Archives classiques concernant les Israélites-Grecs Doriens & Danéens
Archives classiques concernant les Israélites-Grecs Doriens & Danéens
par William Finck Christogenea.org
Les Corinthiens étaient des Grecs Doriens. Les Doriens étaient une tribu dont toutes les anciennes sources nous disent qu'ils avaient envahi la Grèce peu après les guerres troyennes. Les Grecs habitant tout le Péloponnèse avant l'invasion dorienne, ainsi que des territoires continentaux, étaient partout appelés “Danéens” (Danai) et “Achéens” par Homère. Les historiens modernes assurent que les Doriens vinrent “du nord” et pointent vers la Tetrapolis Dorienne, quatre cités (Erineus, Boeum, Pindus et Cytinium, voir Strabon 9.4.10) qui se trouvaient à l'ouest de Phocis et au nord de Delphes sur le territoire continental grec, pour appuyer leur thèse. Ces historiens clament également que les Aryens vinrent “du nord” dans l'ancien monde, à une époque ou à une autre, mais ils se trompent tous. Strabon donnait beaucoup de crédit à Homère pour sa connaissance et sa précision dans ses descriptions des peuples de l'οίκουμένη et des régions où ils vivaient, et le poète est constamment cité par le géographe. Homère décrivit tous les peuples de Grèce et les endroits et peuples connus des Grecs dans les périodes dont il parlait. Et pourtant, Homère ne fait aucune mention des cités de la Tetrapolis, des Doriens, en Grèce ou dans un endroit quelconque au nord. Les Doriens, qui envahirent la Grèce par la mer (difficilement nécessaire s'ils venaient du nord...) et poussèrent les Danéens hors du Péloponnèse, et qui fondèrent également plus tard leurs cités sur le continent, sont uniquement cités par Homère comme se trouvant en Crête (dans son Odyssée, livre 19).
Mon assertion est que les Doriens étaient originaires de Dor en Palestine, une cité sur la côte du pays de Manassé et où beaucoup d'anciens artefacts « Grecs » ont été découverts par les archéologues (voir Biblical Archaeology Review, juillet-août 2001, p.17, et novembre-décembre 2002, « Gorgon excavated at Dor », p.50). Ces artefacts montrent une présence « grecque » à Dor aussi tard que le 7e siècle av. JC et sont certainement bien antérieurs à la période hellénistique. Le 7e siècle av.J.C est l'époque de la dernière activité assyrienne enregistrée en Israël (voir Esdras 4:2; Ésar-Haddon régna à partir de 681 av. JC), et les dernières déportations d'Israélites qui eurent lieu en environ 676 av. JC (voir The Assyrian Invasions and Deportations of Israel par J. Llewellyn Thomas). Pour preuve que des prêtres israélites furent présents à Dor, voir Biblical Archaeology Review, mai-juin 2001, p.21 et l'article sur cette page. Si les Doriens migrèrent de la Palestine plutôt que du nord, alors la Crête est un endroit logique pour une première colonisation, en route vers l'ouest. Des évidences supplémentaires que les Doriens étaient Israélites sont trouvées chez Josephus, dans son archivage d'une lettre écrite par un roi spartiate (ou Lacédémonien, et ils étaient aussi des Grecs Doriens) à Jérusalem vers 160 av. JC, lettre que l'on trouve dans Antiquités 12.4.10 (12:226-227) :
« Areus, roi des Lacédémoniens, à Onias, salutations. Nous avons trouvé un certain écrit dans lequel nous avons découvert que les Judéens et les Lacédémoniens sont de la même souche et que nous sommes tous de la descendance d'Abraham. Il n'est que juste, donc, que vous, nos frères, vous nous fassiez savoir tous vos problèmes, comme vous le désirez. Nous ferons de même et estimerons vos problèmes comme étant les nôtres et partagerons nos problèmes avec vous. Demotoles, qui vous apporte cette lettre, nous apportera votre réponse. Cette lettre est carrée et le sceau est un aigle avec un dragon dans ses serres ».
La preuve de la véracité de cette lettre et de son contenu est donnée par la réponse qu'elle suscita et qui est enregistrée par Josephus dans Antiquités 13.5.8 (13:163-170) par Jonathan, le grand-prêtre.
La réponse à cette lettre fut longtemps remise à plus tard à cause des guerres macchabéennes et des problèmes entre les Judéens, décrits par Josephus. Puisqu'elle est aussi documentée dans 1 Macchabées chapitre 12 dans les apocryphes, voici la version de la Septuagint de Brenton :
« Jonathan, le grand-prêtre, les anciens de la nation, les prêtres et aussi le peuple judéen, aux Lacédémoniens, leurs frères, salutations. Il y a eu des lettres envoyées dans le passé de Darius, qui régnait alors chez vous, à Onias le grand-prêtre, afin de nous signifier que vous êtes nos frères, comme le spécifie la copie jointe. À cette époque Onias traita honorablement l'ambassadeur qui lui fut envoyé et reçut les lettres dans lesquelles étaient déclarées entente et amitié. Dès lors, nous aussi, quoique nous n'avons pas besoin de ces choses, car nous avons les saints livres des Écritures entre nos mains pour nous réconforter, nous avons tenté néanmoins de vous faire connaître le renouveau de notre fraternité et de notre amitié, de peur que nous ne devenions étrangers les uns aux autres, car une longue période s'est passée depuis l'envoi de votre missive. C'est pourquoi en tout temps et sans cesse, dans nos fêtes et autres jours convenant à cela, nous nous souvenons de vous dans les sacrifices que nous offrons, et dans nos prières nous pensons beaucoup à nos frères; et nous sommes bien heureux de l'honneur que vous nous faites. Quant à nous, nous avons connus de graves troubles et des guerres de tous côtés, car les nombreux rois qui nous entourent nous ont combattus. Cependant nous ne serons pas un trouble pour vous ni pour aucun de nos alliés et amis dans ces guerres, car nous obtenons de l'aide des cieux pour nous secourir, de façon que nous soyons délivrés de nos ennemis et que ceux-ci soient écrasés. Pour cette cause nous avons choisi Numenius le fils de Antiochus et Antipater le fils de Jason, et les avons envoyés vers les Romains afin de renouveler l'amitié que nous avons avec eux et avec nos alliés. Nous leur avons enjoint aussi d'aller vers vous et de vous saluer, et de vous délivrer nos lettres concernant le renouvellement de notre fraternité. Nous vous prions donc de bien vouloir nous donner une réponse. Et voici la copie des lettres qu'envoya Oniares. Areus, roi des Lacédémoniens à Onias le grand-prêtre, salutations. Il a été trouvé dans les écrits que les Lacédémoniens et les Judéens sont frères et qu'ils sont de la souche d'Abraham. Dès lors, puisque nous en avons connaissance maintenant, vous feriez bien de nous faire savoir ce qu'il en est de votre prospérité. Nous vous faisons savoir une fois de plus que votre bétail et vos biens sont les nôtres, et que les nôtres sont à vous. Nous commandons donc à nos ambassadeurs de vous faire rapport de tout ceci » (1 Macchabées 12:6-23).
Beaucoup de personnes vont refuser de voir des Doriens dans les Corinthiens du temps de Paul, arguant du fait que la ville de Corinthe fut détruite puis reconstruite plus tard par les Romains. Cela est vrai, puisqu'en 146 av. JC, le consul romain Leucius Mummius captura Corinthe et la rasa par le feu, vendant comme esclaves la population survivante, comme c'était la coutume pour les Romains. Strabon, racontant l'histoire, nous dit qu'après cette destruction de Corinthe « les Sicyoniens obtinrent la plus grande partie de la contrée corinthienne » (8.6.23). Le fait que les Sicyoniens, ceux des districts avoisinants, étaient Doriens également est évident en plusieurs écrits dont ceux de Diodorus Siculus (Diodore de Sicile) en 7.9.1 (« Fragments of Book VII » dans l'édition de la Loeb Library), où il dit : « il nous reste à parler de Corinthe et de Sicyon et de la manière dont les territoires de ces cités furent colonisés par les Doriens ». Sicyon, une espèce de cité sœur de Corinthe, était son égale dans les arts. Strabon dit de Corinthe : « car à la fois ici et à Sicyon les arts de la peinture, de la sculpture et des arts apparentés de l'artisanat étaient très florissants » (8.6.23). Donc, nous voyons que de cette manière le territoire de Corinthe resta Dorien dans la composition de sa population. Mais l'histoire ne s'arrête pas ici.
Strabon nous parle de la reconstruction de Corinthe, comme elle avait été ordonnée par César, et qui débuta vers 44 av. JC, et déclare que « elle fut restaurée de nouveau à cause de sa position favorable par le déifié César, qui la repeupla avec des gens appartenant pour la plupart à la classe des gens libres » (8.6.23). Diodorus Siculus, dans le « Fragment of Book XXXII » de la Loeb Library, nous en dit plus : « Gaius Iulius Caesar (qui fut titré divus pour ses actions), lorsqu'il inspecta le site de Corinthe, fut tellement ému de compassion et par une soif de renommée, qu'il décida de faire reconstruire cette ville avec grande énergie. Il est donc juste que cet homme, de par sa conduite très noble, reçoive notre pleine approbation, et que dans notre histoire nous lui rendions hommage pour sa générosité. Car bien que ses ancêtres eussent traité cette cité avec brutalité, lui, par sa clémence, a fait amende honorable pour leur sévérité implacable, préférant pardonner plutôt que punir » (32.27.3).
Il faut bien comprendre que la seule raison pour laquelle les actions de César peuvent être appelées restauration, clémence ou pardon, comme elles le sont ici, est que les « hommes libres » dont il a fait repeupler Corinthe reconstruite étaient des descendants de ces Corinthiens vendus comme esclaves après sa destruction 102 ans plus tôt. Ceci est bien dans la tradition romaine, comme on peut le constater dans Actes 6:9, où nous voyons des « hommes libres » judéens vivant dans la terre de leurs ancêtres, ancêtres qui devaient avoir été faits captifs après la conquête romaine de la Judée par Pompée quelques générations plus tôt. La recolonisation de tous autres que des Doriens dans la Corinthe nouvelle n'aurait pas pu être décrite comme clémence ou pardon, mais bien plutôt comme une insulte aux Sicyoniens, aux Lacédémoniens et au reste des Doriens du Péloponnèse. Un examen des coutumes romaines ainsi que les écrits de Diodorus impliquent certainement que, lorsque Strabon atteste que les « nouveaux » Corinthiens « étaient pour la plupart de la classe des hommes libres », il veut dire par là que ces hommes libres descendaient des Corinthiens originaux envoyés en captivité.
De plus, Paul, dans 1 Corinthiens 10:1, déclare : « Car je ne veux pas que vous soyez ignorants, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer », révélant clairement aux Corinthiens que leurs ancêtres avaient fait partie de l'Exode israélite hors d'Égypte.
Les Grecs de Thèbes étaient identifiés comme Phéniciens et les « dieux » grecs Héraclès (Théogonie d'Hésiode, 530) et Dionysos (Diodore Siculus, 1.23.2-8 ; 3.64.3 et 3.66.3) étaient renommés pour être nés dans cette cité. Cadmus le Phénicien était connu pour avoir fondé Thèbes et aussi pour avoir été le grand-père de Dionysos (Diodorus Siculus 4.2.1, 4.2.2-3 et autres), ainsi que d'être venu de la ville de Thèbes en Égypte (1.23.4). Ces Phéniciens de Thèbes étaient souvent associés avec les Danéens. La pièce d'Euripide, Femmes Phéniciennes, écrite au 5e siècle, parle des femmes de Thèbes et des évènements qui auraient eu lieu longtemps avant la guerre de Troie. Aeschylus (Éschyle) en parle également dans Sept contre Thèbes, la bataille de succession entre les fils d'Oedipe pour le trône de Thèbes, dans laquelle Polynices demande l'aide des Danéens contre son frère Eteocles.
Diodorus Siculus, citant l'historien plus ancien Hecataeus d'Abdera, qui donne une version étrange de l'Exode d'Égypte vue d'une perspective égyptienne, dit : « les étrangers furent conduits hors du pays, et les plus éminents et actifs parmi eux s'organisèrent et, ainsi que certains l'affirment, furent débarqués en Grèce et dans d'autres régions; leurs chefs étaient des hommes connus; parmi eux étaient Danaus et Cadmus. Mais la grande majorité fut conduite dans ce qui est maintenant appelé la Judée … La colonie était dirigée par un homme appelé Moïse, éminent par sa sagesse et son courage ».
Cadmus, appelé « le Phénicien » à travers la littérature grecque classique, fut le fondateur légendaire de Thèbes. Danaus, l' « Égyptien » comme il est usuellement surnommé, était le chef légendaire des Danéens (Danai) qui vinrent en Grèce à partir de l'Égypte, Danéens qui ne pouvaient être qu'une portion de la tribu israélite de Dan (cf. Juges 5:17, Ézéchiel 27:19). Cet événement fut parodié par la suite dans la littérature classique comme la fuite des « filles de Danaus » des « fils d'Aegyptus », un exemple en étant la pièce d'Eschyle, « Vierges Suppliantes ». Le but ici est de démontrer que les Danéens vinrent en Grèce directement d'Égypte, et donc qu'ils ne furent jamais « sous la nuée » dans l'Exode, ayant quitté l'Égypte d'une manière différente.
Les Romains descendaient des Troyens (voir Strabon 5.3.2, 13.1.27 et al.; Diodorus Siculus 7.4.1-4, 7.5 ; l'Énéide de Virgile, ainsi que beaucoup d'autres sources), et leurs pères n'avaient pu se trouver « sous la nuée », car Darda, le fils de Mahol de la tribu de Juda-Zérakh (1 Rois 4:31 ; 1 Chron. 2:6), a du vivre, selon tous les écrits, longtemps avant l'Exode. Darda était le légendaire fondateur de Troie et Homère se réfère constamment aux Troyens comme étant des Dardanites. Chalcol (1 Rois 4:31 – ou Calcol en 1 Chron. 2:6) doit être le Calchas des légendes grecques, fondateur de la Pamphylie (i.e. Hérodote 7.91, Strabon 14.4.3), appelé Chalcad dans Rois (LXX) mais Kalchal dans les Chroniques. Les noms de ces légendes grecques se trouvant dans les Écritures comme étant ceux d'Israélites, comparés à Salomon en sagesse et qui donc ont du être de grands hommes, ce ne doit certainement pas être une coïncidence. Zérakh partit en Égypte sans ses fameux fils, qui ne sont plus mentionnés nulle part dans les écrits bibliques (Gen. 46:12), et Troie était appelé ainsi dans les archives hittites qui existaient deux siècles avant l'Exode. Donc, les Troyens de lignée Zérakh-Juda, ancêtres des Romains, doivent s'être séparés des Israélites longtemps avant cette époque, sans doute avant même que Jacob s'en allât en Égypte.
Les colonisateurs « Phéniciens » plus tardifs dans le pourtour méditerranéen étaient les Israélites des tribus du nord qui naviguèrent à partir de Tyr et Sidon. Ceux-ci ne colonisèrent pas en Grèce ni en Italie mais à Chypre, en Cilicie, à Milet, Carthage, Ibérie et autres terres encore plus loin à l'ouest. Parmi les autres tribus grecques, les Pélagiens se trouvaient en Grèce avant les Danéens, les Éoliens ne sont qu'une division des Danéens et les Ioniens sont les descendants de Japheth. Il n'existe aucun autre candidat que les Doriens en Italie ou en Grèce qui ont pu se trouver « sous la nuée », comme le dit Paul des ancêtres des Corinthiens en 1 Cor. 10:1. Paul devait donc s'adresser, au moins pour la plus grande partie, aux Grecs Doriens.
La caractéristique la plus frappante des lettres de Paul aux Corinthiens sont ses fréquentes admonestations de ne pas commettre la fornication (πορνεία, sexe illicite incluant, mais non limité à, la prostitution et le mixage racial), qui sont trouvés en 1 Cor. 5, 6, 7, 10 et 2 Cor. 12. Les anciens Corinthiens étaient fameux pour leurs fornications, à tel point qu'un mot fut fabriqué, κορινθιαζομαι (korinthiazomai) , signifiant pratiquer la fornication, comme utilisé par Aristophane et d'autres. La ville de Corinthe était fameuse aussi pour son temple d'Aphrodite et ses courtisans, des esclaves qui travaillaient comme prostitués du temple (πόρναι) et qui appartenaient à ce temple.
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