L’alliance Abrahamique

L’alliance abrahamique

E. Raymond Capt

 

Dieu Tout-Puissant dit :

Genèse 17:4--7 : Quant à moi, voici, mon alliance est avec toi, et tu seras père d’une multitude de nations ; et ton nom ne sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham, car je t’ai établi père d’une multitude de nations. Et je te ferai fructifier extrêmement, et je te ferai devenir des nations ; et des rois sortiront de toi. Et j’établirai mon alliance entre moi et toi et ta semence après toi, en leurs générations, pour être une alliance perpétuelle, afin que je sois ton Dieu, à toi et à ta semence après toi.

Notons que cette Alliance était un Contrat Éternel. Concernant cette Alliance, il est dit (en Hébreux 6:13--20) que, parce que Dieu l’avait juré par un serment et parce qu’il était impossible pour Dieu de mentir, l’Alliance est immuable.

L’Alliance était inaltérable et éternelle, ce qui signifie qu’elle doit exister aujourd’hui. Lisez l’entièreté de l’Alliance en Genèse 17 et vous verrez qu’elle ne concerne pas seulement la possession de tout le pays allant de la rivière Euphrate au fleuve Nil mais, couronnant le tout, c’était une Alliance «Pour être ton Dieu, et à ta semence après toi, dans leurs générations, à toujours». Pouvons-nous comprendre ce que cela signifie? Elle n’a pas été révoquée. Maintenant, notez que l’Alliance fut faite non seulement avec Abraham durant toute sa vie, mais aussi avec sa semence pour toujours, à travers Isaac (Gen. 17:8--24 et Romains 9:7--9) et à travers le fils d’Isaac, Jacob. Nous voyons donc l’Alliance Éternelle faite par Dieu Tout-Puissant avec Abraham (Gen. 17:4--8) établie en Isaac (Gen. 26:1--5), ratifiée et confirmée en Jacob (Gen. 35:10--12).

Il faut attirer une attention spéciale sur le fait que l’Alliance était absolument inconditionnelle, inaltérable et inchangeable. Elle ne dépendait pas de ce que feraient ou ne feraient pas les descendants d’Abraham. L’Alliance tient pour toujours sur le serment de Dieu.

Il fut aussi promis à Abraham un nombre immense de descendants. Trois symboles sont utilisés dans la Genèse pour décrire ce nombre :

  1. La poussière de la terre :
    Genèse 13:16 : Et je ferai que ta semence sera comme la poussière de la terre ; en sorte que si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée.
    Genèse 28:14 : Et ta semence sera comme la poussière de la terre ; et tu t’étendras à l’occident, et à l’orient, et au nord, et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta semence.
  2. Les étoiles du ciel :
    Genèse 15:5 : Et il le fit sortir dehors, et dit : Regarde vers les cieux, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : ainsi sera ta semence.
  3. La sable de la mer :
    Genèse 22:17 : Et je multiplierai abondamment ta semence comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta semence possédera la porte de ses ennemis.
    Genèse 32:12 : Et toi, tu as dit : Certes, je te ferai du bien, et je ferai devenir ta semence comme le sable de la mer, qui ne se peut nombrer à cause de son abondance.

Dieu changea plus tard le nom de Jacob en Israël (Gen. 35:10), et donc ses descendants, qui étaient les héritiers de l’alliance furent par après connus sous le nom d’Israël. Jacob eut douze fils, chacun d’eux étant la tête de sa propre famille. Ces familles se développèrent en la nation composée des douze tribus d’Israël (Gen. 35:22).

Jacob, à partir d’ici appelé Israël, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants (Gen. 37:3), et avant qu’Israël meure, Joseph amena ses deux fils vers son père, afin qu’il les bénît. Israël croisa ses bras et, posant ses mains sur leurs têtes, bénit les fils de Joseph — Éphraïm et Manassé. Il dit alors : «Et que mon nom soit leur nom». Son adoption des deux fils de Joseph créa alors une autre tribu, faisant un total de treize. Bien que Joseph ne fut pas content que la main droite de son père fut posée sur la tête d’Éphraïm, le plus jeune des frères, Israël refusa de décroiser ses bras, et donc Éphraïm passa avant Manassé (Gen. 48:16--20). Manassé devint donc la treizième tribu et reçut la promesse de devenir une grande nation. À Éphraïm, il fut donné la promesse de devenir une compagnie de nations (verset 48).

Une grande partie de l’histoire des treize tribus d’Israël doit, c’est nécessaire, être présentée ici : le récit dramatique de leur séjour dans le pays d’Égypte pendant environ quatre cents ans, leur grande délivrance par la main de Dieu de ce pays et la délivrance plus grande encore au bord de la Mer Rouge, lorsque Dieu permit à Son peuple de traverser la mer en sécurité, retenant les eaux tandis que Son peuple traversait, et enfin la destruction des poursuivants égyptiens. Tout cela se trouve en Exode 14:21--30. Les chapitres 15 à 18 racontent les quarante années de leur traversée du désert.

Finalement, au Mont Sinaï, Dieu donna à Son peuple un code de Lois, de Statuts, de Jugements, de Commandements et d’Ordonnances (ces dernières cessant avec la crucifixion et la résurrection de Jésus Christ), par lesquels Son Royaume sur Terre serait administré (Exode, chapitres 19 à 40, ainsi que les livres du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome). Ces Lois couvraient chaque phase de la vie, à la fois nationale et individuelle : sociale, financière, économique, ecclésiastique, agricole, diététique et personnelle.

L’obéissance à ces Lois sur la promesse et l’assurance de Dieu résultera en un bonheur parfait et en la libération de toute maladie. Concernant ces Lois, le Psalmiste écrivit : «La loi du Seigneur est parfaite» (Ps. 19:7).

Le peuple, au Mont Sinaï, entra dans une alliance solennelle avec son Dieu et Roi, car il dit : «Tout ce que le Seigneur a dit, nous le ferons» (Ex. 24:7--8). C’est ce qui est connu comme la première Alliance, ou Alliance Nationale, et elle ne doit pas être confondue avec l’Alliance Abrahamique, qui fut conclue quelques quatre cents ans plus tôt, et qui était inconditionnelle. L’Alliance faite au Mont Sinaï était conditionnelle, elle dépendait de l’obéissance aux Lois, Statuts, Jugements et Commandements de Dieu.

Nous voyons donc Dieu posant devant Son peuple les conditions de cette Alliance Nationale. Si le peuple obéit à Ses Lois, il sera béni dans toutes ses entreprises, béni à la ville comme aux champs, dans les fruits de la terre, dans son bétail et ses troupeaux, assuré d’une victoire certaine contre ses ennemis, et il n’y aura plus de maladie ou de pauvreté parmi eux. Mais, s’il n’obéit pas à ces Lois, alors l’opposé en résultera. Toutes leurs entreprises seront maudites, leurs récoltes seront gâtées, il y aura des maladies dans leur bétail et dans leurs corps, la pauvreté et la maladie les frapperont, leurs ennemis auront le dessus sur eux dans les batailles. Tout cela peut se lire dans le 28e chapitre du Deutéronome et dans le 26e chapitre du Lévitique.

Ici, Dieu avertit Israël que, s’ils persiste à violer continuellement Ses Lois, non seulement des malédictions viendront sur eux, mais Il les punirait pendant sept temps (un temps représentant 360 ans, sept temps valent 2.520 ans), les bannirait du pays de Palestine et les disperserait parmi les païens (comme des brebis égarées — Lév. 26:28--46).

Pendant de longues années, tout alla bien, le peuple obéit aux Lois du royaume et reçut les récompenses promises. Puis ils commencèrent à se lasser et désirèrent être comme les peuples autour d’eux. La première chose qu’ils désirèrent fut un roi terrestre, et Dieu leur déclara que, bien qu’en faisant ainsi ils Le rejetaient, Il leur donnerait la permission d’avoir un roi terrestre (I Sam. 8:7--22). Saül fut appointé comme premier roi d’Israël.

Plus tard, Saül fut déposé à cause de ses péchés, et Dieu Lui-même appointa David (de la tribu de Juda) comme roi sur tout Israël. Dieu établit alors le Trône de David pour toujours (II Sam. 7:11--17 et Ps. 89:3--4), concluant une Alliance Éternelle avec David selon laquelle son trône et sa maison durerait pour toujours et qu’il y aurait à jamais quelqu’un de la lignée de David pour régner sur ce trône sur la Maison d’Israël (Jér. 33:17--26). Le trône durerait aussi longtemps que le Soleil et la Lune dans le ciel (Ps. 89:29--37).

Nous avons donc ici :

  1. L’Alliance Éternelle conclue avec Israël à tout jamais, à travers ses ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob (qui est maintenant appelé Israël),
  2. Le Royaume d’Israël, établi pour toujours,
  3. Le Trône et la Maison de David, établis comme système monarchique sur la Maison d’Israël, à tout jamais.

La Maison d’Israël, le Trône de David et l’Alliance Éternelle doivent donc exister aujourd’hui. Note : le Trône de David était aussi le Trône du Seigneur, le Roi d’Israël :

Luc 1:32--33 : Et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume.

Rappelez-vous : Il n’occupe pas encore ce Trône.

Pour retourner au règne de David, nous constatons qu’il régna pendant sept ans sur la Maison de Juda seule, puis pendant trente-trois ans sur tout Israël (à savoir l’Israël des treize tribus — II Sam. 5:4--5). Durant son règne, tandis qu’Israël obéissait aux Lois de Dieu, la prospérité en résulta. Il est dit de cette époque : «Chaque homme habitera en sécurité sous sa vigne et sous son figuier» (I Rois 4:25). Un ordre social parfait existait là où la justice régnait.

Le Royaume était tellement glorieux et magnifique que des rois et des reines venaient de toutes les parties de la terre pour constater les gloires du Royaume. Hélas, Salomon, à qui le Trône revint après David, tomba dans le péché, emmenant les treize tribus elles aussi dans le péché, et à cause de leurs transgressions, Dieu divisa le Royaume en deux parties (I Rois 11:29--36). Les dix tribus sous la direction d’Éphraïm formèrent le Royaume du Nord d’Israël, avec Samarie comme capitale et Jéroboam comme roi.

Les deux autres tribus de Juda et de Benjamin, ainsi que la majorité de la tribu de Lévi, formèrent ce qui fut dès lors connu sous le nom de Royaume du Sud de Juda, avec sa capitale située à Jérusalem et Roboam comme roi (I Rois 12:16--20). Bien que Juda avait reçu une grande partie de la tribu de Lévi, elle était toujours désignée comme «le royaume aux deux tribus». La tribu de Lévi, n’ayant reçu aucun héritage avec Israël (Deut. 18:1--2) fut répartie parmi toutes les tribus en tant que prêtres. Cela ne voulait pas dire que Lévi n’était plus une tribu à part entière, mais seulement qu’elle n’était pas comptée comme tribu possédant de la terre. Bien que les Écritures par après se réfèrent à «douze tribus», ou aux royaumes des «dix tribus» et des «deux tribus», Manassé continua a être comptée comme la treizième tribu.

Les titres «Maison d’Israël» et «Maison de Juda» sont utilisés pour désigner les deux royaumes, puisque ceux-ci étaient séparés et opposés l’un à l’autre.

Les tribus du «droit de naissance» (ou «droit d’aînesse»), Éphraïm et Manassé, rejoignirent le royaume aux dix tribus, et Juda, à qui revient le Trône et le «Sceptre» par l’Alliance de Dieu avec David, forma l’autre royaume. Le Sceptre et le droit de naissance furent séparés à cette période et en cet endroit. Chacun devint un noyau. Toute la semence d’Abraham, d’Isaac et de Jacob se réunit autour de l’un ou de l’autre.

Le Roi de Juda assembla son armée afin de réunir les deux royaumes par la force, mais Dieu l’interdit, disant qu’Il avait divisé les Royaumes (I rois 12:21--24). Chaque royaume était donc libre et indépendant de l’autre afin d’accomplir la destinée appointée par Dieu, l’un pour accomplir la première alliance que le Seigneur fit avec leur père Abraham, d’obtenir une semence innombrable, se dispersant hors des frontières et devenant de nombreuses nations avec des rois à leur tête, l’autre afin d’accomplir la seconde Alliance, pour apporter le Messie.

Après la division d’Israël en deux royaumes, le peuple tomba de plus en plus profondément dans les transgressions, jusqu’à ce que finalement les avertissements de Dieu, qu’Il leur avait donnés dans le Lévitique 26 -- selon lesquels s’ils persistaient dans leurs péchés, il invoquerait les sept temps de punition et ferait en sorte qu’ils soient chassés de leur pays et dispersés parmi les païens — ces avertissements furent suivis d’effet. Les Assyriens vinrent contre le Royaume du Nord (Israël aux dix tribus), les défirent dans des batailles et les emmenèrent en captivité en Assyrie. Ils furent placés à Khalakh, sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes. Lors d’une invasion finale, tout le Royaume du Nord fut emmené en exil. Les récits de ces invasions peuvent être lus en II Rois 17:6--18 et 18:11--12. Certaines tribus avaient déjà été déportées lors de précédentes invasions assyriennes (II Rois 15:29).

Les cités de Samarie furent alors repeuplées par les Assyriens de captifs venant de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Shepharvaïm (II Rois 17:24). Ces captifs, qui n’étaient pas d’Israël, étaient ces Samaritains dont parle Jésus lorsqu’Il commande à Ses disciples de ne pas entrer dans les villes des Samaritains, mais d’aller plutôt vers les brebis égarées de la Maison d’Israël (Matt. 10:5--6).

Notez que le terme «Maison d’Israël» fut souvent appliqué, après la captivité des deux royaumes, à toutes les treize tribus, collectivement, y compris Juda. Parfois les termes toute la Maison d’Israël, la Maison d’Israël entière ou tout Israël furent utilisés.

Figure cartes/The_Kingdoms_of_Israel_and_Judah__1_2_4152.jpg

Figure 1 

Le Royaume divisé.
Le Royaume du Nord, «Israël», 933--721 av. JC
Le Royaume du Sud, «Juda», 933--606 av. JC

En dépit de ces terribles expériences de la Maison d’Israël, c’est étrange à dire, mais la Maison de Juda n’apprit pas la leçon, n’entendit pas les avertissements. En effet, les Écritures déclarent qu’ils continuèrent à pécher, et ils péchèrent encore plus que le Royaume du Nord (Jér. 3:6--11). Nous constatons donc que la même punition leur est appliquée, commençant par une série d’invasions dirigées par Sennacherib, le roi d’Assyrie (II Rois 18:13), au cours desquelles une grande partie de Juda fut emmenée captive, elle aussi, en Assyrie. Ce fut suivi un peu plus tard par les invasions de Nabuchodonosor (Nebucadnetsar), roi de Babylone. Lors de ces dernières, les captifs de Juda furent emmenés en Babylone, jusqu’à ce qu’ils soient tous enlevés de la Palestine (II Rois 24:1--4 et 24:11--14). La troisième invasion (II Rois 25:1--12), puis l’enlèvement final (II Rois 25:22-26) accomplirent les avertissements de Dieu contre eux, rédigés dans le Lévitique chapitre 26.

C’est ici que les systèmes religieux ne comprennent pas bien les Écritures. Ils déclarent que puisque Dieu a causé l’enlèvement d’Israël de la terre de Palestine, Il les a rejetés pour toujours. En faisant cela, enseignent-ils, Dieu a fait se terminer Son Royaume, établi au Mont Sinaï, et à la place Il a choisi ce qu’ils appellent l’église des Gentils, ou «Israël Spirituel».

Mais Dieu, en contradiction de cette théorie, est fidèle. Il ne peut pas, et ne veut pas mentir, et Il remplira le contrat de Son Alliance Éternelle, qu’Il avait faite avec Abraham et ses descendants, Israël. Car s’Il a rejeté Son peuple pour toujours et que ce dernier n’existe plus, alors Dieu a menti. Il a été infidèle. Il a violé Son Alliance Éternelle avec Son peuple et on ne peut pas Lui faire confiance. Mais nous savons qu’Il ne ment pas et ne peut pas mentir (Héb. 6:18).

Il n’existe aucune preuve dans les Écritures que Dieu a rejeté Son peuple pour toujours. Les preuves que Dieu ne les a jamais rejetés sont trop nombreuses pour être listées ici, mais quelques-unes doivent être mentionnées. Lisez Lévitique 26, où Dieu avertit Israël que le résultat des transgressions continuelles serait une expulsion de leur pays et une dispersion à travers les nations de la terre ; mais au 44e verset, nous avons la déclaration formelle de Dieu que, même quand ils se trouveraient entre les mains de leurs ennemis, Il ne les rejeterait pas. Même avec tous leurs péchés, Il ne violerait pas Son Alliance avec eux. Cela est répété en Deut. 4:26--31.

De nouveau, en Ésaïe 41:8--9, après que l’entièreté d’Israël ait été dispersée, Dieu dit qu’Il ne les a pas rejetés. Puis, dans le dernier livre de l’Ancien Testament, dans Malachie 3:6, Dieu dit à Israël :

Malachie 3:6 : Je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, fils de Jacob, vous n’êtes pas consumés.

Nous trouvons cela aussi dans le nouveau Testament. Quand le Christ, le Dieu d’Israël, vint sur Terre, Il déclara :

Matthieu 15:24 : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la Maison d’Israël.

Serait-Il venu pour chercher un peuple qui n’existe pas? Au contraire, il est dit de Lui qu’Il vint pour «confirmer les promesses faites aux pères» (Rom. 15:8).

De même, Paul, en réponse à la question : «Dieu a-t-il rejeté Son peuple?», déclare en termes clairs : «Dieu n’a pas rejeté Son peuple» (Rom. 11:1--2). L’épître de Jacques est adressé aux «douze tribus qui sont dans la dispersion». Pierre écrivit «à ceux de la dispersion, qui séjournent parmi les nations» (I Pierre 1, 2). Une quantité de passages des Écritures peuvent être trouvés, qui prouvent que Dieu a juré qu’Il ne les rejeterait jamais et qu’Il ne briserait pas Son Alliance Éternelle avec eux.

Notre Seigneur Jésus Christ, Paul, Pierre, Jacques et les prophètes, tous déclarent qu’ils ne sont pas rejetés ; mais les religions organisées enseignent que Dieu les a rejetés pour toujours, annulant ainsi Son Alliance Éternelle avec eux. Qui allez-vous croire? Si vous croyez vraiment Dieu, alors il ne peut y avoir qu’une seule réponse, et elle est donnée par Paul : «Dieu n’a pas rejeté Son peuple».

Que sont-ils donc devenus? La réponse à cette question prendrait beaucoup de place, même en présentant simplement les nombreux passages des Écritures qui en parlent. Nous allons donc en présenter quelques-uns.

Nous commencerons par le prophète Jérémie :

Jérémie 31:10 : Nations, écoutez la parole de l’Éternel, et annoncez-la aux îles éloignées, et dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera et le gardera comme un berger son troupeau.

C’est une promesse faite par Dieu à Israël après leur dispersion ; c’est confirmé une fois de plus en Jér. 32:37--44, puis en Ésaïe 43:5--6, adressé à l’Israël dispersée. En Jérémie 18, Dieu déclare au prophète que, exactement comme le vase d’argile fut gâté entre les mains du potier, mais repris une seconde fois et moulé à nouveau pour en faire un vase parfait, de même ferait-Il avec la Maison d’Israël. En Jér. 46:27, Dieu dit à Israël qu’Il la sauverait d’un pays lointain, avec sa semence, et en Ézéchiel 20:34, Dieu promet de rassembler Israël à partir des contrées où elle fut dispersée.

En Amos 9:9, Dieu déclare que, quoiqu’Il tamiserait Israël parmi les nations «comme on secoue le grain dans un crible», pas un grain ne tomberait sur le sol. Puis, dans les versets 14 et 15, Il promet de nouveau de les ramener sur leur propre terre dans un temps appointé, où « ils ne seront plus arrachés de dessus leur terre que je leur ai donnée».

Israël devait être divorcée de la Loi Mosaïque et son identité temporairement perdue pour l’Histoire, mais elle serait connue de Dieu. Il y aurait une Nouvelle Alliance, dans le Christ, afin de jouir du droit de naissance d’Israël dans le pays «appointé» :

II Samuel 7:10 : Et j’ai établi un lieu à mon peuple, à Israël, et je le planterai, et il habitera chez lui et ne bougera plus ; et les fils d’iniquité ne l’affligeront plus comme au commencement, et depuis le jour où j’ai établi des juges sur mon peuple Israël.

Étant donné que les fils d’Israël se trouvaient en Palestine à cette époque, il s’ensuit que le lieu appointé doit se trouver ailleurs.

En Ézéchiel 34:1--16, Dieu voit Son troupeau, Son peuple Israël «dispersé sur toute la face de la terre», comme des moutons égarés sans berger, et au verset 11 :

Ézéchiel 34:11 : Car, ainsi dit le Seigneur, l’Éternel, Me voici, moi, et je rechercherai mes brebis, et j’en prendrai soin. Comme un berger prend soin de son troupeau au jour où il est au milieu de ses brebis dispersées, ainsi je prendrai soin de mes brebis, et je les sauverai de tous les lieux où elles ont été dispersées au jour de la nuée et de l’obscurité profonde.

Ici, Dieu dit que Lui-même viendra et les recherchera comme un berger recherche son troupeau égaré (Jér. 31:10), et lorsque le Christ vint sur Terre, Il dit : «Moi et le Père, nous sommes un» (Jean 10:30). Timothée comprit ce grand mystère et déclara que «Dieu fut manifesté dans la chair, a été justifié dans l’Esprit, a été vu des anges, a été prêché aux nations, a été cru dans le monde, a été reçu dans la gloire». Cela se réfère clairement au Christ, de qui les prophètes prédirent : «Il sera appelé Fils de Dieu». Matthieu comprenait également ce que le prophète Ésaïe disait du Seigneur : «Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel», lorsqu’il dit : «Emmanuel, qui, étant interprété, est : Dieu est avec nous» (Matt. 1:23). Ésaïe donna aussi comme nom à l’enfant, parmi d’autres, «Le Père Éternel» (Ésaïe 9:6).

Christ déclare alors ouvertement : «Je ne suis envoyé que vers les brebis de la Maison d’Israël» (Matt. 15:24) ; «Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis» (Jean 10:11) ; «Le fils de l’homme est venu pour sauver ce qui était perdu» (Matt. 18:11). Il commissionna Ses disciples : «Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie». Une étude des épîtres prouvera bientôt qu’ils trouvèrent Israël lorsqu’ils furent dispersés dans toute l’Europe Occidentale, dans une partie de l’Asie, dans les îles de la mer ainsi qu’au nord et à l’ouest de la Palestine.

Alors, quel est l’objectif du rassemblement d’Israël? La réponse des Écritures est que Dieu peut garder Son Alliance Éternelle avec Israël, Alliance faite à travers leurs ancêtres Abraham, Isaac et Jacob. Il va donc restaurer Son Royaume sur la Terre avec les fils d’Israël pour sujets, à nouveau.

Lisez ce que les prophètes disent sur le sujet du rassemblement d’Israël. Ésaïe, à partir du chapitre 40 jusqu’à la fin, est rempli des promesses de Dieu envers Israël dans les Îles de la mer (le lieu de Son Royaume sur Terre, après que celui-ci fut enlevé de Palestine, jusqu’au retour final dans la Nouvelle Jérusalem). Lors de la seconde venue du Christ, Il prendra possession du Trône (Luc 1:32). Jérémie nous apprend beaucoup de choses concernant les promesses de la restauration d’Israël et de Juda ; voir Jér. chap. 30, 31 et 32. Ézéchiel, du 36e au 39e chapitre, nous donne le plan, ou le modèle, de la restauration du Royaume. En Ézéchiel 37:16--17, le royaume divisé, désigné par les «bâtons» de Juda et d’Éphraïm, est joint à nouveau, en un seul «bâton». Dieu explique clairement la signification de ceci dans le verset 22 : le royaume divisé redeviendra un unique royaume, ou nation, avec un seul roi. Et les prophètes Zacharie et Joël nous parlent du royaume restauré.

Au chapitre 23 de Jérémie, Dieu prononce une malédiction sur les faux pasteurs qui ont détruit et dispersé Son troupeau. Au verset 3, cependant, se trouve la promesse selon laquelle Il rassemblera Ses brebis d’où il les a dispersées et les ramènera une fois encore à leur bercail :

Jérémie 23:4--5 : Et je susciterai sur eux des pasteurs qui les paîtront ; et ils ne craindront plus, et ne seront plus effrayés, et il n’en manquera aucun, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, et je susciterai à David un Germe juste ; et il régnera en roi, et prospérera, et exercera le jugement et la justice dans le pays.

Qui est ce nouveau roi? Personne d’autre que Jésus Christ, le Dieu vivant :

Jérémie 23:6 : Dans ses jours Juda sera sauvé et Israël demeurera en sécurité ; et c’est ici le nom dont on l’appellera : L’Éternel notre justice.

Oui, Jésus Christ «le Roi». Souvenez-vous de Luc 1:32--33 :

Luc 1:32--33 : Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-haut ; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; et il régnera sur la maison de Jacob à toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume.

Et Ésaïe 9:6--7 :

Ésaïe 9:6--7 : Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule ; et on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père Éternel, Prince de paix. À l’accroissement de son empire, et à la paix, il n’y aura pas de fin, sur le trône de David et dans son royaume, pour l’établir et le soutenir en jugement et en justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela.

Oui, le Christ ressuscité reviendra pour prendre possession du Trône de David et pour régner sur la Maison de Jacob pour toujours, avec les treize tribus restaurées.

Ce fut rendu possible lorsque Israël fut rachetée sans argent, après avoir été vendue pour rien. Ésaïe 52:3 ainsi que le chapitre 23 nous parle du Rédempteur et du prix terrible qu’Il devra payer afin de racheter Son peuple de leurs péchés, jusqu’à l’aspersion de Son sang précieux là-bas, au Calvaire, pour faire propitiation pour Son peuple.

Ésaïe 53:5 : Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris.

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Figure 2 Guerriers Assyriens

 

Oui, Jésus le Christ, le Berger de Son troupeau, vint pour chercher et sauver les brebis perdues de la Maison d’Israël, et pour donner Sa vie pour Son troupeau. Sur la croix du Calvaire, Il les racheta et les sauva de leurs péchés, mais Il ressuscita le troisième jour, en triomphe sur la mort. Par cela, Il ouvrit la voie de la vie éternelle pour tous ceux qui croiraient en Son nom. Il monta au ciel «jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds» (Héb. 10:13). Quand Il reviendra, Il prendra possession du Trône de David et régnera sur la Maison de Jacob pour toujours.

Cette merveilleuse promesse de la restauration d’Israël et de Juda sera précédée d’un grand nettoyage, et Dieu Lui-même a entrepris de faire cela. Dieu nous en donne les détails en Ézéch. 36:16--38 et vous noterez, aux versets 22 et 32, que Dieu déclare qu’Il ne le fait pas par égard à Israël mais en égard à Son Saint Nom, et au verset 37, Il dit ces mots : «Ainsi dit le Seigneur l’Éternel : Encore en ceci je serai recherché par la maison d’Israël, pour le leur faire ». Puis Israël sera enfin prête pour recevoir son Roi.

Retournons au rassemblement d’Israël dans un nouveau pays, comme prophétisé par Jérémie :

Jérémie 23:3 : Et moi, je rassemblerai le reste de mon troupeau de tous les pays où je les aurai chassés, et je les ferai retourner à leurs pâturages, et ils fructifieront et ils multiplieront.

et :

Jérémie 23:8 : Mais, l’Éternel est vivant, qui a fait monter et qui a ramené la semence de la maison d’Israël du pays du nord, et de tous les pays où je les avais chassés ; et ils habiteront en leurs terres.

Ce processus commença avec la chute de l’Empire Assyrien, lorsque des portions des tribus commencèrent à traverser l’Europe vers les Îles de la Mer. Beaucoup d’entre eux se trouvaient encore dans les contrées de leur captivité, même au temps du Christ. À l’époque des apôtres, quand, sur le commandement du Christ :

Matthieu10:5--6 : Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et n’entrez dans aucune ville de Samaritains ; mais allez plutôt vers les brebis égarées de la maison d’Israël.

Ils allèrent dans ces régions, recherchant les «brebis perdues», les tribus exilées. Ce fut l’accomplissement des prophéties :

II Samuel 14:14 : Mais il a la pensée que celui qui est chassé ne demeure plus chassé loin de lui.

Obéissant aux Écritures, les apôtres allèrent dans les cités des Mèdes, en Galatie, à Halah, en Pamphylie, en Cappadoce et dans la région de la Mer Euxine.

De ces régions en Médie et du nord de la Mésopotamie, les Israélites furent pris (entre 745 et 700 av. JC) et devinrent les dites Tribus Perdues d’Israël. Après un laps de temps de plus de 2.500 ans, on pourrait penser que tous les espoirs de retracer les Israélites se sont perdus dans les brumes de l’antiquité. Cependant, les archéologues ont mis au jour et publié, depuis environ un siècle, les archives originelles des Assyriens qui emmenèrent captifs les Israélites, et ce sont ces archives qui ont permis de trouver des réponses à des énigmes vitales. Ces réponses, sous la forme de tablettes d’argile rédigées dans une écriture cunéiforme, identifient les Israélites avec ceux qui étaient nommés, en Assyrien, «Gimira». Les tablettes racontent également leurs migrations hors d’Asie Mineure.

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Figure 3 

732--700 av. JC : Israël emmenée en exil par les Assyriens qui les appelaient Khumri, terme plus tard corrompu en Gimira.

 

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Figure 4 Exilés Israélites

 

Les archives assyriennes révèlent un groupe de Gimira (Israélites) s’étant échappés vers les rives de la Mer Noire durant la seconde année du règne de Assarhaddon, en 679 av. JC. Après avoir atteint la Lydie et s’être installés là pendant une courte période, les Israélites traversèrent la Mer Noire pour se diriger vers la région des Carpathes, appelée dans le livre de II Esdras «Ar-sareth», ou «Montagnes de Sereth». Les Grecs appelaient ces Gimira «Kimmerioi», terme traduit en français par «Cimmériens». Il est également mentionné en II Esdras 13:40--44 que certaines tribus d’Israël s’échappèrent dans les montagnes d’Asie Mineure par les gorges du haut Euphrate.

Le corps principal d’Israël, qui ne s’était pas échappé de l’Assyrie, fut plus tard autorisé à établir des colonies en Sacasene et en Bactriane. Ces colonies furent d’abord appelées «Gimira», mais plus tard «Iskuza» par les Assyriens. Après la chute de la capitale assyrienne Ninive en 612 av. JC par les Mèdes et les Babyloniens, les colonies de Gimira furent chassées hors de Médie. La colonie de Sacasene passa par la passe de Dariel, dans les montagnes du Caucase et occupa les régions des steppes au sud de la Russie. La colonie de Bactriane fit retraite en traversant la rivière Jaxartes à l’est, en l’Asie Centrale, certains allant aussi loin que les frontières de la Chine.

Une inscription gravée dans le rocher de Béhistun, en Perse septentrionale, montre que l’équivalent perse pour Gimira était Sakka, terme probablement dérivé de Isaaca, ou «maison d’Isaac», le nom par lequel les Israélites se faisaient appeler (Amos 7:9, 16). D’anciens historiens nous disent que le peuple que les Grecs appelaient «Scythes» étaient appelés «Sacæ» ou «Sakka» par les Perses. Les Grecs obtinrent le terme «Scythe» de l’assyrien «Iskuza», qui est probablement dérivé de «Isaac».

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Figure 5 

710--590 av. JC : Les Israélites, appelés Gimira par les Assyriens et Cimmériens par les Grecs, établirent un règne de terreur en Asie Mineure. Ils migrèrent finalement en Europe vers une contrée qu’ils appelèrent Arsareth (II Esdras 13:40--44).

 

Durant le cinquième siècle avant JC, les Israélites Scythes commencèrent à se déplacer en traversant les rivières Don et Dniepr, entrant ainsi en collision avec les Israélites Cimmériens qui avaient migré plus tôt tout autour de l’ouest de la Mer Noire. La connaissance de leur parenté ayant été perdue durant les siècles de séparation, des batailles s’ensuivirent, forçant les Cimmériens à aller vers l’ouest. Certains se dirigèrent vers le nord-ouest, dans les régions très peu habitées de la Baltique, où ils devinrent connus plus tard des Romains par le nom de «Cimbri». Le corps principal des Cimmériens migra en bandes dispersées le long du fleuve Danube, finissant par arriver près de sa source en Allemagne du sud vers 600--500 av. JC. Là-bas, ils devinrent connus sous le nom de «Celtes» et «Gaules». Ils donnèrent au bas Danube le nom celtique de «Ister», ce qui signifie «faible hauteur».

Vers 390 av. JC, certains des Israélites Cimmériens envahirent l’Italie et pillèrent Rome. Vers 280 av. JC, d’autres envahirent la Grèce, et lorsqu’ils migrèrent vers l’Asie Mineure, ils furent appelés «Galates» par les Grecs. Cependant, la plupart d’entre eux se dispersèrent vers l’ouest et le nord, à travers la France, et commencèrent à traverser la Manche, vers les Îles Britanniques.

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Figure 6 

650--600 av. JC : Les Israélites, en Médie, devinrent connus sous le nom de Scythes.

 

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Figure 7 Scythes

 

Du cinquième au quatrième siècle avant JC, les Israélites Scythes s’établirent au sud de la Russie et formèrent le grand et prospère royaume de Scythie. Ils entreprirent des relations commerciales importantes avec les Grecs en leur vendant du grain. Vers la fin du troisième siècle, cependant, un peuple non-Israélite, les Sarmates, pénétrèrent en Russie du sud par l’est. À la fin du second siècle, ils occupaient les régions des Carpathes et du Danube. Seules deux petites poches de Scythes furent laissées sur les bords de la Mer Noire : une en Crimée et l’autre au sud du delta du Danube. Coincés entre les Sarmates et les Celtes, le corps principal des Scythes fut forcé de se diriger vers le nord-ouest, où ils furent plus tard signalés par les Romains comme occupant la côte sud de la Baltique et des mers nordiques.

Du fait de l’arrivée des Sarmates en Scythie, au sud de la Russie, il y eut une certaine tendance à les confondre avec les Scythes, mais les Romains introduisirent le terme «Germain» pour les vrais Scythes (germanus étant le terme latin pour authentique) et, excepté pour les tribus excentrées, le nom Scythe fut abandonné en faveur des termes Germains et Sarmates. Néanmoins, la contrée au sud de la Baltique et à l’est de la Mer du Nord était toujours appelée Scythie et, aussi tardivement que 800 après JC, l’ancien historien gallois Nennius appelait le foyer des Anglo-Saxons «Scythie».

Il est bien connu que les Anglo-Saxons qui parvinrent en Grande-Bretagne étaient appelés Germains par les Romains et que les Normands, les derniers arrivants en 1066 ap. JC, étaient de la même souche.

Comme les Scythes étaient chassés vers l’ouest par les Sarmates, ils forcèrent à leur tour les Cimbri (Cimbres) à traverser le Rhin vers la France. Les Cimbres, à la recherche d’une terre, errèrent et pillèrent aussi loin que l’Espagne et l’Italie, mais ils furent presque entièrement décimés dans des batailles contre les Romains. Un groupe atteignit le nord de la Grande-Bretagne, par bateau, et devint connu sous le nom de «Pictes».

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Figure 8 

600--500 av. JC : Après l’effondrement de leur allié assyrien, les Scythes furent chassés par les Mèdes vers le nord, à travers le Caucase, et ils s’établirent au sud de la Russie.

 

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Figure 9 

650--500 av. JC : Les Cimmériens, en Europe, remontèrent le Danube et devinrent connus sous le nom de Celtes.
525--300 av. JC : D’autres, chassés du sud de la Russie par les Scythes, allèrent vers le nord-ouest, entre l’Oder et la Vistule, jusqu’à la Baltique, où ils devinrent connus sous le nom de Cimbri.

 

Entre 400 et 100 avant JC, les Celtes continuèrent à se répandre en Grande-Bretagne pour former le substrat de la race britannique. Un groupe, qui se trouvait en Espagne, les Ibères (le nom gaélique pour Hébreux), se déplaça vers l’Irlande et ils devinrent les «Scots», nommant l’île «Hibernia», nom qui existe toujours. Certains Celtes restèrent en Espagne et devinrent connus sous le nom de «Basques» ; d’autres, en France, devinrent connus sous le nom de «Bretons».

Durant les siècles qui succédèrent, les Scythes Germains se divisèrent en beaucoup de tribus, peut-être, dans certains cas, pour reformer leur ancienne famille tribale israélite. L’un de ces groupe s’installa autour des côtes de la Mer Baltique en devint les «Goths». D’autres devinrent les Angles, les Saxons, les Jutes, les Danois et les Vikings, pour n’en nommer que quelques-uns. Plus tard, d’autres tribus germaniques s’établirent dans les terres laissées vacantes par les Celtes et devinrent les nations gothiques des Vandales, Lombards, Francs, Burgondes et Ostrogoths.

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Figure 10 

400--100 av. JC : L’expansion celte à partir de l’Europe Centrale : certains attaquèrent Rome en 390 av. JC et s’établirent pendant 200 ans au nord de l’Italie. D’autres, connus sous le nom de Galates, après avoir envahi la Grèce en 279 av. JC, migrèrent vers l’Asie Mineure. La plupart d’entre eux se dirigèrent vers l’ouest, vers la France et plus tard vers la Grande-Bretagne.

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Figure 11 

250--100 av. JC : Le sud de la Russie fut envahi à partir de l’est par les Sarmates, qui chassèrent les Scythes vers le nord-ouest, à travers la Pologne et l’Allemagne.

 

Figure illustrations/Hallstatt proto-Celts.pngLes tribus, en migrant vers l’ouest, se mélangèrent avec un grand nombre d’Israélites qui avaient quitté leur foyer longtemps avant les captivités. Ils avaient migré à cause de la surpopulation de leur foyer originel, et plus tard par crainte de l’Empire Assyrien qui montait alors en puissance. Le peuple de Dan était un peuple d’explorateurs et il colonisa de nouveaux territoires. Des siècles avant les captivités, ils fondèrent des colonies en Grèce, qui attirèrent des migrants des autres tribus. La Bible parle de Zabulon et de Nephtali comme étant de grands guerriers. Les blonds Hellènes (les anciens Grecs) étaient renommés pour leurs corps puissants et sains. Ce ne fut que bien plus tard, quand la Grèce ramena des esclaves à peau sombre et qu’ils se marièrent avec eux, que le Grec moderne, à peau olivâtre ou plus sombre et à cheveux noirs apparut. La Troie originelle fut fondée par des Hébreux qui venaient d’Égypte avant l’Exode (1453 av. JC). De Troie vinrent les Romains, qui colonisèrent l’Italie.

 

Figure 12 Chefs de tribus proto-Celtes de la culture Hallstatt

 

Les Israélites, lorsqu’ils atteignirent les «Îles de l’Ouest», constatèrent que les descendants du fils de Juda, Zérakh (Les descendants de Zérakh qui ne pénétrèrent jamais en Palestine) les avaient précédés. L’arrivée authentifiée dans les Îles de Brutus le Troyen en 1103 av. JC, et la fondation de l’ancienne cité de Londres, qui fut originellement appelée Nouvelle Troie, est de la branche de Juda. Eux aussi avaient précédemment absorbé des peuples connus comme étant les anciens Aryens-Phéniciens, qui avaient colonisé les îles un millier d’années auparavant, sous la direction de Hu Gadam. À part leurs monuments de pierre (parmi lesquels Stonehenge et Avebury) et leurs noms, nous ne possédons que des récits traditionnels en ce qui les concerne.

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Figure 13 

450--1100 ap. JC : Les Saxons, de 450 à 600 ap. JC. D’autres, après avoir traversé le Jutland vers le nord, furent connus sous le nom de Danois et de Vikings. Certains d’entre eux allèrent directement en Angleterre, mais d’autres s’établirent pendant une courte période en France et furent appelés Normands.

 

Figure illustrations/viking-women-longhouse.jpgFigure 14 Femmes de l’ère Viking au foyer

 

La similarité entre les groupements de pierre et les alignements astronomiques des monuments trouvés en Grande-Bretagne et ceux des peuples anciens d’Asie est un lien parmi de nombreuses évidences qui furent mises au jour par les archéologues bibliques désirant relier ces anciens Hébreux-Phéniciens à la région d’où la Race Aryenne, ou Blanche, est originaire, près du Plateau du Pamir en Asie Centrale, une contrée satisfaisant la géographie du premier chapitre de la Genèse. Ces anciens Hébreux-Phéniciens étaient référencés par le terme «Tarsis» dans les anciens documents, ainsi que par les Écritures. Ésaïe écrivit :

Ésaïe 60:9 : Car les îles s’attendront à moi, et les navires de Tarsis viennent les premiers, pour apporter tes fils de loin.

Et aussi :

Ésaïe 66:19 : Et j’enverrai les réchappés d’entre eux vers les nations : à Tarsis, à Pul, et à Lud [Lud était un ancien nom de Londres], qui bandent l’arc ; à Tubal et à Javan, aux îles lointaines.

Ézéchiel écrivit aussi sur les «marchands de Tarsis» (Ézéch. 38:13).

Retournant aux avertissements de Dieu sur les sept temps de punition que rencontrerait Israël si elle persistait dans ses voies transgressives, il est logique d’assumer que la date du commencement de cette période de punition est celle de l’expulsion d’Israël de son foyer natal en Palestine.

Une étude des dates où les différentes tribus furent emmenées en captivité montrera qu’elles ne furent pas toutes emmenées en une fois. En fait, de nombreuses années de différence existent entre ces diverses captivités. La période de punition de 2.520 ans doit donc commencer à une date différente pour chaque tribu d’Israël. Lorsqu’une telle date est disponible, on peut établir la date de fin de la période de punition. Toutes les dates de début ne peuvent pas être certifiées ; cependant, dans les cas où une date peut l’être, lorsque nous additionnons 2.520 années à la date de début de captivité d’une tribu, nous arrivons à la date de fondation d’une nation indépendante ou d’un royaume.

La première tribu à avoir été conquise par les Assyriens fut Manassé, en 745 av. JC. Exactement 2.520 ans plus tard, l’Amérique devint une nation, le 4 juillet 1776. Dans le cas d’Éphraïm, nous commençons à la date de 721 av. JC, lorsque Samarie, la capitale du royaume du nord, tomba aux mains des Assyriens. Exactement 2.520 ans plus tard, la Grande-Bretagne devint un Commonwealth (1er janvier 1881). La dernière tribu à aller en captivité fut Benjamin. Rappelez-vous que Benjamin était «prêté comme une lumière à Juda», de manière à ce qu’il soit un porteur de lumière devant Juda à toute époque. Étant donné que leur captivité débuta plus tard que toutes les autres tribus, nous devons nous attendre à ce qu’elle finisse plus tard, ce qui est bien le cas.

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Figure 15 537 après JC : Les Ostrogoths attaquent Rome

 

Le grand pyramidologiste et chronologiste biblique, le Docteur Adam Rutherford, F.R.G.S., déclara à la nation islandaise, il y a bien des années, qu’un certain jour d’une certaine année, elle deviendrait une nation indépendante. Les Islandais se moquèrent de lui et déclarèrent que cela serait impossible, puisqu’ils étaient sous le contrôle du Danemark. Exactement 2.520 ans après l’exil de Benjamin, l’Islande devint une nation indépendante. Lorsqu’il fut invité par le Parlement Islandais pour leur parler, après leur indépendance, le Docteur Rutherford leur rappela sa prédiction, et beaucoup de membres du Parlement reconnurent qu’ils étaient de la tribu de Benjamin.

Il est difficile de déterminer avec certitude quelle nation moderne — Anglo-Saxons, Scandinaves, Lombards, Germains, Celtes — correspond à telle ou telle tribu d’Israël. Il y a eu beaucoup de mélanges entre les différentes tribus dans leurs migrations vers l’ouest. Dans le plan divin pour les âges, ces tribus devinrent progressivement «beaucoup de nations» en Europe et une «compagnie de nations» (le Commonwealth de Grande-Bretagne), avec des colonies et des nations filles. Aujourd’hui, certaines nations européennes et scandinaves paraissent posséder certaines caractéristiques de tribu individuelle d’Israël, ce qui pourrait bien indiquer que le peuple de ces nations appartient de façon prédominante à cette tribu particulière (par exemple, le Danemark — Dan ; la hollande — Zabulon ; l’Allemagne (en partie) — Juda). La Grande-Bretagne, bien qu’elle puisse être identifiée avec Éphraïm, contient une large infusion de Juda, ainsi que d’autres tribus. L’Amérique, possédant les «marques de naissance» de Joseph, ne peut être identifiée qu’à Manassé (la treizième tribu) ; cependant, elle est de nos jours peuplée d’un rassemblement de toutes les autres tribus d’Israël. C’est un accomplissement de la prophétie de Jérémie :

Jérémie 3:18 : En ces jours-là, la maison de Juda [tribus du royaume du sud] marchera avec la maison d’Israël [tribus du royaume du nord] ; et ils viendront ensemble du pays du nord au pays que j’ai donné en héritage à vos pères [pays appointé — II Sam. 7:10].

 

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Figure 16 Ancien village germain

 

 Ézéchiel prophétisa aussi le rassemblement d’Israël et de Juda en une seule nation :

 

Ézéchiel 37:19--22 : Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Voici je prendrai le bois de Joseph, qui est dans la main d’Éphraïm, et les tribus d’Israël ; ses compagnons ; et je les mettrai sur celui-ci, savoir sur le bois de Juda, et je les ferai être un seul bois, et ils seront un dans ma main … Ainsi dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, je prendrai les fils d’Israël d’entre les nations où ils sont allés, et je les rassemblerai de toutes parts, et je les ferai entrer dans leur terre ; et je les ferai être une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël : un seul roi sera leur roi à tous ; et ils ne seront plus deux nations, et ils ne seront plus divisés en deux royaumes.

Nous avons très peu parlé jusqu’ici de la portion d’Israël restante en Palestine et du restant du Royaume du sud de Juda après leur expulsion du Royaume du nord d’Israël (avec une grande partie de Juda) lors de la captivité assyrienne.

Josèphe rapporte que la portion de la nation de Juda emmenée à Babylone par le roi Nabuchodonosor se composait d’un million et demi de personnes (Néhémie chapitre 7). Soixante-dix ans plus tard, lorsque Juda fut autorisé à retourner dans son foyer natal, bien que toujours sujets, seuls quelques 42.000 personnes (Néh. 7:66) retournèrent à Jérusalem, rebâtirent le temple et recomposèrent une nation, qui fut plus tard appelée la nation des Juifs. Tandis qu’ils étaient à Babylone, beaucoup, parmi les 42.000, se marièrent avec des Babyloniens et adoptèrent leurs systèmes financier, politique et ecclésiastique.

Josèphe rapporte également que beaucoup de non-Israélites se joignirent aux Judaïtes qui retournaient. Plus tard, le Christ identifia ces gens, aussi appelés Juifs, comme ne faisant pas partie de la Galilée (Jean 7:1--13), n’étant pas d’Abraham ni de Dieu (Jean 8:39--47) et n’étant pas de Son troupeau (Jean 10:26--30). Ces Juifs témoignèrent eux-mêmes ne pas faire partie d’Israël par leur réponse aux paroles du Christ : «la vérité vous rendra libres», en répondant «nous ne fûment jamais dans la servitude de personne» (Jean 8:33). Tous les étudiants de la Bible savent que toutes les tribus d’Israël furent dans la captivité en Égypte (Deut. 5:6).

Ce fut ce restant mêlé de Juda, retournant de la captivité babylonienne à l’époque d’Esdras et de Néhémie, qui devint connu comme la nation des Juifs, un nom qui n’avait jamais été appliqué à la nation de Juda avant cette captivité. Inclus dans cette nation se trouvaient des Édomites (que les Grecs appelaient Iduméens) qui avaient occupé Jérusalem pendant la captivité. Le roi Hérode «le Grand» en était un exemple, car il était d’origine iduméenne et, donc, pas un Israélite. Le roi Hérode fit remplir les rangs des Sadducéens par des hommes de sa propre race. Ceci explique pourquoi les Sadducéens ne croyaient pas dans la résurrection et affirmaient qu’il n’existe pas d’ange ni d’esprit (Actes 23:8).

Du temps du Christ, un mélange continuel avec des Amoréens, des Philistins, des Cananéens, des Babyloniens et des Hittites résulta en une nation racialement mixée. De l’infusion hittite vint le fameux «nez juif» (Hammonds World Atlas 1954 — page 266). La juiverie moderne inclut un mélange supplémentaire Turco-Mongol (royaume khazar de Russie) qui adoptèrent le Judaïsme durant les 8e et 9e siècles de notre ère. Il est évident que parmi ces gens mêlés en Judée du temps du Christ se trouvaient des descendants littéraux de Caïn, car le Christ dit de ces Juifs :

Jean 8:44--47 : Vous, vous avez pour père le diable, et vous voulez faire les convoitises de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui d’entre vous me convainc de péché? Si je dis la vérité, vous, pourquoi ne me croyez-vous pas? Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous, vous n’entendez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu.

Jean 10:26--30 : Mais vous, vous ne croyez pas, car vous n’êtes pas de mes brebis, comme je vous l’ai dit. Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un.

Jean, enregistrant les paroles de Dieu dans la Révélation, écrit :

Révélation 2:9 : Je connais ta tribulation, et ta pauvreté (mais tu es riche), et l’outrage de ceux qui se disent être Juifs ; et ils ne le sont pas, mais ils sont la synagogue de Satan.

et

Révélation 3:9 : Voici, je donne de ceux de la synagogue de Satan qui se disent être Juifs, — et ils ne le sont pas, mais ils mentent ; voici, je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds, et ils connaîtront que moi je t’ai aimé.

Le Christ montre clairement une séparation du peuple de Palestine en deux classes dans la réponse à la question de pourquoi Il parle en paraboles :

Matthieu 13:11 : C’est parce qu’à vous il est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais à eux, il n’est pas donné.

La parabole de l’ivraie (Matt. 13:24--30) pointe de nouveau sur deux classes de gens, et l’explication du Christ (Matt. 13:37--43) identifie une classe (le bon grain) comme les enfants de Dieu, et l’autre classe (l’ivraie) comme les enfants du méchant (le diable).

Il y a aujourd’hui beaucoup de prétendus Juifs ne descendant pas d’Abraham qui proclament être le peuple de Dieu, «Israël», parce que certains d’entre eux sont de Juda. Cependant, être de Juda ne signifie pas nécessairement qu’ils sont toujours Son peuple, car certains de Juda furent séparés des promesses pour Israël. En Jérémie, nous trouvons Dieu montrant au prophète comment Il sépare les mauvaises figues (semence mêlée) des bonnes figues de Juda qui allaient devenir le peuple Chrétien d’aujourd’hui, car c’est uniquement d’eux que Dieu peut dire [A→] [→A] Comparet commet ici une erreur, celle de croire que des « juifs » d’aujourd’hui peuvent être de purs Judaïtes. Il est évident que les anciens Judaïtes qui n’ont pas accepté le Christ il y a 2.000 ans, et qui étaient dans le Judaïsme, se sont depuis longtemps mélangés aux Édomites et autres «races», puisqu’ils ne pouvaient pas vivre parmi les Blancs Chrétiens. (N.D.T.) :

Jérémie 24:7 : Et je leur donnerai un cœur pour me connaître, car moi je suis l’Éternel ; et ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu ; car ils retourneront à moi de tout leur cœur.

Des mauvaises figues, Dieu dit :

Jérémie 24:9 : Et je les livrerai pour être chassés çà et là par tous les royaumes de la terre, pour leur malheur, pour être en opprobre et en proverbe, un objet de raillerie et de malédiction, dans tous les lieux où je les chasserai.

Gardez à l’esprit que, bien que des historiens, plus tard, en écrivant sur le peuple de Palestine, se réfèrent à ces gens par le terme collectif de «Juifs», il y avait parmi ceux-ci certaines personnes faisant partie d’autres tribus. Ils étaient revenus afin d’aider à reconstruire le temple avec de nombreux Benjamites, qui avaient été «prêté comme lumière à Juda». Le Christ a choisi tous Ses disciples, sauf un, parmi Benjamin. Nous trouvons donc le mot «Juif» appliqué à plus d’une sorte de gens. Cela a causé beaucoup de confusion dans notre compréhension des Écritures se rapportant aux Juifs.

Pour ajouter encore à la confusion, les traducteurs des Écritures ont souvent traduit le mot «Juif» à partir de mots comme «Ioudaios» (qui signifie «originaire du pays appelé Judée») et «Ioudaismos» (qui signifie Judaïsme, à savoir l’acceptation de la foi et des usages juifs). Les Écritures se réfère à ceux qui «devinrent Juifs par peur des Juifs» (Esther 8:17), et même Paul déclare : «Et pour les Juifs, je suis suis devenu comme Juif, afin de gagner les Juifs» (I Cor. 9:20).

Il est très important de comprendre que, dans les Écritures, les termes «Israël», «Juda» et «Juif» ne sont pas synonymes ; il est également très important de comprendre que la Maison d’Israël n’est pas synonyme de la Maison de Juda. Le cours de l’Histoire est tout-à-fait divergent pour les peuples classifiés correctement sous chacun de ces titres. Lorsque Dieu parle en prophétie à la Maison d’Israël ou à la Maison de Juda, Il ne se réfère pas à la «nation juive» moderne d’«Israël».

Les prophètes s’appliquent avec un soin méticuleux quand ils s’adressent à la «Maison d’Israël» et à la «Maison de Juda». Appliquer à une «Maison» une prophétie qui s’applique à l’autre est clairement mésinterpréter le message et mettre de la confusion. En ne traitant pas la Maison d’Israël et la Maison de Juda en tant qu’entités séparées, les livres prophétiques de la Bible peuvent se contredire en apparence. Sans cette distinction, les paroles d’un prophète annulent les paroles d’un autre prophète. Cela fait croire qu’Ésaïe remet en question les prophéties de Jérémie et que Jérémie contredit les déclarations d’Osée. Cela place Joël en opposition à Amos, Sophonie contre Zacharie et Ézéchiel les contredisant tous. Des exemples d’une telle incapacité à comprendre la distinction entre les deux Maisons se trouvent dans les commentaires de la Living Bible qui laisse le chercheur de vérité dans la confusion.

Il est clairement démontré que la Maison d’Israël est séparée de la Maison de Juda dans les prophéties regardant leurs noms futurs respectifs. Sur les Juifs (Juda mélangé), il fut prophétisé :

Ésaïe 65:15 : Et vous laisserez votre nom comme imprécation à mes élus ; car le Seigneur, l’Éternel, te mettra à mort, et appellera ses serviteurs d’un autre nom.

Cette prophétie a été accomplie : les Juifs ont retenu ce nom d’«Israël» pour «un reproche et un proverbe, un objet de raillerie et de malédiction» (Jér. 24:9), tandis que la vraie Israël n’est plus appelée par son ancien nom. En fait, Israël est aveugle quant à son identité. Paul écrivit : «Un aveuglement en partie est sur Israël», et Ésaïe rédigea les paroles divines : «Qui est aveugle, sinon mon serviteur?» (Ésaïe 42:19) et «Et tu seras appelé d’un autre nom, que la bouche du Seigneur désignera» (Ésaïe 62:2).

Dieu explique quel est ce nom :

II Chroniques 7:14 : Et que mon peuple, qui est appelé de mon nom, s’humilie, et prie, et cherche ma face, et revienne de ses mauvaises voies, moi aussi j’écouterai des cieux, et je pardonnerai leur péché, et je guérirai leur pays.

Son peuple est aujourd’hui appelé Chrétiens ; les nations d’Israël sont connues sous le nom de nations Chrétiennes.

Il y a ces gens qui proclament que l’Amérique n’est pas une «nation Chrétienne», car ce serait discriminatoire envers les autres religions. Quoi qu’il en soit, les documents qu’a laissés le groupe d’hommes qui se réunirent à Philadelphie en 1776 — Washington, Franklin, Jefferson -- montrent qu’ils ont établi cette nation sous Dieu (Christ) :

«Les paroles de conclusion de notre hymne national résument le fait que les États-Unis d’Amérique sont nés d’un engagement envers Dieu et Ses principes».

De même, l’Amérique a été déclarée légalement une nation chrétienne de nombreuses fois par la Cour Suprême des États-Unis. En premier, nous avons la déclaration du 29 février 1892, dans un cas impliquant une église et certaines taxes (Holy Trinity Church contre États-Unis, 143 U.S. 471). La plus haute cour du pays, après avoir mentionné diverses circonstances, ajouta les mots suivants :

«Et ces matières, ainsi que bien d’autres, qui peuvent être notifiées, ajoutent un volume de déclarations non officielles à la masse d’énoncés organiques selon lesquels ceci est une Nation Chrétienne».

Qu’il soit bien noté que cette nation n’est pas «anti» quelconque religion et qu’elle n’est pas «hétéro-religieuse» (plusieurs religions). Elle est Chrétienne. Elle reconnaît la vénération de Dieu par le Christ, le Sauveur, l’unique Médiateur entre Dieu et l’homme. En tant que nation chrétienne, elle est généreuse et tolère la liberté de culte. Mais en tant que nation, elle n’est pas simplement «religieuse», elle est Chrétienne.

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Il doit être noté également que tous les cadres de toutes les premières Constitutions des États reconnaissent cette nation comme une nation chrétienne. Ceci fut énoncé clairement par des points tels que : la croyance dans le Christ comme condition pour avoir une position dans le service public, support de taxes et entretien des écoles publiques chrétiennes, reconnaissance du dimanche comme jour du Seigneur et la reconnaissance de la Déité. Ce fut exprimé dans des termes comme «Reconnaissant envers Dieu Tout-Puissant», «Que Dieu me vienne en aide» et «au nom de Dieu, amen». Souvent des références sont faites au Dieu de l’Ancien et du Nouveau Testaments de la Bible.

Les membres de la cour Suprême des États-Unis font leur serment d’investiture avec leur main sur la Bible, le Témoignage de Jésus Christ, reconnaissant par là que Son autorité est plus grande que la leur. Washington, quand on lui offrit une couronne pour établir cette nation en tant que monarchie, déclara : «L’Amérique a déjà un Roi. Dieu est notre Roi». Qui était le Roi d’Israël? Dieu était le Roi d’Israël, et Il n’était le Roi d’aucune autre nation, seulement d’Israël.

Retournant à l’établissement des premières colonies, nous trouvons qu’en 1696, le Roi Jacques Ier d’Angleterre fit publier la première Charte, qui commence par ces mots :

«Nous recommandons grandement et acceptons gracieusement leurs désirs d’avancement d’une œuvre si noble, qui peut être la providence de Dieu Tout-Puissant tendant à la gloire de Sa Divine Majesté, en propageant la religion chrétienne chez de tels peuples qui vivent encore dans les ténèbres et une ignorance misérable de la vraie connaissance et vénération de Dieu».

Des chartes subséquentes furent publiées en 1609 et en 1611, contenant la même référence religieuse. Les pères pèlerins qui risquèrent leurs vies en traversant la mer le firent «pour le gloire de Dieu et l’avancement de la foi chrétienne».

En 1620, les Pèlerins, dans leur minuscule vaisseau, le Mayflower, traversèrent le vaste Atlantique afin de mettre en pratique leurs propres paroles exprimées dans leur désormais célèbre convention :

«Ayant entrepris, pour la gloire de Dieu, l’avancement de la foi chrétienne et l’honneur de notre roi et de notre pays, un voyage pour planter la première colonie dans les parties septentrionales de la Virginie».

Et la même année, le Roi Jacques Ier, en réponse à une autre pétition, accorda la New England Charter, dans laquelle était incluse la clause suivante :

«Nous, en accord avec notre inclinaison princière, favorisant beaucoup leur disposition estimable, en l’espoir par cela d’avancer l’agrandissement de la religion chrétienne, à la gloire de Dieu Tout-Puissant».

La Charter of Massachussetts Bay, accordée par le Roi Guillaume et la Reine Mary, et précédent celle du Roi Charles Ier, déclarait en partie :

«… puisse gagner et inciter les natifs du pays à leur connaissance et obéissance au seul vrai Dieu et Sauveur de l’humanité, et à la foi chrétienne».

Les ordres fondamentaux du Connecticut, sous lesquels un gouvernement provisoire fut institué en 1638--1639, déclaraient :

«… et sachant bien que là où un peuple est réuni, la parole de Dieu requiert que, afin de maintenir la paix et l’union d’un tel peuple, il doit exister un gouvernement ordonné et décent, établi selon Dieu, afin d’ordonner et de disposer des affaires du peuple en toutes saisons, comme l’occasion le demandera ; nous nous associons et nous nous joignons dès lors pour être un état public de bien commun ; et pour nous-mêmes et pour nos successeurs et tout qui sera associé à nous, en tout temps dès aujourd’hui, entrer en combinaison et confédération afin de maintenir et préserver la liberté et la pureté de l’évangile de notre Seigneur Jésus, que nous professons aujourd’hui, ainsi que la discipline des églises, qui, selon la vérité de l’évangile précité, est maintenant pratiquée».

On pourrait continuer encore longtemps et démontrer, par l’histoire, la tradition et les statistiques, que les États-Unis sont en fait une nation chrétienne. Le Christianisme vint dans ce pays avec le premier colon, a toujours été identifié puissamment avec son développement rapide, à la fois en tant que gouvernement colonial et que gouvernement national ; et aujourd’hui, il existe en tant que facteur puissant dans la vie de la République des États-Unis.

De la même manière, il pourrait être amplement démontré par l’histoire et la tradition que les États-Unis d’Amérique viennent de la tribu de Manassé et sont peuplés par un rassemblement des treize tribus d’Israël. Nos Pères Pèlerins, qui se faisaient appeler «la semence d’Abraham, les serviteurs de Dieu et les enfants de Jacob, Ses choisis», attribuèrent leur terre comme le fit Israël. Ils suivirent le conseil de Moïse, le législateur d’Israël, et dans toutes leurs entreprises, ils demandèrent l’assistance et les bénédictions du Dieu de Jacob, d’Isaac et d’Abraham.

Figure eagle3.pngNotre nombre national, treize, est venu de Manassé, la treizième tribu d’Israël. Nos premières colonies étaient au nombre de treize. Il y a treize lettres dans notre emblème national, l’«Aigle Américain» (Job 39:27--30 ; Deut. 28:49 ; Ps. 103:5 ; Exode 19:4). L’Aigle tient dans sa patte droite une branche d’olivier, avec treize feuilles (Jér. 11:16 ; Ps. 128:3 ; Gen. 49:22), et dans sa gauche, treize flèches, illustrant pleinement le commandement de Dieu donné aux Israélites (Deut. 20:10--12). Dans son bec, l’Aigle tient un rouleau sur lequel il est écrit, en treize lettres, «E Pluribus Unum», «Un de plusieurs», et au-dessus de cela se trouve un nuage dans lequel brillent treize étoiles (Luc 2:9 ; Nomb. 9:17 ; 10:34 ; Ps. 105:39 ; Exode 13:21 ; 14:19--20 ; 16:10 ; 24:16 ; 34:5 ; 40:38). Il y a treize barres sur notre drapeau et treize bâtons dans notre massue nationale.

Sur la face opposée de notre Grand Sceau, on voit une pyramide symbolique. Sa pierre de sommet suspendue montre l’œil omniscient de notre Tout-Puissant, s’occupant de la destinée de notre nation. Cette pyramide, identifiée à la Grande Pyramide de Gizeh (Ésaïe 19:19--20), consiste en treize couches de pierres. Au-dessus est écrit, en treize lettres, «Annuit Cœptis», «Il a favorisé nos débuts». Au total, il y a treize «13» dans notre héraldique.

Le nombre treize fut aussi identifié avec nos premières colonies. Le Massachussetts avait sur son emblème un pin, avec une devise au-dessus, qui se lisait «An appeal to God» («Un appel à Dieu»), treize lettres. À la base de l’arbre, un serpent à sonnette s’enroulait derrière ce qui constituait une autre devise, en treize lettres, «Don’t Tread On Me» («Ne Me Marchez Pas Dessus»). Notre première marine consistait en treize navires, et dans bien des dates importantes de notre histoire, à la fois en période de paix comme en période de guerre, le nombre treize apparaît de façon prééminente.

Notre drapeau est fait des couleurs écarlate, bleu et blanc, les couleurs de l’ancien Israël [B→] [→B] Ce sont aussi très souvent les couleurs des tartans écossais (N.D.T.). . Ces couleurs couvraient la table des pains de proposition à l’intérieur du Tabernacle. Le rouge est la couleur du sang et signifiait justice ou jugement, nous rappelant le sang du Christ versé pour la rédemption de Son peuple, Israël. Le blanc signifie pureté ou sainteté, la couleur de la neige (Ps. 50:7 ; Ésaïe 1:18). Le bleu est la couleur du ciel et signifie amour, et du fait que c’est la couleur du ciel, elle représente Dieu.

Figure annuit_3.jpgLe nom Manassé signifie «perte de mémoire», et s’il y a jamais eu un peuple oublieux de son passé, c’est ce dernier, cette treizième tribu, ce peuple de Manassé-Israël des États-Unis. Cependant, l’Amérique, comme il est prophétisé de Manassé, devint une grande nation, un de plusieurs (E Pluribus Unum) et elle prit la place qui lui était réservée dans l’accomplissement de l’alliance de Dieu avec Abraham.

L’Amérique doit encore reconnaître sa relation avec Dieu et ré-instituer Ses Lois. À travers les siècles, Israël a du être bien des fois châtiée afin qu’elle se repente. Exactement comme Dieu a utilisé l’Assyrie pour châtier Israël, Il fait bâtir une Russie forte afin d’amener Israël à la repentance nationale. Ézéchiel, dans le chapitre 38, parle du jour où les forces de Gog (antichrist) se rassemblent contre Israël, disant :

Ézéchiel 38:11--12 : Et tu diras : Je monterai dans un pays de villes ouvertes, je viendrai vers ceux qui sont tranquilles, qui habitent en sécurité, qui tous habitent là où il n’y a pas de murailles et chez qui il n’y a ni barres ni portes, pour emporter un butin et faire un pillage, pour tourner ta main sur des lieux désolés de nouveau habités, et sur un peuple rassemblé d’entre les nations, qui a acquis du bétail et des biens, et habite le centre du pays.

Le peuple de notre nation sera mis à genoux par les évènements à venir, et s’ils veulent prier la prière du prophète Joël, qui a été faite pour eux, mot pour mot, ils doivent d’abord prendre connaissance qu’ils sont le peuple des serviteurs de Dieu. Les instructions de Joël sont :

Joël 2:17 : Et qu’ils disent : Épargne ton peuple, ô Éternel, et ne livre pas ton héritage à l’opprobre, en sorte qu’ils soient le proverbe des nations. Pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Dieu?

En tant que peuple, nous ne valons pas plus que n’importe quel autre peuple. Il se peut que, à cause de la négligence de notre héritage, nous valons encore moins que n’importe quel peuple. Néanmoins, nous sommes les descendants de Jacob-Israël, de qui Dieu dit :

Jérémie 31:1 : Je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et ils seront mon peuple.

En dépit de notre comportement injuste et de notre rejet national de Dieu, Il ne changera pas Sa promesse :

Osée 2:23 : Et je la sèmerai pour moi dans le pays, et je ferai miséricorde à Lo-Rukhama, et je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple, et il me dira : Mon Dieu.

Le jour vient où l’Amérique-Israël entendra les paroles dites par le prophète Osée :

Osée 6:1 : Venez, retournons à l’Éternel, car lui a déchiré, et il nous guérira ; il a frappé, et il bandera nos plaies.

Notre Dieu, le Dieu d’Abraham, Isaac et Jacob, verra encore une fois le salut de nos bannières et l’allégeance de tout Son peuple. Les royaumes de ce monde deviendront le Royaume de notre Seigneur Jésus Christ, le Père Éternel, pour toujours et toujours.

Il est à espérer que les vérités exprimées dans ce livret ont pu renouveler la foi en Dieu et dans l’inspiration de la Bible, et ont créé un intérêt dans une compréhension plus complète des rapports de Dieu avec l’homme Abraham, dont la destinée remarquable doit encore être comprise et reconnue par le monde.

 

Appendices

 

Figure illustrations/christ the king.jpg

Les marques d’Israël

Comme il est étrange qu’avec toutes les assurances positives et claires que nous trouvons dans les paroles de Dieu quant à la continuation d’Israël pour toujours en tant que nation, il n’a jamais existé d’effort continu et persistant de la part des croyants authentiques de la Bible pour les trouver. Que les croyants se soient contentés de laisser ces paroles fader et disparaître dans le néant constitue sûrement un reproche profond pour tous les vrais Chrétiens.

Il y a, cependant, une explication possible. Ce fut la volonté et l’objectif de Dieu de les cacher. Pendant que les Juifs occupaient le terrain, et même se faisaient appeler «Israël», Dieu pouvait œuvrer sans entrave avec, et dans, «Israël perdu», jusqu’à ce qu’il ait fini son travail prédestiné et sans qu’ils sachent qu’ils sont le peuple du Livre. C’est seulement lorsque le temps de la punition d’Israël a pris fin, avec l’objectif divin tout entier arrivé au point d’accomplissement, que l’identité d’Israël peut commencer à être connue.

Cependant il est un fait certain, c’est que Dieu plaça des «marques» sur Son peuple Israël. Durant la dispensation chrétienne, l’Israël perdue devait porter ces marques d’identification. Si donc nous pouvons découvrir l’identité des nations et des peuples portant les marques d’Israël, nous pouvons trouver les peuples que Dieu a choisi pour Le servir et pour être un moyen de bénédiction pour l’humanité entière. Les marques données par Dieu sont très nombreuses, et bien que la liste qui suit soit loin d’être exhaustive, elle constitue une chaîne de preuves absolument impossible à ignorer.

Une race, et une race seulement, possède toutes ces marques. Des nations à l’intérieur de cette race peuvent ne posséder qu’une partie d’entre elles, mais la race en tant que collectivité les possède toutes. Exceptées quelques-unes, Joseph (la nation du droit de naissance) fut le récipiendaire de toutes. Par héritage, ses deux fils, Éphraïm (Grande-Bretagne) et Manassé (États-Unis) les posséderont toutes aussi.

Bien que des Israélites vivent dans d’autres pays, l’Amérique est le foyer de millions de personnes de toutes les treize tribus (E Pluribus Unum), et elle est donc représentative de la Maison entière de Jacob. Nous sommes liés par les responsabilités d’Israël et accomplissons la destinée d’Israël. Les marques sont sur nous, partout — dans notre nom, dans notre sabbath, dans nos institutions, dans notre philanthropie, dans notre commerce, dans notre richesse, dans nos mines, dans notre agriculture, dans nos églises, dans nos entreprises missionaires, dans nos forces armées, dans notre possession de la Bible — toutes ces choses constituent des marques de naissance, que ni le temps, ni les âges, ni même nos péchés ne peuvent faire disparaître.

  1. Israël doit être une grande et puissante nation. Gen. 12:2 ; 18:18 ; Deut. 4:7, 8.
  2. Israël doit donner une semence très nombreuse. Gen. 13:16 ; 15:5 ; 22:17 ; 24:60 ; 26:4, 24 ; 28:3, 14 ; 32:12 ; 49:22 ; Ésaïe 10:22 ; Osée 1:10 ; Zach. 10:7, 8.
  3. Israël doit se disperser vers l’ouest, l’est, le nord et le sud. Gen. 28:14 ; Ésaïe 42:5. 6.
  4. Israël doit avoir un nouveau foyer. II Sam. 7:10 ; I Chron. 7:9.
  5. Le foyer d’Israël doit se trouver au nord-ouest de la Palestine. Ésaïe 49:12 ; Jér. 3:18
  6. Israël doit vivre dans des îles et sur les côtes de la mer. Ésaïe 41:1 ; 49:1-3 ; 51:5 ; Jér. 31:7-10.
  7. Israël doit devenir une compagnie de nations. Gen. 17:4 - 6.15.16 ; 35:11 ; 48:19 ; Éph. 2:12.
  8. Israël doit avoir un Roi Davidique (une monarchie perpétuelle en Israël). II Sam. 7:13.19 ; I Chron. 22:10 ; II Chron. 13:5 ; Ésaïe, 89:20, 37 ; Ézéch. 37:24 ; Jér. 33:17, 21. 26.
  9. Israël doit coloniser et se disperser. Gen. 28:14 ; 49:22 ; Deut. 32:8 ; 33:17 ; Ps. 2:8 ; Ésaïe 26:15 ; 27:6 ; 54:2 ; Zach. 10:8. 9.
  10. Israël doit coloniser les lieux désolés de la Terre. Ésaïe 35:1 ; 43:19, 20 ; 49:8 ; 54:3 ; 58:11, 12.
  11. Israël doit perdre une colonie, puis s’étendre, exigeant plus d’espace. Ésaïe 49:19. 20.
  12. Israël doit obtenir toute la terre désirée. Deut. 32:8.
  13. Israël doit être la première entre les nations. Gen. 27:29 ; 28:13 ; Jér. 31:7.
  14. Israël doit continuer comme nation pour toujours. II Sam. 7:16, 24. 29 ; I Chron. 17:22 - 27 ; Jér. 31:35 - 37.
  15. Le foyer d’Israël sera invincible pour les forces extérieures. II Sam. 7:10 ; Ésaïe 41:11-14.
  16. Israël doit être invaincue — défendue par Dieu. Nombres 24:8. 9 ; Ésaïe 15 -17 ; Michée 5:8, 9.
  17. Israël sera l’instrument de Dieu dans la destruction du mal. Jér. 51:20 ; 51:19 - 24 ; Dan. 2:34. 35.
  18. Israël obtiendra une terre de grande valeur minéralogique. Gen. 49:25. 26 ; Deut. 8:9 ; 33:15 -19.
  19. Israël obtiendra une terre de grande valeur agricole. Gen. 27:28 ; Deut. 8:7. 9 ; 28:11 ; 33:13. 14. 28.
  20. Israël sera riche par les échanges. Ésaïe 60:5-11 ; 61:6.
  21. Israël sera enviée et crainte par toutes les nations. Deut. 2:25 ; 4:8 ; 28:10 ; Ésaïe 43:4 ; 60:10, 12 ; Michée 7:16. 17 ; Jér. 33:9.
  22. Israël prêtera à d’autres nations, n’empruntera à aucune. Deut. 15:6 ; 28:12.
  23. Israël aura un nouveau nom. Ésaïe 62:2 ; 65:15 ; Osée 2:17.
  24. Israël parlera un nouveau langage. Ésaïe 28:11 (La Bible, par laquelle Dieu parle maintenant à Israël, est en anglais, pas en hébreu).
  25. Israël possédera les portes de ses ennemis. Gen. 22:17.
  26. Israël verra les aborigènes diminuer devant elle. Deut. 33:17 ; Ésaïe 60:12 ; Jér. 31:7 -10.
  27. Israël aura le contrôle des mers. Deut. 33:19 ; Nombres 24:7 ; Ps. 89:25 ; Ésaïe 60:5 (F. Fenton traduit ce dernier passage : «car l’abondance de la mer se tournera vers toi». Cela ne peut être que si Israël la contrôle).
  28. Israël aura une nouvelle religion (Nouvelle Alliance). Héb. 8:10 - 13 ; 9:17 ; Matt. 10:5 - 7 ; Luc 1:77 ; 2:32 ; 22:20 ; Jean 11:49 - 52 ; Gal. 3:13.
  29. Israël perdra toutes les traces de son ancestralité. Ésaïe 42:16 -19 ; Osée 1:9,10 ; 2:6 ; Rom. 11:25.
  30. Israël gardera le Sabbath pour toujours (un jour sur sept sera mis à part). Ex. 31:13,16,17 ; Ésaïe 58:13,14.
  31. Israël sera appelée les fils de Dieu (c-à-d. acceptera le Christianisme). Osée 1:10 -11.
  32. Israël sera un peuple sauvé par Dieu. Deut. 33:27 - 29 ; Ésaïe 41:8 -14 ; 43:1 - 8 ; 44:1 - 3 ; 49:25, 26 ; 52:1 -12 ; 55:3 -10,13 ; Jér. 46:27. 28 ; Ézéch. 34:10 -16 ; Osée 2:23 ; 13:9-14 ; 14:4, 6.
  33. Israël sera le gardien des Oracles (Écritures) de Dieu. Ps. 147:19. 21 ; Ésaïe 59:21.
  34. Israël apportera l’Évangile à tout le monde. Gen. 28:14 ; Ésaïe 43:10 - 12 (témoins). 21 ; Michée 5:7.
  35. Israël sera bon pour le pauvre et libérera les esclaves. Deut. 15:7.11 ; Ps. 72:4 ; Ésaïe 42:7 ; 49:9 ; 58:6.
  36. Israël sera l’héritier du monde. Rom. 4:13.
  37. Israël sera la Gloire de Dieu. Ésaïe 46:13 ; 49:3 ; 60:1. 2.
  38. Israël possédera l’Esprit Saint de Dieu, ainsi que Sa Parole. Ésaïe 44:3 ; 59:21 ; Aggée 2:5.
  39. Israël sera l’héritage de Dieu, formé par Dieu, pour toujours. Deut. 4:20 ; 7:6 ; 14:2 ; II Sam. 7:23 ; I Rois 8:51, 53 ; Ésaïe 43:21 ; 54:5-10 ; Osée 2:19, 23 ; Joël 2:27 ; Michée 7:14 -18.
  40. Israël est la nation appointée pour apporter la gloire à Dieu. Ésaïe 41:8 -16 ; 43:10.21 ; 44:23 ; 49:3.

 

Les Noms que Dieu donne à Israël

ANCIENS (Ésaïe iii, 14 ; xxiv, 23 ; Jér. xix, I ; Ézéch. vii. 26 ; viii. II).

OINTS (I Chr. xvi. 22 ; Ps. ii. 2 ; cv. 15 ; Hab. iii. 13 ; Zach. iv, 14.

HACHES DE GUERRE (Jér. li. 20).

AIMÉS (Ps. Ix. 5 ; Is v. I ; Rom. xi. 28).

CHERS AIMÉS (Jér. xxxi. 20).

FIANCÉS (Osée ii. 19).

BÉNIS (Gen. xii. 2 ; xiv. 19 ; xviii. 18 ; Deut. vii. 14 ; Ps. xxxiii. 12 ; Ésaïe li. 2 ; Ixi, 9 ; Ixv, 23).

BÉNÉDICTION (Gen. xii, 2. 3 ; xxviii. 4 ; Deut. xxxiii. I. 16 ; Ps. iii, 8 ; Ésaïe xix. 24 ; Ixv. 8 ; Zach. viii. 13 ; Gal. iii, 14 ; Héb. vi, 14).

BRANCHE (Ps. Ixxx. 15 ; Ésaïe vi, 2 ; Ix. 21).

FIANCÉE (Ésaïe Ixii. 5 ; Jér. xxxiii. II ; Joël ii. 16).

CHEF DE NATIONS (Jér. xxxi. 7).

ENFANTS (Deut. xiv. I ; I Chr. xvi. 13 ; Ps. Ixxxii. 6 ; Ésaïe xlix. 23 ; Joël ii. 23).

ENFANTS DE SION (Ps. cxlix, 2).

ENFANTS AIMÉS (Osée xi. I).

ENFANTS PLAISANTS (Jér. xxxi, 20).

CHOISIS (Deut. vii, 6 ; xiv. 2 ; Ps. cv, 6 ; cxxxv. 4 ; Ésaïe xli. 9 ; xliii. 10 ; xlvii. 10).

GÉNÉRATION CHOISIE (I Pierre. II. 9).

CONGRÉGATION (Nombres xvi. 3 ; Ps. Ixviii. 10 ; Ixxiv. 2 ; Joël ii,16).

CONSACRÉS (Ex. xxxii. 29 ; I Chr. xxix. 5 ; 2 Chr. xxix. 5 ; 2 Chr. xxix. 31 ; Ézéch. xliii. 26 ; Michée iv. 13).

DÉLICE (Deut. x. 15).

ROSÉE DU SEIGNEUR (Michée v, 7).

DIADÈME ROYAL (Ésaïe Ixii. 3).

DOMINATION (Ps. cxvii. 4 ; Ixviii. 34).

EXCELLENCE ÉTERNELLE (Ésaïe Ix. 15).

ÉPÉE D’EXCELLENCE (Deut. xxxiii. 29).

PREMIER-NÉ (Ex. iv. 22 ; Jér. xxxi. 9).

PREMIERS FRUIT DE CROISSANCE (Jér. ii. 3).

TROUPEAU (Ésaïe xl. II ; Jér. xiii, 17. 20 ; xxiii. 2 ; xxxi. 10 ; Ézéch. xxxvi. 38 ; Michée vii, 14 ; Zach. ix, 16 ; I Pierre. v, 2).

FONTAINE (Deut. xxxiii. 28 ; Ps. Ixviii. 26).

FRUIT (Ésaïe xxvii. 6: Ézéch. xvii. 8 ; Osée xiv. 8 ; Matt. xxi, 43).

JARDIN D’EAU (Ésaïe Iviii. II ; Jér. xxxi, 12).

GLORIFIÉS (Ésaïe xxvi. 15 ; xliv. 23 ; Iv. 5 ; Ix. 9).

GLOIRE (Ésaïe xliii, 7 ; xlvi. 13 ; Ix. 7 ; Luc ii, 32).

COURONNE DE GLOIRE (Ésaïe Ixii. 3 ; Zach. ix, l6).

HÉRITIERS DE LA PROMESSE (Héb. vi. 17).

HÉRITIERS DU SALUT (Héb. i. 14).

HÉRITIERS DU MONDE (Rom. iv. 13).

HÉRITAGE (Ésaïe liv. 17 ; Joël ii, 17 ; iii, 2 ; Michée vii. 14. 18 ; I Pierre v. 3).

MAISON SPIRITUELLE (Éph. ii. 21. 22 ; I Pierre ii. 5).

HÉRITAGE (Deut. ix, 26. 29 ; I Rois viii. 51 ; Ps. xxxiii. 12 ; Ixviii. 9 ; cvi, 5 ; Ésaïe xix. 25 ; bdii, 17).

PEUPLE DE L’HÉRITAGE (Deut. iv. 20).

BÂTON DE L’HÉRITAGE (Ps. Ixxiv. 2 ; Jér. xi. 16 ; Ii, 19).

JOYAUX (Ésaïe Ixii. 3 ; Mal. iii. 17).

JOIE DE BEAUCOUP DE NATIONS (Ésaïe Ix. 15).

ROIS (Ésaïe xlix. 7. 23).

ROYAUME DE DIEU (Matt. xxi, 43).

ROYAUME (Ex. xix, 6 ; Nombres xxiv. 7 ; Deut. xvii. 20).

LÉGISLATEURS Ps. Ixxviii. 5 ; cxlvii. 19 ; Ésaïe xlii. 4 ; Ii. 7).

LUMIÈRE (Ésaïe Ii. 4 ; Ix, 3 ; Luc ii, 32).

LION POUISSANT (Nombres xxiii, 24 ; Michée v. 8).

JEUNES LIONS (Ésaïe v. 29 ; Ézéch. xix. 2 ; xxxviii. 13).

LOT (Deut. xxxii. 9).

AMOUR ÉTERNEL (Deut. vii, 8 ; Jér. xxxi. 3 ; Osée xi. I).

HOMMES PUISSANTS (Joël iii. 9 ; Néh. ii. 3 ; Zach. x. 5).

HOMMES VAILLANTS (Néh. ii. 3).

MARCHANDS DE TARSIS (Ézéch. xxxviii, 13).

MESSAGERS (Ésaïe xiv. 32 ; xlii. 19 ; xliv. 26).

MESSAGERS DE L’ALLIANCE (Mal. iii. I).

MINISTRES (Ésaïe Ixi. 6).

NATION BÉNIE (Ps. xxxiii. 12).

NATION ÉTERNELLE (Gen. xvii. 5, 6 ; I Chr. xvii. 21, 22 ; 2 Sam. vii, 23. 24 ; Ézéch. xxxvii. 12-28 ; Luc i, 33. 55).

GRANDE NATION (Gen. xii. 2 ; Deut. iv. 6. 8).

GRANDE ET PUISSANTE NATION (Gen. xviii. 18).

NATION SAINTE (Ex. xix. 6 ; I Pierre ii, 9).

NATION DES ÎLES (Ésaïe xxiv, 14 ; xli. I ; xliii. 4. 5. 10 ; xlix, I 19 ; Jér. xxxiii. 8 ; xxxi, 10).

PUISSANTE NATION (Ésaïe xxvi, 2).

NATION DONT DIEU EST LE SEIGNEUR (Ps. xxxiii. 12 ; cxliv. 15).

NATION & COMPAGNIE DE NATIONS (Gen. xxxv. 11).

NATION JUSTE (Ps. cxviii, 19. 20 ; Ésaïe xxvi. 2 ; Osée ii. 19).

NATION FORTE (Ésaïe Ix, 22 ; Michée iv.7).

NATION RICHE (Jér. xlix, 31).

LES ACCEPTÉS (Ésaïe Ivi, 7 ; Ézéch. xx, 41 ; I Pierre ii. 5).

LES RASSEMBLÉS (Ésaïe xxvii. 12 ; liv. 7 ; Ivi. 8 ; Jér. xxix, 14 ; xxxi. 10 ; Ézéch. xxviii, 25).

LES AIMÉS (Deut. iv. 27).

LES MARIÉS (Jér. iii. 14 ; Osée ii. 19).

LES AVIVÉS (Ps. Ixxxv. 6 ; Osée vi, 2).

LES SANCTIFIÉS (Ésaïe xiii. 3 ; Ézéch. xx. 41 ; xxxix. 27).

LES SAUVÉS (Deut. xxxiii. 29 ; Ps. xliv. 7 ; Ésaïe xiv. 22 ; Luc i. 71).

REJETÉS (Ps. cxlvii. 2 ; Ésaïe xi. 13).

PÂTURE (Ps. xcv. 2).

PEUPLE DU DIEU D’ABRAHAM (Ps. xlvii. 9).

SON PEUPLE (Ex. vi. 7 ; Deut. xxxii, 9 ; 2 Chr. ii. II ; Ps. Ixxviii. 71 ; Luc vii. 16).

PEUPLE CHOISI POUR SON HÉRITAGE (Ps. xxxiii, 12).

PEUPLE COLONISATEUR (Ésaïe xxxv, I ; xlix. 8).

PEUPLE DE L’ALLIANCE (Gen. xvii. 7 ; xxii, 16 ; Ps. cv, 8. 9, 10 ; Ézéch. xxxvii, 26 ; Luc i. 73 ; Héb. vi, 13).

PEUPLE SAINT (Deut. xiv, 2 ; xxvi, 18 ; I Pierre ii. 9).

FORCE DES BUFFLES (Nombres xxiii. 22 ; Deut. xxxiii. 17 ; Ésaïe xxxiv. 7).

PEUPLE POURCHASSÉ (Ex. xv, 6 ; Ps. Ixxiv. 2).

PEOPLE JUSTE (Ésaïe Ix. 21).

PEUPLE SÉPARÉ (Nombres xxiii. 9 ; Deut. xxxiii. 28).

PEUPLE SPÉCIAL (Deut. vii. 6).

PLANT AGRÉABLE (Ésaïe v. 7).

PLANTATION (Ésaïe Ixi, 3).

PORTION (Deut. xxxii, 9).

POSSESSION ACQUISE (Éph. i. 14).

LOUANGE (Deut. xxvi. 19 ; Ésaïe xliii, 21).

ROYAUME DE PRÊTRES (Ex. xix. 6).

PRÊTRISE SAINTE (I Pierre ii. 5, 9).

PRÊTRISE ROYALE (I Pierre ii. 9).

PRÊTRES DU SEIGNEUR (Ésaïe Ixi, 6).

RANÇON (Ésaïe xxxv. 10 ; Jér. xxxi. II ; Osée xiii. 14).

RACHETÉS (Ésaïe xliv, 23 ; xlviii, 20 ; Ixii. 12 ; Jér. xxxi. II).

RÉJOUISSANCE (Ésaïe Ixii. 5 ; Ixv. 13, 19 ; Ixvi, 10. 14 ; Jér. xxxii, 42).

RESTANT (Ésaïe xlvi. 3 ; Jér. xxiii. 3).

RÉSIDU (Ésaïe xxviii. 5 ; Zach. viii, II).

ARBRES DE JUSTICE (Ésaïe Ixi. 3).

SAINTS (Deut. xxxiii, 3 ; Ps. 1, 5 ; Ixxxv. 8 ; xcvii, 10 ; cxlvii, 14 ; Dan. vii. 27).

SANCTIFIÉS (Lév. xxi, 23 ; Ésaïe xiii, 3 ; Ézéch. xx, 41 ; xxxix, 27 ; Héb. x, 14).

SANCTUAIRE (Ex. xv. 17 ; xxv, 8 ; Ps. cxiv, 2 ; Ésaïe xliii, 28 ; Ézéch. xxxvii, 28).

SEMENCE QUE LE SEIGNEUR A BÉNIE (Ésaïe Ixi. 9).

SERVITEURS (Ps. Ixix, 36 ; Ésaïe xli. 8, 9 ; xliii. 21 ; Ixv. 9, 13, 15).

BREBIS (Ps. Ixxiv, I ; xcv, 7 ; c, 3 ; Jér. xxxi. 10 ; Ézéch. xxxiv. 11, 12).

BREBIS PERDUES(Jér. I. 6 ; Matt. x, 6 ; xv. 24).

BOUCLIERS DE LA TERRE (Ps. xlvii. 9).

BOUCLIER D’AIDE (Deut. xxxiii, 29 ; Ps. cxv. 9, 10. 11).

BOUCLIER D’HOMMES PUISSANTS (Néh. ii. 3).

NAVIRES DE TARSIS (Ésaïe Ix. 9).

FILS (Ex. iv. 22 ; Ésaïe xlii. 6 ; xlv, II ; Osée i, 10 ; xi, I ; Jean i. 12 ; 2 Cor. vi. 18).

FILS CHÉRIS (Jér. xxxi, 20).

PIERRES VIVANTES (Éph. ii, 21, 22 ; I Pierre ii. 5).

FORCE (Ps. Ix. 7 ; Ixviii. 35 ; Deut. xxxiii. 17).

TABERNACLE (Lév. xxvi, 11. 12 ; Ézéch. xxxvii. 27 ; Amos ix, 11 ; Actes vii, 44, 46 ; xv. 10).

TEMPLE (I Cor. iii. 16. 17 ; 2 Cor. vi. 16 ; Éph. ii. 21. 22).

TÉMOIGNAGE (Ps. Ixxviii. 5 ; cxxxii. 12 ; cxlvii. 19).

TRÉSOR PARTICULIER (Ex. xviii, 5 ; Ps. cxxxv. 4).

OLIVIER VERT (Jér. xi. 16 ; Rom xi. 17).

TRIBUS (Ps. cxxii, 4 ; Ésaïe xlix. 6 ; Ixiii. 17).

TRÔNE (Deut. xvii. 18 ; 2 Sam. vii, 13 ; I Chr. xxii. 10 ; Ps. xxxix, 4 ; Jér. xiv, 21 ; Ézéch. xliii, 7).

VIGNE (Ps. Ixxx. 8 ; Jér. vi, 9 ; Ézéch. xvii. 6 ; Osée xiv, 7).

NOBLE VIGNE (Jér.ii.21).

VIGNE CONSIDÉRABLE (Ézéch. xvii, 8).

VIGNOBLE (Ps. Ixxx. 15 ; Ésaïe v ; Jér. xii. 10).

VIERGE (Jér. xxxi, 4. 21 ; Amos v, 2).

ERRANTS (Osée ix. 17).

ARMES DE GUERRE (Jér. Ii. 20).

TÉMOINS (Ésaïe xliii. 10, 12 ; xliv. 8).

 

Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel! Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, et au creux du puits d’où vous avez été tirés. Regardez à Abraham, votre père, et à Sara, qui vous a enfantés ; car je l’ai appelé seul, et je l’ai béni, et je l’ai multiplé … Prête-moi attention, mon peuple, et prête-moi l’oreille, ma nation (Ésaïe 51:1--2, 4).

Cet «aperçu» de l’identité du peuple de Dieu, comme la révèle l’étude de l’Alliance de Dieu avec Abraham, a été compilé pour servir de guide dans l’étude. Aucune infaillibilité n’est proclamée en ce qui concerne les opinions exprimées dans ce texte. Beaucoup de recherches et d’études sont encore nécessaires avant que chaque facette de cette merveilleuse vérité soit connue dans toute sa perfection. Cela reste à faire par d’honnêtes et sincères chercheurs de vérité, qui pourront, non seulement corriger des erreurs, mais ajouter à notre compréhension de la vérité de Dieu. Afin d’obtenir cette connaissance : cherchez dans les Écritures.

 

E. Raymond Capt

«Nos yeux sont fermés pour que nous ne puissions voir des choses qui sont en face de nous, jusqu’à ce que l’heure arrive, lorsque l’esprit est mûr. Alors nous les voyons, et lorsque nous les voyons, ce n’est pas comme dans un rêve» — R.W. Emerson.

 

Livres de E. Raymond Capt

"PETRA"

"JACOB’S PILLAR"

"OUR GREAT SEAL"

"KING SOLOMON’S TEMPLE"

"GREAT PYRAMID DECODED"

"THE GLORY OF THE STARS"

"STUDY OF PYRAMIDOLOGY"

"STONEHENGE AND DRUIDISM"

"THE TRADITIONS OF GLASTONBURY"

"THE GEM STONES IN THE BREASTPI.ATE"

"LOST CHAPTER OF ACTS OF THE APOSTLES"

"THE SCOTTISH DECLARATION OF INDEPENDENCE"

"MISSING LINKS DISCOVERED IN ASSYRIAN TABLETS"

"THE RESURRECTION TOMB".

«Nous sommes Son peuple et le troupeau de Son pâturage»