Le problème avec Genèse 6:1--4

Le problème avec Genèse 6:1--4

par William Finck

 
Diverses théories ont été développées se basant sur le texte de la Genèse 6:1--4, et souvent les discussions concernant ces versets, comme avec d’autres dans la Bible, deviennent vite chargées émotionnellement. Cela est du au fait que les gens ont souvent tendance à bâtir leur propre système de croyance sur un simple passage biblique, ou peut-être une couple de passages, plutôt que sur l’étude de l’entièreté des Écritures, accompagnée par de solides études sur les langues, l’archéologie et l’Histoire, ce qui est absolument nécessaire pour pouvoir atteindre une compréhension honnête des Écritures. Par exemple, lorsque l’on examine ce passage particulier, il est assez évident qu’il contient un conflit que l’on ne peut résoudre avec seulement les textes masorétiques ou seulement avec la Septuagint, quand ils sont comparés à d’autres passages dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. Nous allons ici donner une explication de ce conflit et en proposer une solution. Mais pour cela, nous allons parcourir la littérature biblique, jugée apocryphe par beaucoup, qui ne se trouve pas dans les textes masorétiques sur lesquels nos versions modernes de la Bible sont basées.
Dans la version du Roi Jacques, la Genèse 6:1--4 se lit ainsi :

«1Et il arriva, quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, 2que les fils de Dieu virent les filles des hommes, qu’elles étaient belles, et ils se prirent des femmes d’entre toutes celles qu’ils choisirent. 3Et l’Éternel dit : Mon esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme, puisque lui n’est que chair ; mais ses jours seront cent vingt ans. 4Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes et qu’elles leur eurent donné des enfants : ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom».

À partir de Genèse 6:5 et suivants, nous voyons le mal que ces unions illicites entre les «fils de Dieu» et les «filles des hommes» ont fait, résultant en la destruction par Yahweh de cette ancienne société, par le Déluge. Mais Noé, qui était «parfait dans ses générations», fut épargné avec sa famille. Le mot traduit par «générations» dans l’A.V. [A]  [A] Authorized Version of the King James Bible. en Gen. 6:9 est le mot hébreu #8435 : toledah, dans le lexique de Strong, et signifie «descendance». En d’autres termes, le sang de Noé et de ses enfants n’avait pas été pollué par le mixage racial décrit dans les versets précédents.
Mais le conflit dans ce passage repose dans ceci : sauf une exception, les mots «homme» et «hommes» en Gen. 6:1--4 sont traduits des mots hébreux adam, Strong #120, signifiant ceux de la race Blanche Adamique, descendants d’Adam par Seth. Le mot pour «homme» en Gen. 6:5--7 est aussi adam. Mais le mot hébreu traduit par «hommes» dans la phrase «hommes de renom» en 6:4 est enosh, Strong #582, un mot différent, moins spécifique pour homme. Quelquefois utilisé pour des hommes adamiques, enosh est souvent utilisé de façon désobligeante ou en contraste par rapport à adam lorsqu’il est fait mention d’hommes non-Adamiques. Pour des exemples, voyez Dan. 2:43 (où on trouve l’équivalent araméen enash, Strong #606), et dans les Psaumes en 8:4 ; 9:19--20 ; 10:18 ; 90:3 et 144:3, où il est conseillé d’examiner les divers mots hébreux utilisés pour «homme» et «hommes» dans ces passages, en utilisant une Concordance de Strong ou tout autre outil de référence similaire. Les Écritures nous disent autre part qu’Adam était le fils de Dieu (Yahweh), en Luc 3:38. Cela se vérifie dans les descendants d’Adam et spécialement dans la lignée choisie des enfants d’Israël, en Deut. 14:1 ; Ésaïe 43:6 ; 45:11 ; Osée 1:10 ; 1 Jean 3:1--2 et ailleurs, mais aussi des autres branches de la Race Adamique, par exemple des Grecs Ioniens (descendants de Javan, Gen. 10:2) en Actes 17:28. Maintenant, si les enfants d’Adam sont les enfants de Yahweh, ce que les Écritures confirment en tellement d’endroits, alors il ne devrait pas y avoir de problème avec les évènements en Gen. 6:1--4 et avec des unions entre les fils de Yahweh et les filles d’Adam! Car les enfants d’Adam avaient reçu l’ordre «fructifiez, et multipliez» (Gen 1:28). Mais du fait que les évènements décrits en Gen. 6:1--4 furent la cause de tant de maux — au point que Yahweh détruira presque la totalité de la Race Adamique — il est absolument évident que ce passage contient des contradictions qui requièrent de plus amples recherches afin de pouvoir les résoudre.
Trois sources d’anciens textes seront employées ici afin de présenter une solution résolvant le conflit que l’on trouve en Gen. 6:1--4. Nous utiliserons The Dead Sea Scrolls, par Florentino G. Martinez et Eibert J.C. Tigchelaar (à partir d’ici : TDSS), The Dead Sea Scrolls Bible, par Martin Abegg Jr., Peter Flint et Eugene Ulrich (TDSSB) et l’édition du Livre d’Énoch traduit par R.H. Charles, publié initialement en 1912 mais toujours disponible en réimpression chez plusieurs éditeurs (i.e. artisanpublishers, kessinger ; à partir d’ici 1 Énoch, comme ce livre est communément appelé). TDSSB est une traduction de tous les rouleaux de la Mer Morte qui sont d’anciennes copies de livres bibliques. TDSS est une traduction de tous les rouleaux de la Mer Morte particuliers à la secte de Qumran qui a produit ces rouleaux, qui ne sont pas connus d’autres sources ou qui sont clairement sectaires par nature, en plus d’autres livres que l’on trouve parmi les rouleaux qui sont connus d’ailleurs mais qui sont considérés comme apocryphes, telles les copies du Livre d’Énoch.
Selon TDSSB, des fragments de 24 anciens manuscrits de la Genèse ont été trouvés : 20 à Qumran et 4 ailleurs dans le désert de Judée. De façon assez intéressante, aucun d’entre eux n’a préservé pour nous une portion quelconque des passages de la Bible en Genèse 3:15--4:1 ou 6:1--12. Pourtant, parmi les rouleaux, on trouve l’Apocryphe de la Genèse, duquel TDSSB dit, en page 3 :

«La répétition de portions de la Genèse était une activité populaire dans la communauté de Qumran. L’Apocryphe de la Genèse, préservé dans une longueur de 23 colonnes quelque peu fragmentées, est un travail araméen qui répète les vies d’Énoch, de Lémec, de Noé et de ses fils, et d’Abraham. La création, le déluge et les évènements de la vie d’Abraham étaient extrêmement populaires chez les auteurs de la période du second temple. Des questions théologiques trouvèrent leur origine dans la Genèse également. Des discussions concernant la pollution d’êtres humains et d’êtres divins par le péché étaient centrées sur l’union mystérieuse ‘‘des fils de Dieu et des filles des hommes’’ en Genèse 6:1--4, et des songeries messianiques étaient fondées sur les bénédictions de la tribu de Juda dans la Genèse 49:10».

Il est apparent ici que les commentateurs de TDSSB n’ont pas compris un fait très important : que la Septuagint et les textes masorétiques plus tardifs, tels que nous les connaissons, sont les produits des établissements sacerdotaux de leur époque ; la première est Judéenne de la période du second temple et les seconds sont juifs du haut Moyen-Âge. En examinant l’Apocryphe de la Genèse, 1 Énoch et les fragments de la littérature d’Énoch parmi les rouleaux de la Mer Morte, ainsi que d’autres sources à la fois officielles et apocryphes, il est évident qu’il existe une tradition concernant Gen. 6:1--4, et aussi de Gen. 4:1, qui est contraire à celle qui a été préservée par l’établissement religieux à Jérusalem et par les Masorètes plus tard. Comme nous allons le voir, cette tradition alternée non seulement résout le conflit trouvé dans nos Bibles en Gen. 6, décrit ci-dessus, mais concorde aussi parfaitement avec les versions de Gen. 4:1 trouvées dans les targoumim araméens et d’autres passages «apocryphes» qui font allusion aux évènements qui y sont décrits. Tous ces travaux «apocryphes» sont représentatifs de la compréhension d’un peuple religieux de l’époque, peuple qui était indépendant de la prêtrise de la période du second temple et des rabbins juifs. Même si des détails de l’Apocryphe de la Genèse étaient fabriqués, et apparemment certains d’entre eux l’étaient, le thème général, néanmoins, représente une compréhension du récit de la Bible par certains auteurs anciens. Ces détails, rassemblés avec d’autres anciennes sources indépendantes, ne peuvent donc pas être écartés. La même chose est vraie pour le Livre d’Énoch, même si ce livre ne fut pas forcément écrit par le patriarche Énoch lui-même. Des évidences nous montrent qu’il consiste en fait en plusieurs livres qui furent par la suite rassemblés en un seul, et que ces diverses parties furent écrites en des époques différentes. Cette tradition alternée va maintenant être présentée.
D’abord, une autre tradition, qui peut bien avoir sa source dans le texte de Gen. 6:9, raconte que quand Noé est né, il rayonnait d’un éclat magnifique. D’après 1 Énoch 106:1--6, un fragment du livre apocryphe de Noé (dont on pense qu’il constituait à l’origine un livre séparé, puis qu’il fut incorporé au Livre d’Énoch, comme l’explique Charles dans son introduction aux pages 46--47) :

«1Et après quelques jours, mon fils Methushélah prit une femme pour son fils Lémec, et elle devint enceinte de lui et enfanta un fils. 2Et son corps était blanc comme la neige et rouge comme l’éclosion d’une rose, et les cheveux de sa tête et ses longues boucles étaient aussi blanches que la laine [Charles note que ‘‘longues boucles’’ est sans doute une corruption], et ses yeux étaient magnifiques. 3Et lorsqu’il ouvrit les yeux, il illumina toute la maison comme le Soleil, et toute la maison en fut illuminée … 4Et son père Lémec eut peur de lui et s’enfuit, et il vint vers son père Methushélah. 5Et il lui dit : ‘‘J’ai engendré un enfant étrange, différent des hommes et ressemblant aux fils du Dieu des Cieux ; et sa nature est différente et il n’est pas comme nous, et ses yeux sont comme les rayons du Soleil, et sa contenance est glorieuse. 6Et il me paraît qu’il n’est pas né de moi mais des anges, et j’ai peur que dans ses jours un prodige peut ravager la terre’’».

Alors qu’il semble y avoir ici une divergence en comparant les verset 5 et 6, où apparemment les «anges» sont perçus par l’auteur comme étant les «fils du Dieu des Cieux», les Écritures bibliques nous disent que la race d’Adam, ce sont les fils de Yahweh, le Dieu des Cieux. On pourrait en dire plus sur ce sujet en relation avec les Écritures en Matt. 22:30 et 1 Cor. 15:39--58, et puisque la destinée des enfants d’Adam est d’être «comme les anges de Dieu dans les Cieux», il est évident que certains «anges» sont aussi les enfants de Yahweh, mais cela ne résout pas le problème de Genèse 6:1--4. Similaires au passage cité ci-dessus, les fragments de Qumran, étiquetés 1Q19 et 1Q19bis (1QNoé), appelés 1QLivre de Noé, Frag. 3, tiré de TDSS :

«1[…] … […] 2[…] … étaient éton[nés …] 3[…] (pas comme les enfants des hommes) le premier-né est né, mais les glorieux […] 4[…] son père, et quand Lémec vit […] 5[…] les chambres de la maison comme les rayons du Soleil […] 6[…] effrayer le […] 7[…] … […]».

Bien que ces fragments soient très incomplets, on peut en apercevoir suffisamment pour voir que la tradition concernant Noé et sa naissance était répandue parmi le peuple de la communauté de Qumran.
Ce souci de Lémec pour la nature de son fils Noé, comme c’est illustré par leurs auteurs dans ces documents apocryphes, reflète pleinement que ce que ces auteurs anciens croyaient avait transpiré de l’ère des patriarches antédiluviens, dont les évènements de Gen. 6:1--4 étaient une partie. Tiré de 1 Énoch 6:1--2 :

«1Et il arriva, lorsque les enfants des hommes se furent multipliés, que dans ces jours-là leur naquirent des filles belles et attirantes. 2Et les anges, les enfants des cieux, les virent et les désirèrent, et se dirent l’un à l’autre : ‘‘Allons, choisissons-nous des femmes parmi les enfants des hommes et engendrons-nous des enfants’’».

En lisant tout cela, le souci de Lémec, comme il est raconté dans les fragments survivants de l’Apocryphe de la Genèse, peut se comprendre. Dans le rouleau de Qumran étiqueté 1QapGen ar, ou 1QApocryphe Genèse, Col. II, tiré de TDSS, nous trouvons ces mots, attribués à Lémec :

«1Voici, je pensai alors dans mon cœur que la conception était (l’œuvre) des Veilleurs, et la grossesse des Saints, et qu’elle appartenait aux Nephil[im] 2et mon cœur au-dedans de moi fut contrarié de cet enfant. (Blanc) 3Alors moi, Lémec, je fut effrayé et je me tournai vers Bitenosh, ma femme, [et dis :] 4[Voici,] je te conjure par le Plus Haut, par le Grand Seigneur, par le Roi de tous Â[ges, …] 5[] les fils des cieux, que tu me dise tout en vérité, si [] 6[] Dis-moi sans mentir ceci … [] 7par le Roi de tous Âges que tu me parles franchement et sans mentir [] 8Alors Bitenosh, ma femme, me parla très durement, et … [] 9et dit : Oh mon frère et seigneur! Souviens-toi de mon plaisir sexuel … []10dans la ferveur de l’acte, et le souffle court dans mon sein. Je te dirai tout exactement [] 11[] … très fort mon cœur en moi et j’étais toujours contrarié. (Blanc) 12Lorsque Bitenosh, ma femme, réalisa que ma contenance était altérée … []13alors elle ravala sa colère, s’adressant à moi et me disant : Ô mon seigneur et frère! [Souviens-toi de] 14mon plaisir sexuel. Je te jure par le Grand Saint, par le Roi des ci[eu]x … []15que cette semence vient de toi, que cette grossesse vient de toi, que l’implantation de [ce] fruit vient de toi, [] 16et pas d’un étranger ni d’un des veilleurs ou fils des cie[ux. Pourquoi l’expression] 17de ton visage est-elle si changée et distordue, et ton esprit si déprimé? [… Voici, je] 18te parle franchement. (Blanc) [] 19Alors moi, Lémec, allai vers mon père, Methushélah, et lui di[s] tout, [… Énoch,] 20son père et saurait tout certainement de lui, car il est l’aimé et le favori [de Dieu, et avec les saints] 21se trouve son héritage et ils lui ont tout montré. (Blanc) Quand Methushéla[h] entendit [ces choses] 22[il alla] vers Énoch, son père, afin de tout savoir sûrement … []23sa volonté. Et il s’en alla pour le niveau supérieur, vers Parvaïm, et là il rencontra Énoch, [son père …] 24Il dit à Énoch, son père : Ô mon père et seigneur, vers qui je suis ve[nu …]25[] Je te le dis : Ne sois pas ennuyé par ma venue parce que je suis venu vers [] toi []26peur (?) devant toi … [] 27[]».

Du même rouleau, Col. V, tiré de TDSS :

«1et il écrivit 2(Blanc) Et à toi Methushélah [mon] f[ils …] de ce garçon. 3Voici, quand moi, Énoch … [… et] p[as] des fils des 4cieux mais de Lémec ton fils […] 5et il ne ressemble pas […]6… […] 7et Lémec ton fils est effrayé de son apparence … […] 8en vraie vérité que … (Blanc) 9Maintenant, je te dis mon fils, et je te fais savoir … […] 10Va, dit à Lémec, ton fils … […] 11son […] sur la terre, et toute action … […] 12sa face s’est levée vers moi et ses yeux brillent comme [le] s[oleil …] 13(de) ce garçon vient une flamme et il … […] 14--15… […] 16alors ils furent confondus … […] 17éternel qu’ils donnent … […] 18utilisant une énorme violence, ils le feront jusqu’à […] 19et toutes les voies de … […] 20Et maintenant, je te fais savoir le mystère de … […] 21ton fils fait connaître ce mystère … […] 22… […] 23Loue le Seigneur de tout … […] 24Quand Methushélah entendit […] 25et avec Lémec, son fils, il parla en secret […] 26Quand, moi, Lémec … […] 27qu’il emporta de moi … […] 28(Blanc) 29[…] livre des paroles de Noé […] 30[…] … […]».

Les fragments du Livre d’Énoch trouvés parmi les rouleaux de la Mer Morte sont en grande partie en accord avec le Livre d’Énoch traduit par Charles, qui fut traduit d’après une source complètement différente : les textes trouvés en Éthiopie qui s’y trouvaient depuis de nombreux siècles. Bien qu’ils ne seront pas cités tous ici, les rouleaux représentatifs de la littérature d’Énoch en relation avec les évènements de Genèse 6 sont 4Q202 (ou 4QEnb ar), 4QEnochb ar, Col. II, un texte qui correspond à 1 Énoch 5:9--6:4 et 6:7--8:1, de TDSS :

«1[tou]s les [j]ours [de leur vie …] 2Il arriva que lors[que en ces jours les fils des hommes multiplièrent,] 3de belles et [attirantes filles furent nées d’eux. Les Veilleurs, fils du ciel, les virent et les désirèrent] 4et di[rent entre eux : ‘‘Allons et choisissons des femmes parmi les filles des hommes et engendrons pour nous-mêmes] 5[des fils’’. Cependant …».

Les reconstructions dans cette traduction sont corroborées par d’autres rouleaux, tels que 4Q201 et 4Q204 et autres. Les rejetons qui résultèrent de ces unions sont plus tard appelés bâtards, par exemple dans le 4Q204 : «Exterminez tous les esprits de bâtards et les fils des Veilleurs», qui semble avoir été dit de façon prophétique. Ce mot de «Veilleurs» est un mot utilisé pour désigner certains anges, et ceci est évident d’après le livre biblique de Daniel en 4:13, 17 et 23, où il est sans aucun doute utilisé pour désigner des anges. Le mot apparaît aussi dans un contexte similaire, en un endroit très inattendu (pour l’observateur usuel et pour ceux qui ne connaissent pas l’Identité Chrétienne), chez le poète grec Hésiode, dans Les Travaux et les Jours, lignes 252--255 :

«Car au-dessus de la généreuse terre, Zeus possède trois fois trois mille esprits, veilleurs d’hommes mortels, et ceux-là continuent à veiller sur les jugements et les actions mauvaises, tout en errant, vêtus de brume, tout autour de la terre».

La version des évènements relatés en Gen. 6:1--4 qui est présentée ici n’est pas contenue uniquement dans la littérature énochienne ou autres écritures apocryphes. Dans l’ouvrage de Brenton, The Septuagint with Apocrypha, une note de bas de page concernant la Genèse 6:3 (qui est Gen. 6:4 dans l’A.V.), aux mots «fils de Dieu», note qui dit : «Alex. anges de Dieu», et nous voyons donc que le texte alexandrin de l’Ancien Testament Grec, en cet endroit, agrée avec la littérature apocryphe. Brenton choisit de baser son édition de la Septuagint avant tout sur les textes du Vaticanus.
En examinant les épîtres de Jude que l’on trouve dans nos Bibles, il nous apparaît évident que l’apôtre s’inspira grandement du Livre d’Énoch pour sa courte lettre, le citant même directement (cf. Jude 14 ; 1 Énoch 1:9), et de ces mêmes sections du Livre d’Énoch citées ici, où il discute des «anges qui n’ont pas gardé leur premier état» (Jude 6).
Par exemple, dans 1 Énoch 15:1--3 :

«1Et Il répondit et me dit, et j’entendis sa voix : ‘‘Ne crains pas, Énoch, toi l’homme juste et le scribe de justice : approche-toi et entends ma voix. 2Et va, dit aux Veilleurs des cieux, qui t’ont envoyé afin d’intercéder pour eux : Vous devriez intercéder pour les hommes, et non les hommes pour vous : 3Pourquoi avez-vous quitté les hauts et saints et éternels cieux, et avez-vous couché avec des femmes, et vous êtes-vous pollués avec les filles des hommes et les avez-vous prises pour femmes, et fait comme les enfants de la terre, et engendré des géants comme fils …’’».

Le mot traduit par «géant» en Gen. 6:4, qui apparaît également en Nombres 13:33, est nephilim, un mot dérivé du verbe naphal, «tomber» (Strong #5307), et est interprété par beaucoup comme signifiant au pluriel ceux qui sont tombés (quoique ce ne soit pas la définition de Strong, voir #5303). Ce mot apparaît comme une étiquette pour certains des «fils des cieux» dans l’Apocryphe de la Genèse, Col. II v. 1, cité ci-dessus. Yahshua Christ Lui-même nous dit en Luc 10:18 : «Je voyais Satan tombant du ciel comme un éclair», et en 10:19 relie ce «Satan», ou adversaire, aux «serpents et scorpions». Une illustration de la même chose nous est proposée dans la Révélation en 12:7--9 :

«7Et il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon. 8Et le dragon combattait, et ses anges ; et il ne fut pas le plus fort, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. 9Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière, — il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui».

1 Énoch 15:4--12, d’où nous sommes partis lorsque nous avons discuté de Jude plus haut, continue ainsi :

«… 4Et bien que vous étiez saints, spirituels, vivant la vie éternelle, vous vous êtes pollués avec le sang des femmes et vous avez engendré (des enfants) avec le sang de la chair et, comme les enfants des hommes, vous avez désiré la chair et le sang comme ceux qui meurent et périssent. 5Je leur ai donc donné des femmes à eux aussi, afin qu’ils puissent les imprégner et engendrer des enfants par elles, afin qu’ainsi rien ne puisse leur manquer sur terre. 6Mais vous étiez en premier spirituels, vivant la vie éternelle et immortels pour toutes les générations du monde. 7Et je ne vous ai donc pas donné de femme ; car pour ceux de l’esprit dans les cieux, les cieux sont leur habitation. 8Et maintenant, les géants, qui sont le produit de l’esprit et de la chair, seront appelés des esprits mauvais sur la terre, et la terre sera leur habitation. 9Des esprits mauvais sont venus de leurs corps ; parce qu’ils sont nés d’hommes, et que leur commencement et leur origine primordiale sont des saints veilleurs ; ils seront des esprits mauvais sur terre, et ils seront appelés des esprits mauvais. [10Pour les esprits des cieux, les cieux seront leur habitation, mais pour les esprits de la terre qui sont nés sur la terre, la terre sera leur habitation.] 11Et les esprits des géants affligent, oppressent, détruisent, attaquent, bataillent et apportent la destruction sur la terre, et causent des troubles : ils ne prennent pas de nourriture mais sont néanmoins affamés et assoiffés, et causent des offenses. 12Et ces esprits se lèveront contre les enfants des hommes et contre les femmes, parce qu’ils proviennent d’eux …».

Si nous permettons aux témoignages du Livre d’Énoch, de l’Apocryphe de la Genèse, du texte alexandrin de la Septuagint et des passages du NT de Luc 10:18--19, de la Rév. 12:7--9 et de Jude, tous ensembles, d’être une autorité de plus grand poids que les versions de Gen. 6:1--4 trouvées dans les autres textes de la Septuagint et des textes masorétiques de l’Ancien Testament, qui sont connues pour contenir des erreurs et pour avoir souffert de corrections, et qui sont donc loin d’être parfaites, alors nous pouvons nous permettre de corriger l’expression «fils de Dieu» en Gen. 6:2 et 6:4 et de lire en cet endroit : «fils des cieux», expression qui se réfère à ces anges rebelles décrits dans les passages du Nouveau Testament cités plus haut.
Avec cela dans l’esprit, il est maintenant possible de comprendre comment un «serpent», un membre de cette race déchue, peut avoir séduit Ève, comme le relatent les chapitres 2 et 3 de la Genèse. Cette race, appelée «l’arbre de la connaissance du bien et du mal» (Gen. 2:9, 17) dans ce récit qui est lui-même une parabole, ne fut pas mentionnée dans le récit de la création de la Genèse 1:1--2:3 simplement parce qu’elle ne faisait pas partie de la Création ici sur cette Terre, notre planète, qui est évidemment le centre d’intérêt de l’histoire de la Création, ce récit étant lui-même une sorte de vision prophétique des choses passées. Le mot qui est traduit «jour» dans ces versets est beaucoup mieux traduit par «âge» dans le contexte, et il s’ensuit que la Terre peut fort bien avoir existé depuis des milliards d’années avant Adam, et beaucoup d’autres races peuvent avoir existé ici avant l’apparition de l’Homme Blanc moderne, comme le révèlent les archives fossiles. Cependant, aucune autre race d’hommes que celle des Adamites, les Hommes Blancs, ne peut être comptée pour avoir été créée par Yahweh, le Dieu de la Bible. Dans la littérature énochienne, dans ce qui est appelé le Livre des Géants, la race des anges déchus est dite responsable de la corruption des espèces. Dans une autre édition des rouleaux de Qumran, The Dead Sea Scrolls, A New Translation, par Michael Wise, Martin Abegg Jr. et Edward Cook, à la page 247, une traduction de 1Q23, fragments 1 et 6 :

«1[…deux cents] 2baudets, deux cents ânes, deux ce[nts … béliers du] 3troupeau, deux cents chèvres, deux cents […bêtes des] 4champs de chaque animal, de chaque [oiseau …] 5[…] pour métissage […]».

Et dans la même source, 4Q531, fragment 2 :

«1[…] ils polluèrent […] 2[…ils engendrèrent] des géants et des monstres […] 3[…] ils engendrèrent, et, voici, toute [la terre fut corrompue …] 4[…] avec son sang et par la main de […] 5[géants] qui ne leur suffirent pas et […] 6[…] et ils cherchèrent à dévorer beaucoup […] 7[…] 8les monstres l’attaquèrent».

Et encore, dans le 4Q532, Col. 2 fragments 1--6 :

«2[…] chair […] 3tou[s …] monstres […] seront […] 4[…] ils se lèveront […] manquant de vraie connaissance […] parce que […] 5[…] la terre [devint corrompue …] puissant […] 6[…] ils considéraient […] 7[…] des anges sur […] 8[…] à la fin cela périra et mourra […] 9[…] ils causèrent beaucoup de corruption sur la [terre …] 10[… ceci ne] suffit pas à […] 11 ils seront […]».

Bien que très fragmentaires, il est évident que ces fragments ont pour thème général ce qui est connu comme le Livre des Géants. Une version très similaire de ce qui est raconté ici se trouve dans 1 Énoch, chapitres 86 et 88. Il est hautement probable que des récits comme ceux-ci servirent d’inspiration pour les légendes des chimères des mythologies grecque et moyen-orientale.
De plus, il devient maintenant possible de comprendre comment Paul de Tarse pouvait blâmer des anges pour les fausses religions du monde, comme il est apparent en Col. 2:18 et 1 Cor. 10:20. Col. 2:17--19 se lit, en partie :

«… mais le corps est de l’Oint. 18Que personne ne vous frustre du prix [du combat], faisant sa volonté propre dans [l’]humilité et dans [le] culte des anges, s’ingérant dans les choses qu’il n’a pas vues, enflé d’un vain orgueil par les pensées de sa chair, 19et ne tenant pas ferme le chef …».

Le «culte des anges» ne peut, dans le contexte, se référer qu’aux religions païennes que les Grecs Colossiens avaient suivies auparavant. 1 Cor. 10:18--20 se lit :

«18Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel? 19Que dis-je donc? que ce qui est sacrifié à une idole soit quelque chose? 20[Non], mais que les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non pas à Yahweh : or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons».

Parallèle à ceci, en 1 Énoch 19:1 :

«Et Uriel me dit : ‘‘Ici se tiendront les anges qui se sont liés avec des femmes, et leurs esprits, assumant de nombreuses formes différentes, polluent l’humanité et la pervertiront par des sacrifices à des démons comme s’ils étaient des dieux, (ici ils se tiendront), jusqu’au jour du grand jugement, jour auquel ils seront jugés jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’eux’’».

Le mot grec traduit par «démons» en 1 Cor. 10:20 est daimonion, un diminutif de daimon, Strong #1140, mot pour lequel le Greek-English Lexicon of the New Testament de Thayer nous dit : «2. un esprit, un être inférieur à Dieu, supérieur aux hommes … ailleurs dans les Écritures, utilisé sans adjoint, se dit d’esprits mauvais …». Thayer dit, à daimon, #1142 : «1. Chez les auteurs grecs, un dieu, une déesse ; une déité inférieure … 2. Dans le N.T., un esprit mauvais …». Tous ces anciens écrits, ainsi que tellement de passages du Nouveau et de l’Ancien Testaments (i.e. Mich. 4:5 ; Mal. 2:11), nous donnent une image consistante lorsque la littérature apocryphe est employée pour nous aider à comprendre la Genèse, chapitres 3 et 6. Autrement, toutes les Écritures citées ici semblent n’être rien d’autre qu’un mélange de déclarations mystérieuses devant rester mystérieuses à tout jamais, ce que la religion organisée préfère sans aucun doute. Cette interprétation des Écritures nous donne également un aperçu plus clair d’un autre passage obscur, Luc 4:5--6, où la proclamation par Satan de sa souveraineté sur tous les royaumes de la Terre n’est pas remise en cause. Que le serpent ait été le symbole de la souveraineté dans l’ancien monde est évident, à la fois en Assyrie et en Égypte, et les archives de ces nations nous le confirment. Voyez, par exemple, Ancient Near Eastern Texts Relating to the Old Testament, pages 263 et 276.
Et maintenant, il nous appartient de passer en revue certains targoumim araméens se rapportant à la Genèse 4:1 [B]  [B] Nous devons nous souvenir que les paraphrases araméennes sont sanctionnées dans les Écritures en Néhémie 8:7--8, où il est dit, en partie : «Et ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Yahweh, et ils en donnaient le sens et le faisaient comprendre lorsqu’on lisait». — Clifton Emahiser.. Du targoum appelé pseudo-Jonathan :

«Et Adam sut que sa femme Ève avait conçu de Sammaël l’ange (de la mort), et elle devint enceinte et enfanta Caïn. Et il était comme ceux d’en haut et pas comme ceux d’en bas. Et elle dit : ‘‘J’ai obtenu un homme de l’ange du [Seigneur]’’».

Bien que cette interprétation de la Genèse 4:1 n’est pas forcément la même que celle de l’original, original que sans doute nous n’aurons jamais, elle reflète néanmoins la croyance de beaucoup de gens du peuple de Judée de l’époque du Christ, et ces gens ont du tirer ces idées de certaine Écriture qu’ils devaient posséder en ce temps-là. D’autres targoumim anciens contiennent des interprétations similaires de Gen. 4:1, tandis que le texte hébreu de ce verset, tel que nous l’avons dans le texte masorétique, est connu par les érudits pour être corrompu (i.e. The Interpreter’s Bible, vol. 1, p. 517). Des exemples supplémentaires de ceci sont trouvés dans d’autres livres apocryphes. Par exemple, dans la Septuagint de Brenton, en 4 Macc. 18:7--8, nous trouvons une femme qui est comparée à Ève :

«7Et la mère juste des sept enfants déclara aussi ce qui suit à sa progéniture : J’étais une vierge pure et je ne m’aventurai pas au-delà de la maison de mon père, mais je pris soin de la côte bâtie [côte d’Adam]. 8Aucun destructeur du désert, [ou] ravisseur de la plaine, ne me toucha ; et le serpent destructeur et trompeur ne souilla pas non plus ma chaste virginité ; et je restai avec mon mari pendant la durée de ma jeunesse».

De même, dans un autre ancien document, le Proto-Évangélion, qui nous donne un témoignage concernant Joseph et Marie dans les jours précédant la naissance du Christ, au chapitre 10, lorsque Joseph apprend que Marie est enceinte sans que son mariage avec elle n’ait été consommé, on le voit s’exclamant :

«5L’histoire d’Adam ne s’accomplit-elle pas exactement en moi? 6Car à l’instant même de sa gloire, le serpent vint et trouva Ève seule et la séduisit. 7Il m’est arrivé exactement la même chose …».

D’autres déclarations semblables à celle-ci sont trouvées dans d’autres écrits apocryphes, et cependant il devrait être assez évident que beaucoup de gens en Judée croyaient que quelqu’un d’autre qu’Adam avait engendré Caïn (comme le croyait également Jean le Baptiste, voyez pour cela 1 Jean 3:12 ; et Yahshua Christ Lui-même, i.e. Jean 8:44), et que ce quelqu’un était un «serpent», l’un de ces anges déchus de la Rév. 12:7--9.
Évidemment, il y a beaucoup de personnes qui vont railler cette interprétation des Écritures et insister pour que les versions de Gen. 4:1 et 6:1--4, comme on les trouve dans la Septuagint et l’A.V., ainsi que dans d’autres versions suivant les textes masorétiques, doivent avoir une autre signification. Mais ce n’est que par l’interprétation donnée dans cet article, empruntée totalement d’anciennes sources «apocryphes», que ces passages de la Genèse se trouvent réconciliés au reste des Écritures, et plus spécialement au Nouveau Testament, de manière à être débarrassés de tout conflit. Le contexte devrait être un juge primordial dans une enquête sur les Écritures, plutôt que des conclusions basées sur des émotions. Les moqueurs se moqueront toujours, car «ils sont des murmurateurs, se plaignant de leur sort, marchant selon leurs propres convoitises (tandis que leur bouche prononce d’orgueilleux discours), …», comme Jude l’écrivait, parlant exactement de ces mêmes évènements dont nous discutons ici (Jude 16 ; Jude 1--18).
Bien que je n’aie pas l’intention de paraître arrogant ou prétentieux, je dois dire que cette perspective sur la littérature biblique peut fort bien être un premier pas dans la direction d’une réconciliation de la Bible avec l’histoire naturelle et les archives archéologiques telles que nous les connaissons. Par exemple, comme je l’ai déjà dit plus haut, on trouve beaucoup de races d’êtres humains sur la Terre. Cependant, la Bible nous relate la création par Yahweh notre Dieu de l’Homme Adamique et de lui seul, et nous pouvons certainement démontrer par l’archéologie et l’Histoire que toutes les familles adamiques de la Genèse 10 étaient uniquement des familles, ou nations, d’Hommes Blancs. Mais il est également évident, selon l’archéologie, et plus spécialement d’après beaucoup de monuments mégalithiques préhistoriques, que des races intelligentes se trouvaient sur cette Terre longtemps avant que l’Histoire Adamique ne commence. De même, si la taille du cerveau peut constituer une indication du degré d’intelligence, comme les scientifiques le pensent généralement, le prétendu Homme de Néanderthal, une espèce distincte de l’Homme Blanc moderne et plus ancienne que lui, possédait à la fois une structure osseuse et une capacité crânienne plus importantes que nous. D’autres espèces, dont les anthropologues évolutionnistes proclament qu’elles étaient des ancêtres humains, tels que l’Australopithecus afarensis, (dont fait partie la fameuse «Lucy»), sont clairement plus rattachés aux singes sauvages de petite capacité crânienne (voir par exemple «The New Face of Evolution», Archæology, Archæological Institute of America, jan--fév. 2007, p. 27). Les autres races présentes aujourd’hui ne possèdent clairement pas un cerveau aussi grand que l’Homme Blanc et n’ont jamais pu atteindre un niveau culturel et technologique comparable à celui de l’Homme Blanc. De nos jours, tout ce que possèdent les races non-Blanches, qui puisse présenter de la valeur, elles l’ont obtenu de l’Homme Blanc. Ces autres races peuvent avoir «évolué» (elle sont bien plus probablement le résultat de multiples hybridations) à partir des singes inférieurs et autres créatures semblables, cependant tel n’est pas le cas — et ne peut absolument pas l’être — de l’Homme Blanc. Cette interprétation des Écritures et de la Science, qui mérite certainement des études et des discussions supplémentaires, est absolument «politiquement incorrecte», et sera l’objet de bien des moqueries. Aucun universitaire diplômé n’oserait même l’aborder. Pourtant, une telle réconciliation entre les textes bibliques, l’Histoire et les sciences vaut bien la peine d’être examinée attentivement : car il ne peut y avoir de contradiction entre le Verbe Divin et la Création Divine.
Tout ceci a des implications sérieuses aujourd’hui, car nous sommes tellement empoisonnés par les nombreuses doctrines juives, telles la «diversité», le globalisme et le multiculturalisme, que de nombreux Blancs Adamiques se mélangent anarchiquement avec ceux d’autres races. Quand on lui posa des questions sur la fin des temps, Yahshua Christ répondit :

«Car, comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on se donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne connurent rien, jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme» (Matt. 24:38--39).

Les Enfants d’Adam faisaient la fête et s’accouplaient avec des diables alors, et ils s’amusent et s’accouplent avec des diables aujourd’hui. Quand nous examinons d’autres parties des Écritures, nous constatons que c’est le Mal qui sera éradiqué du monde et pas le Bien, qui sera à jamais préservé.