Traduction de Luc 16:8–9

Traduction de Luc 16:8--9

par William Finck

 

Luc 16:1-13, ou la parabole du régisseur injuste, est peut-être une des péricopes les plus incomprises de la Bible. La raison pour laquelle elle est si incomprise est due, je crois, aux pauvres traductions du texte des versets 8 et 9 et la parabole entière doit donc être présentée et discutée ici, même si ces deux versets vont être examinés plus en détail. J’ai traduit Luc 16:1-13 de la façon suivante :

Luc 16:1--13 :

« 1Et il dit aussi à ses étudiants : Il y avait un certain homme riche qui avait un régisseur, et il le suspectait de dilapider ses biens. 2Et l’appelant, il lui dit : Qu’est-ce que ceci que j’entends dire de toi ? Rends-moi compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer. 3Et le régisseur dit en lui-même : Que ferais-je, car mon maître m’enlève l’administration ? Je ne sais pas bêcher la terre et j’ai honte de mendier. 4Je sais ce que je vais faire, de façon que, quand je serai renvoyé de mon administration, je sois reçu dans leurs maisons. 5Et appelant chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? 6Et il dit : Cent baths d’huile. Et il lui dit : Prends ton écrit, et assieds-toi vite et écris cinquante. 7Puis il dit à un autre : Et toi, combien dois- tu ? Et il dit : Cent cors de froment. Et il lui dit : Prends ton écrit et écris quatre-vingts. 8Et le maître loua le régisseur injuste parce qu’il avait agi prudemment. Car les fils de cet âge sont plus sages que les fils de lumière ne le sont pour leur propre race. 9Et je vous dis : vous ferez-vous des amis à partir de richesses injustes, afin que, dès que vous serez ruinés, ils vous reçoivent dans des habitations éternelles ? 10Celui qui est fidèle avec peu est aussi fidèle avec beaucoup, et celui qui est injuste avec peu est aussi injuste avec beaucoup. 11Si donc vous n’avez pas été fidèles avec les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? 12Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ? 13Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Yahweh et les richesses ! ».

Traduction de Jean 1:11–13

Traduction de Jean 1:11--13

par William Finck

Parmi ceux qui, fort justement, rejettent l’universalisme de ces dénominations pseudo-chrétiennes contemporaines, beaucoup blâment Paul de Tarse pour les positions erronées qui sont trompetées par tous ces théologiens «officiels». Cependant, ces critiques de Paul ne réalisent pas, ou du moins n’admettent pas, que les erreurs de l’universalisme sont fondées de la même manière sur des fausses interprétations de déclarations trouvées dans les Évangiles du Nouveau Testament aussi bien que dans des passages des lettres de Paul. Une péricope dans les Évangiles qui a souvent été mal interprétée est Jean 1:11--13, que nous allons discuter en détail ici. Une fois que le Nouveau Testament est correctement traduit dans son contexte historique et scriptural, et que l’intégrité d’une exégèse bien comprise du grec est maintenue, il est certain que non seulement les Évangiles, mais aussi les épîtres de Paul et d’autres écritures du Nouveau Testament ne sont en aucune façon universalistes, mais au contraire exclusivistes, séparatistes et contenant un message cohérent et consistant qui s’adresse uniquement à ces nations qui descendent des Israélites de l’Ancien Testament. Ces nations, nous les trouvons dans les nations aryennes de l’Europe, et cela est pleinement démontrable à partir de l’Histoire et des Écritures, et tout spécialement à partir des lettres de Paul.

La première église ouverte, disciples de « La Voie »

La première église ouverte, disciples de «La Voie»

Jeffrey Crosby

Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries
Fostoria, Ohio
E-mail caemahiser@sbcglobal.net

Introduction par Clifton A. Emahiser

Jeffrey Crosby a été jeté en prison pour un certain temps sur une accusation douteuse, et là-bas il m’a été d’une grande aide en me servant de correcteur. Précédemment, j’avais publié un article pour Jeffrey intitulé Unveiling The Fears And Denials Behind “The Passion Of The Christ’’ [A]  [A] Dévoiler les peurs et dénis derrière «La Passion du Christ».. Crosby m’a depuis envoyé plusieurs brouillons sur ce sujet. Après quelque six semaines passées à scanner quatre des ses manuscrits tapés à la machine et les avoir convertis en documents digitaux, j’en vins à la réalisation qu’une introduction serait bien nécessaire. E. Raymond Capt a écrit un livret intitulé The Traditions Of Glastonbury sur ce même sujet. Non seulement Capt a écrit un livret, mais il a aussi produit un film de 53 minutes portant le même titre, qu’il a par la suite converti en format VCR. Avec cette introduction, nous débuterons ce sujet là où E. Raymond Capt avait commencé son film, en posant une question très significative que William Blake posait dans son poème, qui fut plus tard mis en musique et devint un hymne chanté en Grande-Bretagne ainsi que dans certaines nations du Commonwealth :

Galilée des Gentils ?

Galilée des Gentils?

par William Finck

 

Cette phrase «Galilée des Gentils» apparaît en Matt. 4:15 et est une citation d’Ésaïe 9:1 (où l’A.V.[Authorized Version of the King James Bible] la traduit par «Galilée des nations»). Matt. 4:14 infère que la prophétie d’Ésaïe fut accomplie lorsque Yahshua quitta Nazareth (Matt. 4:13) pour la «Galilée des Gentils». Mais l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe, était-ce seulement cela ? Et Matt. 4:16, qui cite Psaumes 23:4? Certainement PAS! Au contraire, c’était uniquement le début de l’accomplissement de la prophétie, qui prendra pas mal de temps pour s’accomplir pleinement.

Après cela, Matthieu décrit l’appel des apôtres par Yahshua (4:18 et suiv.), onze d’entre eux étant de la tribu de Benjamin. Une discussion sur le douzième, Judas Ish Kérioth, sortirait du propos de cet article. Beaucoup d’entre les Benjamites et Lévites s’installèrent en Galilée après le retour de Babylone, c’est évident d’après les Écritures. Saül de Tarse, appelé beaucoup plus tard, était aussi de la tribu de Benjamin (Rom. 11:1). Lorsque l’ancien Royaume d’Israël fut divisé après la mort de Salomon, Benjamin resta avec la tribu de Juda dans ce but même (1 Rois 11:9--13, 36). Les apôtres de cette tribu accomplissaient leur devoir en tant que porteurs de lumière pour Israël.

Éviter la confusion à propos de la femme cananéenne

Éviter la confusion à propos de la femme cananéenne

par William Finck

Il semble qu’il existe depuis longtemps un certain degré de confusion concernant la guérison de la fille d’une femme cananéenne par Yahshua Christ, un incident décrit en Matt. 15:21--28 et Marc 7:24--30, une confusion présente spécialement parmi les adhérents de l’Identité Chrétienne. Bien que les descriptions de cet évènement soient souvent perverties par les promoteurs de l’universalisme, en réalité ces évènements réfutent l’universalisme. Pourtant, ceux qui comprennent l’Ancien Testament et les malédictions contre les Cananéens ne peuvent que se demander comment et pourquoi Yahshua Christ a montré de la miséricorde envers cette femme particulière, et ce sujet a été la cause de bien des débats. Ce court essai essayera de dissiper toute confusion entourant cet épisode.

Premièrement, il faut noter que les récits de cet évènement, provenant de Matthieu et de Marc, diffèrent de façon significative. Il faut bien comprendre qu’aucun témoignage des évangiles ne peut être regardé comme étant par lui-même complet et final sur un évènement particulier ; chaque rédacteur a témoigné, ou a enregistré des témoignages, de tout ou partie d’un évènement vu d’une certaine perspective, et a décrit des parties de cet évènement considérés comme notables et tels qu’ils furent mémorisés. Rassembler les diverses parties de cet épisode particulier permet donc d’avoir une vision des choses plus complète.

La semence de l’héritage

La semence de l’héritage

par William Finck

 

Partie 1

Beaucoup de « Chrétiens », ou plutôt de commentateurs et de théologiens, regardent la «semence» de Genèse 3:15, celle de la femme, et ils proclament que cette semence identifie Yahshua Christ et Lui seul. Ils se réfèrent alors à l’interprétation usuelle de Genèse 4:25 et de Galates 3:16 afin de soutenir leur position. Ces interprétations ont amené beaucoup de lexicographes, comme Thayer ou Vine, à se départir de l’interprétation commune et à la signification du nom collectif, mais tous ne l’ont pas fait. Ceux qui le font confondent la lexicographie avec une certaine théologie, et deviennent dès lors complices dans une conspiration visant à pervertir le Verbe. J’espère pouvoir le prouver dans cet article.

Excepté en une occasion, en Joël 1:17, où le mot trouvé en Strong #6507 est traduit «semence», le mot hébreu correspondant à «semence» dans l’Ancien Testament est toujours zera’ (Strong #2233 ou sa contrepartie chaldéenne #2234), que Strong définit : «... semence ; figurativement fruit, plante, époque des semailles, postérité ...». Selon Gesenius et d’autres, le nom hébreu zera’ apparaît au pluriel uniquement en 1 Sam. 8:15, là où des variétés diverses de semences sont discutées. Partout ailleurs, le mot hébreu est au singulier. Il est vrai également que, lorsque l’on parle de multiples variétés, le mot grec pour «semence», spérma (sperma, 4690), apparaît au pluriel dans le Nouveau Testament, en Matt. 13:32, Marc 4:31, 1 Cor. 15:38 et en Gal. 3:16, que je discuterai plus loin.

Étant donné qu’il serait difficile, dans le cadre de cet article, de parler de tous les sens donnés pour le mot zera’ dans les définitions des divers lexicographes, ou dans la définition de Thayer de spérma et de ses commentaires en la matière, je discuterai seulement de leurs commentaires qui concernent plus particulièrement ce qui nous intéresse ici, à savoir les passages en Gen. 3:15 et Gal. 3:16.