fondées de la même manière sur des fausses interprétations de déclarations trouvées dans les Évangiles du Nouveau Testament aussi bien que dans des passages des lettres de Paul. Une péricope dans les Évangiles qui a souvent été mal interprétée est Jean 1:11--13, que nous allons discuter en détail ici. Une fois que le Nouveau Testament est correctement traduit dans son contexte historique et scriptural, et que l’intégrité d’une exégèse bien comprise du grec est maintenue, il est certain que non seulement les Évangiles, mais aussi les épîtres de Paul et d’autres écritures du Nouveau Testament ne sont en aucune façon universalistes, mais au contraire exclusivistes, séparatistes et contenant un message cohérent et consistant qui s’adresse uniquement à ces nations qui descendent des Israélites de l’Ancien Testament. Ces nations, nous les trouvons dans les nations aryennes de l’Europe, et cela est pleinement démontrable à partir de l’Histoire et des Écritures, et tout spécialement à partir des lettres de Paul.

Traduction de Luc 16:8–9

Traduction de Luc 16:8--9

par William Finck

 

Luc 16:1-13, ou la parabole du régisseur injuste, est peut-être une des péricopes les plus incomprises de la Bible. La raison pour laquelle elle est si incomprise est due, je crois, aux pauvres traductions du texte des versets 8 et 9 et la parabole entière doit donc être présentée et discutée ici, même si ces deux versets vont être examinés plus en détail. J’ai traduit Luc 16:1-13 de la façon suivante :

Luc 16:1--13 :

« 1Et il dit aussi à ses étudiants : Il y avait un certain homme riche qui avait un régisseur, et il le suspectait de dilapider ses biens. 2Et l’appelant, il lui dit : Qu’est-ce que ceci que j’entends dire de toi ? Rends-moi compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer. 3Et le régisseur dit en lui-même : Que ferais-je, car mon maître m’enlève l’administration ? Je ne sais pas bêcher la terre et j’ai honte de mendier. 4Je sais ce que je vais faire, de façon que, quand je serai renvoyé de mon administration, je sois reçu dans leurs maisons. 5Et appelant chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? 6Et il dit : Cent baths d’huile. Et il lui dit : Prends ton écrit, et assieds-toi vite et écris cinquante. 7Puis il dit à un autre : Et toi, combien dois- tu ? Et il dit : Cent cors de froment. Et il lui dit : Prends ton écrit et écris quatre-vingts. 8Et le maître loua le régisseur injuste parce qu’il avait agi prudemment. Car les fils de cet âge sont plus sages que les fils de lumière ne le sont pour leur propre race. 9Et je vous dis : vous ferez-vous des amis à partir de richesses injustes, afin que, dès que vous serez ruinés, ils vous reçoivent dans des habitations éternelles ? 10Celui qui est fidèle avec peu est aussi fidèle avec beaucoup, et celui qui est injuste avec peu est aussi injuste avec beaucoup. 11Si donc vous n’avez pas été fidèles avec les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? 12Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ? 13Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Yahweh et les richesses ! ».

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