La première église ouverte, disciples de « La Voie »

La première église ouverte, disciples de «La Voie»

Jeffrey Crosby

Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries
Fostoria, Ohio
E-mail caemahiser@sbcglobal.net

Introduction par Clifton A. Emahiser

Jeffrey Crosby a été jeté en prison pour un certain temps sur une accusation douteuse, et là-bas il m’a été d’une grande aide en me servant de correcteur. Précédemment, j’avais publié un article pour Jeffrey intitulé Unveiling The Fears And Denials Behind “The Passion Of The Christ’’ [A]  [A] Dévoiler les peurs et dénis derrière «La Passion du Christ».. Crosby m’a depuis envoyé plusieurs brouillons sur ce sujet. Après quelque six semaines passées à scanner quatre des ses manuscrits tapés à la machine et les avoir convertis en documents digitaux, j’en vins à la réalisation qu’une introduction serait bien nécessaire. E. Raymond Capt a écrit un livret intitulé The Traditions Of Glastonbury sur ce même sujet. Non seulement Capt a écrit un livret, mais il a aussi produit un film de 53 minutes portant le même titre, qu’il a par la suite converti en format VCR. Avec cette introduction, nous débuterons ce sujet là où E. Raymond Capt avait commencé son film, en posant une question très significative que William Blake posait dans son poème, qui fut plus tard mis en musique et devint un hymne chanté en Grande-Bretagne ainsi que dans certaines nations du Commonwealth :

‘‘And did those feet in ancient time
Walk upon England’s mountains green?
And was the Holy Lamb of God
On England’s pleasant pastures seen?
And did the Countenance Divine
Shine forth upon our clouded hills?
And was Jerusalem builded here
Among those dark Satanic mills?
Bring me my bow of burning gold!
Bring me my arrows of desire!
Bring me my spear! O clouds unfold!
Bring me my Chariot of Fire!
I will not cease from mental fight,
Nor shall my sword sleep in my hand,
Till I have built Jerusalem
In England’s green and pleasant land .’’

« Et ces pieds ont-ils dans l’ancien temps
Marché sur ces vertes collines d’Angleterre?
Et le Saint Agneau de Dieu a-t-il été vu
Sur ces plaisantes pâtures d’Angleterre?
Et la Figure Divine a-t-elle brillé
Sur nos collines nuageuses?
Et Jérusalem fut-elle bâtie ici
Parmi ces sombres moulins Sataniques?
Apportez mon arc d’or ardent!
Apportez mes flèches de désir!
Apportez ma lance! Ô nuées écartez-vous!
Apportez mon Chariot de Feu!
Je ne cesserai mon combat mental
Et mon épée veillera dans ma main
Jusqu’à ce que j’aie bâti Jérusalem
Sur la verte et plaisante terre d’Angleterre. »

Avec cette même question que Blake se posait à son époque (1757-1827), Jeffrey Crosby essayera donc, dans cette série, d’éclairer les faits historiques sur ce sujet. Mais avant de laisser la parole à Jeffrey, voici une autre histoire que je voudrais partager avec vous, de grande pertinence quant à ce dont nous allons parler. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce poème de William Blake, «Et ces pieds ont-ils dans l’ancien temps marché sur ces vertes collines d’Angleterre?», fut chanté à la télévision publique au tournant de ce millénaire. C’était dans une de ces extravagantes collectes de fonds si typiques dans les médias et retransmise de Toledo, Ohio sur le canal WGTE TV30. Normalement, je ne porte aucune attention à ce qui passe à la télévision, mais je crois que cette exhibition de talents constituait une exception à la règle, car elle révéla plusieurs truismes de l’Histoire Biblique concernant notre époque moderne.

Cette émission révéla au public la voix de la très douée soprano Charlotte Church, une adolescente à cette époque. J’estime personnellement que cette Charlotte est la meilleure soprano que j’ai jamais entendue, et lors de son apparition elle déclara avoir des racines galloises. Elle est une très belle et très talentueuse jeune fille Israélite. Ce programme musical était appelé «Charlotte Church, en direct de Jérusalem». Voilà donc cette charmante et talentueuse adolescente israélite accompagnée par des musiciens israéliens (Rév. 2:9 et 3:9), c’est-à-dire le prototype même de la Genèse 3:15, ou «la semence de la femme contre la semence du serpent». Disons-le clairement : une brebis parmi les loups! Charlotte avait peut-être avec elle quelques-uns de ses propres musiciens britanniques, mais beaucoup n’étaient que ces étrangers convertis historiquement au Judaïsme, qui se font appeler «Israéliens», y compris un joueur de cornemuse israélien du nom de Uri Myles qui l’accompagnait dans sa chanson, Last Rose of the Summer.

Le répertoire complet de Charlotte comprenait : Jerusalem (le poème ci-dessus), La Pastorella, Last Rose of the Summer, O Mio Bambino Caro, The Lord’s Prayer, Guide Me O Thou Great Redeemer, Ave Maria, Plaisir d’Amour, Pie Jesu et The Holy City. Dans Pie Jesu, Charlotte était accompagnée par une juive-kénite du nom de Marina Blumen (un nom emprunté de l’Allemand), dont la voix était horrible en comparaison de celle de Charlotte, qui, on peut le dire, «chantait avec la voix d’un ange».

À la lumière de tout cela, les propres mots du Christ doivent être cités, en Matt. 21:43 : «C’est pourquoi je vous dis, le Royaume de Dieu vous sera ôté, et sera donné à une nation qui en rapportera les fruits». Cette nation n’était-elle pas les Îles Britanniques, finalement dirigée par l’Angleterre ? Nous devons nous souvenir que le prophète Jérémie avait déclaré que l’ancienne Jérusalem, une fois détruite, ne se relèverait jamais, en Jérémie 19:1-11. Et elle fut finalement détruite par les Romains en 70 ap. JC, pour n’être plus jamais rétablie! Ce qui est intéressant dans tout ceci est que nous avons une jeune fille israélite dans Charlotte Church venue de la «nation qui en rapporte les fruits» chantant pour ceux du «Royaume qui vous sera ôté».

Les Assyriens, sous trois empereurs, Tiglath-Pileser, Shalmanéser et Sargon II, firent trois incursions dans la maison du nord d’Israël, déplaçant les Israélites de Samarie, où ils ne revinrent jamais. Puis l’empereur assyrien Sennacherib fit une incursion en Judée, prenant en captivité tous les Judéens et laissant Jérusalem seule intouchée. Puis l’empereur néo-babylonien Nabuchodonosor déporta finalement tous ceux de Jérusalem vers Babylone, avec seulement 42.360 personnes qui retournèrent 70 ans plus tard. Le petit restant de Judaïtes, Benjaminites et une poignée de Lévites (plus un certain nombre de Kénites-Édomites-Cananéens, plus tard convertis) représentaient ce «Royaume de Dieu» presqu’éteint, qui sera annihilé par les Romains et donné à une autre «nation»! Il nous appartient donc d’identifier cette nation!

Mais ce n’est pas une tâche facile, comme le fait remarquer Andrew Gray en page 3 de son The Origin And Early History of Christianity in Britain [B]  [B] L’Origine et l’Histoire Ancienne du Christianisme en Grande-Bretagne. : «L’histoire la plus ancienne de l’église britannique a été plongée dans l’obscurité par la destruction de beaucoup d’archives anciennes, mais pourtant un nombre suffisant d’éléments de cette histoire peuvent être rassemblés, qui suffiront à notre but - probablement autant que ce qui pourrait être obtenu pour tout autre évènement contemporain de l’histoire séculaire».

J’ajouterai ici à l’affirmation de Andrew Gray que les archives de l’Église Celtique Britannique est tout-à-fait similaire aux archives de la généalogie de Yahshua Christ, car lorsque les Édomites parvinrent au pouvoir en Judée sous la famille hérodienne, ils brûlèrent toutes les archives des Judéens, et les auteurs des quatre Évangiles durent rassembler ce qui restait du mieux qu’ils purent, de mémoire et grâce à des archives privées de personnes pouvant témoigner de la lignée de la famille du Christ (Eusebius 1.7). Dans cet ouvrage, Jeffrey Crosby présentera toutes les preuves qui ont pu être glanées sur le sujet, et le lecteur pourra examiner ces preuves à sa propre satisfaction. Maintenant, laissons la place à Jeffrey Crosby.

Clifton A. Emahiser.

1 Première partie

J’ai été conduit par l’Esprit à raconter l’histoire de la toute première église qui fut établie hors de Palestine, ou Terre Sainte, après la Passion de Yahshua le Christ. Cette histoire nous amène aux «Îles lointaines», les Îles Britanniques, et à ces individus, tels que Joseph d’Arimathie et une bande de fidèles du Christ et de ceux qui établirent la descendance des élus d’Israël dispersés dans toute l’Europe de l’Ouest et qui, en toutes circonstances, non seulement seront la fondation des premiers lieux de célébration du Christ, mais seront volontaires pour sacrifier leur vie, quoi qu’il arrive, afin de répandre la vérité du Messie Vivant d’Israël.

Ceci est la première partie d’une série de brochures qui nous emmèneront à travers l’histoire ancienne de l’ecclesia, le vrai corps de l’église des fidèles et des enseignants, apôtres et ambassadeurs de notre Messie. Ceci constitue aussi une revue critique d’un livre écrit par George F. Jowett, intitulé The Drama of the Lost Disciples [C]  [C] Le Drame des Disciples Perdus., © Covenant Publishing Company Limited, 121 Low Etherly, Bishop Auckland, Co Durham DL14 OHA. L’histoire que raconte Jowell est excellente, mais il est nécessaire de mettre en lumière toute divergence pouvant être contraire aux autres documents qui nous sont disponibles, et c’est ce que nous ferons ici. Plus qu’un simple récit de l’histoire de l’église primitive dans les Îles Britanniques, la Gaule et Rome, nous allons nous pencher sur le corps de cette église, vers ceux qui la rendirent possible par le dévouement de leurs vies à une telle cause.

L’histoire commence lorsque Yahshua était un jeune homme, quand il avait entre douze et trente ans, époque sur laquelle les Écritures sont silencieuses. Le seul témoignage que nous avons se trouve dans les Évangiles, lorsqu’Il était au temple durant la fête de la Pâque à l’âge de douze ans environ, lorsqu’Il faisait la lecture aux rabbins sur les lois et écritures sacrées. Le dernier témoignage se trouve dans Luc 2:52 :

 

«Et Jésus avançait en sagesse et en stature, et en faveur auprès de Dieu et des hommes».

 

C’est d’ici, et jusqu’à ce qu’Il ait trente ans et commence Son ministère, que beaucoup de questions se posent concernant Sa vie, les «années manquantes». E. Raymond Capt M.A., A.I.A., F.S.A. Scot, de l’Archæological Institute of America, dans son livre The Traditions of Glastonbury, (à partir d’ici : TG), note les implications : ces dix-huit ans manquants ne furent pas passés en Palestine.

En Luc 4:16-22, il est dit :

 

«Et il vint à Nazareth où il avait été élevé et les yeux de tous ceux qui étaient dans la synagogue étaient arrêtés sur lui et ils disaient, celui-ci n’est-il pas le fils de Joseph?»

 

Bien que nous savons des Écritures que Yahshua grandit à Nazareth, Il n’était pas reconnu par la communauté, qui se questionnait même sur Son identité.

En Matthieu 13:55, 56, ils demandent :

 

«Celui-ci n’est-il pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? et ses frères, Jacques, et Joses, et Simon, et Jude? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes auprès de nous? D’où donc viennent à celui-ci toutes ces choses?».

 

On ne peut que se demander pourquoi Yahshua était tellement étranger aux locaux qui connaissaient pourtant les membres de sa famille par leurs noms.

Un autre passage se trouve en Matthieu 17:24-25, où il est dit :

 

«Et lorsqu’ils furent venus à Capernaüm, les receveurs des didrachmes vinrent à Pierre, et dirent : Votre maître ne paie-t-il pas les didrachmes? Il dit : oui».

 

Nous savons maintenant par les Écritures que le Christ passa beaucoup de temps de Son ministère à Capernaüm, qui est décrite comme «sa propre ville» (Matt. 9:1 et Marc 2:1). Pourtant ici les collecteurs de taxes s’informent sur l’assujettissement de Yahshua à la «taxe pour les étrangers» qui s’applique uniquement aux visiteurs étrangers. On pourrait croire qu’un officier de Capernaüm reconnaîtrait un résident local de la ville. Il ne s’agissait pas d’une taxe du Temple, puisque les autorités n’étaient pas sûres de Sa nationalité, sinon Il aurait du payer la taxe du Temple avec un shekel juif, sans aucun doute. Mais Il paya avec une pièce grecque (statère) qu’Il fournit Lui-même. Il est évident qu’Il avait été absent de Palestine depuis un temps considérable.

Lorsque Yahshua apparut devant Son cousin Jean, le baptiste semble à peine Le reconnaître, quand finalement Jean s’exclame (Jean 1:19) : «Voici l’Agneau de Dieu!». Si Yahshua avait vécu à Nazareth toutes ces années, Jean le Baptiste aurait certainement reconnu son cousin. Puis, plus tard, Jean envoie deux de ses disciples pour s’enquérir de Lui, Matt. 11:3 : «Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre?». Il est apparent que les deux ne se sont pas rencontrés depuis des années, quelles qu’aient été les circonstances.

Un autre incident qui suggère que Yahshua était absent de Son pays est trouvé en Jean 1:45-48, où Philippe trouve Nathanaël et lui dit qu’ils ont trouvé le Christ dont parle Moïse et les prophètes :

 

« Jésus, le fils de Joseph, qui est de Nazareth. Et Nathanaël lui dit : ‘‘Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth?’’».

 

Quand Nathanaël s’en va finalement avec Philippe, et que Yahshua le reconnaît, Nathanaël Lui demande comment il se fait qu’Il le reconnaisse. Comme le dit Capt :

 

«Il est manifeste que Nathanaël vivait à Cana de Galilée qui est située environ à huit kilomètres de la cité de Nazareth. Si le Christ avait vécu si près de lui pendant dix-huit ans, il semble étrange que Nathanaël ne l’ait pas reconnu Est-ce que le Fils de Dieu n’aurait pas eu la moindre influence pendant dix-huit ans sur la communauté dans laquelle Il vivait?».

 

À la lumière de tout cela, ainsi que du fait du manque de données sur les premières années de Sa vie, des légendes existent qui proclament que le Christ voyagea sur de grandes distances, particulièrement avec Son oncle, Joseph d’Arimathie. Les enseignants religieux d’Inde assurent qu’Il habita parmi eux, étudiant pendant trois ans avant de s’en aller vers le Tibet. D’anciens livres religieux indiens ont enregistré Sa visite au Népal, un royaume himalayen. D’autres traditions plus tardives parlent de Yahshua en Égypte. Mais les traditions les plus persistantes, qui nous donnent d’abondantes preuves, placent le Yahshua adolescent sur l’île mystique d’Avalon, dans le comté de Somerset et dans la ville de Glastonbury, en Angleterre.

L’histoire nous amène à Jérusalem, avec l’arrestation de Yahshua la nuit précédant Son exécution sur la croix. C’était le Jour de la Préparation avant le sacrifice de l’Agneau de la Pâque et de la Fête du Pain Sans Levain. Contrairement à ce que la plupart des gens comprennent de l’arrestation de Yahshua, malgré que les Écritures soient parfaitement claires à ce sujet, ce ne sont pas les Romains qui sont responsables de Son arrestation, mais bien les membres de la court du Sanhédrin, ceux qui étaient à la tête de la théocratie qui régnait sur le peuple de Jérusalem à cette époque. Le Sanhédrin connaissait déjà l’identité de Yahshua, qui Il était. Ses enseignements constituaient la plus grand menace pour leur gouvernement que celui-ci ait jamais connue. Mais pour qu’ils puissent l’arrêter, et que cette arrestation soit légale selon leurs lois, ils avaient besoin d’un citoyen pour L’identifier. Arrive alors Judas. Mais l’arrestation a été exécutée par la garde des prêtres du Sanhédrin. L’historien Josèphe atteste que les prêtres du Temple pouvaient légalement procéder à une arrestation. Les ethnarques et leurs employés avaient certes une telle autorité. Ils ne pouvaient pas, par contre, procéder aux exécutions capitales, pouvoir qui appartenait uniquement à la court romaine qui régnait sur la Judée, et qui ne pouvait être obtenue que par une plainte de l’autorité romaine, ce qui n’était pas le cas ici. Cette arrestation fut faite tard dans la nuit, alors qu’il était illégal pour la court du Sanhédrin de se rassembler de nuit, et que c’était illégal selon la loi romaine car cela se passait après le coucher du Soleil, en particulier s’agissant d’une peine capitale pouvant se terminer par une exécution.

Ceux qui présidaient sur ce procès frauduleux étaient Caïphe et son beau-frère Anne, le grand-prêtre régnant du Judaïsme qui représentait la famille puissante et despotique des Sadducéens. C’était un exemple clair de la haine qui existe depuis la chute de la race adamique dans le Jardin d’Éden, entre la semence de la femme et la semence du serpent, la semence Sainte contre les enfants de Satan (Gen. 3:15).

Aucun des Sadducéens ne croyait en une résurrection ou en une après-vie. Jowett déclare dans son livre, à partir d’ici désigné par DDP, que les 71 membres du corps législatif du Sanhédrin, dominé par les Sadducéens sur les Pharisiens, 40 votèrent pour un non-lieu (ibid. p. 14). Pourtant, il faut noter que Jowett ne cite pas de source pour ses nombres de vote du Sanhédrin. Mais du fait qu’il ne s’agissait pas d’un crime capital, nous savons d’après les Écritures que Caïphe chargea illégalement Yahshua de trahison, qui demanda alors l’intervention du procurateur romain, Ponce Pilate, selon la loi.

Pour la plupart des gens, y compris la plupart des érudits, Joseph d’Arimathie est simplement vu comme un homme riche qui prit le corps du Christ sur la croix et le plaça dans sa sépulture privée (Jean 39:42), et dont on entend plus parler après l’Ascension du Christ.

La Bible indique que Joseph, en plus d’être riche, était «un homme bon et juste». Il était un disciple de Yahshua, un homme de grande distinction sociale et de haut rang officiel, «un conseiller honorable» (Luc 23:50). Il est évident qu’il était lui-même un membre du Sanhédrin, car les Écritures disent qu’il «ne s’était pas joint à leur conseil et à leur action» (Luc 23:51).

 

«D’autres manuscrits historiques anciens se réfèrent à lui comme ‘‘Joseph de Marmore’’ d’Arimathie. ‘‘Mar’’ est un terme oriental pour seigneur, et ‘‘more’’ ou ‘‘mawe’’ signifie ‘‘grand’’. Le titre signifie donc ‘‘Le grand seigneur Joseph d’Arimathie’’, un titre se rapportant à sa naissance en tant que prince de la maison de David» (TG, p. 19).

 

Joseph d’Arimathie, le grand-oncle de Yahshua, était l’homme contre lequel les Sadducéens n’osaient pas s’opposer, pour biens des raisons qui seront discutées plus bas. Après que Christ ait expiré sur la croix ce sombre soir, ce fut ce Joseph, accompagné de Nicodème, qui prit le Christ Yahshua de la croix et fournit le suaire et la tombe pour Son enterrement.

Une note de bas de page tirée de The Ensign Message, Royaume Uni, Volume 11, N°4, octobre-décembre 2009 (à partir d’ici : EM) :

 

«Un manuscrit oriental, connu sous le nom de L’Évangile de Nicodème, dont Tischendorf pensait qu’il date du ‘‘début du deuxième siècle’’ et que le Docteur Rendel Harris disait ‘‘très ancien’’, déclare que Joseph d’Arimathie souffrit de persécution. Ceci indique que Nicodème (le dirigeant pharisien et converti de Jean 3:1-10 et 7:50) ne savait pas que Joseph avait du quitter la Palestine à cause de persécutions et n’avait pas connaissance de son départ en Grande-Bretagne. Nicodème était, comme son ami Joseph, un disciple secret et un homme riche, mais il montra du courage en protestant contre la condamnation de Jésus sans qu’Il ait pu être entendu. La référence finale se trouve dans Jean 19:39, où il est dit qu’il amena un présent coûteux d’épices afin d’oindre le corps du Christ. Rien de plus n’est connu de lui, à part un certain nombre de légendes. Son identification avec le riche et généreux Naqdimon ben Gorian du Talmud est incertaine» (ibid., p. 34).

 

Joseph était le protecteur familial de Yahshua Christ et le gardien familial de Marie, la mère du Christ, une sorte d’apôtre caché du Christ en Judée. Une note dans le livre de Jowett (DDP), en page 15(3), déclare «Le même mot désigne Saint-Joseph, tout comme Saint-Jean l’Évangéliste - paranymphos - ou assistant de la Vierge Bénie» - Rév. L. Smithett Lewis, St. Joseph of Arimathea at Glastonbury (citant Jean de Glastonbury), p. 42 ; aussi, voir The Magna Glastoniensa Tabula, avec la même référence et le même titre.

Il y a des raisons de penser que Joseph d’Arimathie n’était pas présent au procès final de Jésus «[mais] Joseph croyait dans la validité de tous les enseignements de Jésus et finalement en souffrit» (L’Évangile de Nicodème, 9:5-11). Mais c’est précisément pour la raison qu’il était un gardien familial et un membre de haut rang dans le Sanhédrin et dans la communauté en Palestine comme ailleurs que Joseph put réclamer le corps du Christ si facilement. Selon la loi, il était le membre de la famille le plus proche, après Marie. Joseph deviendra bientôt l’apôtre de la Grande-Bretagne, quelque cinq cent soixante ans avant Saint-Augustin (du catholicisme romain) sur le sol anglais. Ce sera Joseph, avec douze de ses propres apôtres, qui érigera la première église chrétienne au dessus du sol comme endroit de vénération.

Joseph était connu comme un riche propriétaire de mines d’étain en Cornouailles et propriétaire d’une flotte de bateaux de transports. On se réfère à lui en latin comme «Decurio» (titre romain), qui est la désignation de son titre officiel de propriétaire de mines, plus précisément «Nobilis Decurio», un ministre des mines. En tant que membre du Sanhédrin, qui gouvernait sur la Judée Romaine, il était également un membre du sénat provincial romain. Joseph possédait un palace à Jérusalem ainsi qu’une résidence à la campagne à Arimathie (aujourd’hui Ramallah), situé à 13 km au nord de Jérusalem.

Lecteur, vérifie toutes ces preuves par toi-même!

 

 

2 Deuxième partie

Ceci est la suite de l’histoire des premiers fidèles du Messie après la Passion et des fondations de la première église par Joseph d’Arimathie et la bande de ceux qui vénéraient le Christ. Ils étaient fidèles de ce qui était connu sous le nom de «La Voie». C’est une de ces histoires que les ravages de l’histoire ont obscurcie. Pourtant, suffisamment de pièces du puzzle ont survécu pour que nous puissions en faire un récit documenté. C’est assez comparable à la généalogie du Christ quand la famille d’Hérode, l’Édomite, brûla toutes les généalogies des familles nobles de Judée, et que les auteurs du Nouveau Testament durent recoller les morceaux de la généalogie du Christ à partir de documents privés trouvés çà et là, ainsi que par ouï-dire. The Church History, 1:6, par Paul L. Maier, p. 37 :

 

« Donc, Hérode, sans aucune ancestralité israélite et affligé par ses basses origines, brûla les documents généalogiques, s’imaginant qu’il pourrait paraître noble de naissance si personne n’avait plus la possibilité de retracer sa lignée à partir de documents publics. Quelques personnes, cependant, avaient soigneusement gardé des documents généalogiques privés, se souvenant des noms ou les retrouvant dans des copies, et ils étaient très fiers d’avoir pu préserver la mémoire de leur naissance aristocratique ».

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Joseph d’Arimathie était le frère du père de Marie (comme il est dit dans le Talmud), ce qui faisait de lui le grand-oncle de Yahshua. Les Manuscrits Harlein (du British Museum - 38-59 f, 193 b) confirment cette affirmation que Joseph d’Arimathie était l’oncle de la «Bienheureuse Marie». Ils ajoutent aussi que Joseph avait une fille (en plus de son fils Josèphes), Anna, l’appelant «consobrina», ou cousine de Marie.

 

«Il est tout-à-fait évident que le mari (Joseph le veuf et le charpentier) de Marie mourut lorsque Jésus était jeune. Selon les lois hébreues et romaines, le parent mâle le plus proche devenait automatiquement le gardien légal de la famille. Dans ce cas, c’était Joseph d’Arimathie. S’il y avait eu des frères de sang, ce devoir aurait incombé au plus âgé. Les enfants du mari de Marie, Joseph, étaient d’un premier mariage. Le terme ‘‘frères’’ (et ‘‘sœurs’’) dans les Écritures ne faisait référence qu’à une association domestique. Nous noterons aussi que leur mère était la belle-sœur de Zacharie, ce qui faisait de Yahshua (et ses ‘‘frères’’ et ‘‘sœurs’’) un cousin de Jean le Baptiste (Adiv Jovianum, libri II de Jérome, compilé à Bethléem en 393 ap. JC)» (TG p.19).

 

D’après les documents, Joseph était sans aucun doute proche de Yahshua. Il se tenait aux côtés du Christ lors de Son procès, réclama le corps par après et le mit dans le tombeau familial. Il fut toujours reconnu comme un «homme juste» ou un «homme bon», «honorable», un «disciple de Jésus».

Le Sanhédrin savait que, selon la loi romaine, le délit de trahison était puni de la peine capitale. Seul le procurateur romain, Pilate, qui était né en Espagne mais était puissant dans sa position impériale, pouvait décider du procès. Jowett insinue dans son livre DDP que Caïphe, le grand-prêtre précédent du Sanhédrin, avait connaissance que Ponce Pilate avait trempé dans un complot visant à assassiner Tiberius Cæsar. Il déclare que c’est pour cette raison, par la menace d’extorsion, que ni Joseph, qui essaya au moins une fois d’intervenir dans le faux procès de Yahshua, ni l’épouse de Pilate, qui demanda à Pilate de laisser le procès se dérouler sans lui, ne purent être d’une quelconque utilité dans le procès de cet «homme juste» (Matt. 27:19).

L’épouse de Pilate était Claudia Procula, la fille illégitime de Claudia, la troisième épouse de Tiberius Cæsar, petite-fille d’Augustus Cæsar. Pilate savait que l’empereur, qu’il avait comploté d’assassiner, aimait beaucoup sa belle-fille (Carlo Franzen, Mémoires de Ponce Pilate). Du fait de sa position politique, il s’en remettait toujours aux caprices de son épouse. Qu’il ait ignoré ses avertissements concernant Yahshua montre qu’il craignait encore plus Caïphe qu’il ne craignait César. C’est à quatre occasions différentes qu’il trouva Yahshua innocent, utilisant un bol pour se laver les mains de toute cette affaire, pour finalement accéder aux exigences du Sanhédrin assassin. Plus tard, Pilate se suicidera à cause de cette affaire (comme il est décrit dans le 29e chapitre du livre des Actes, le chapitre «perdu» prétendument trouvé après la canonisation de notre Bible). Il faut noter ici que Carlo Franzen n’apporte aucune référence sur sa théorie concernant le complot de l’assassinat de César.

Neuf des douze proches disciples s’enfuirent immédiatement de Jérusalem après l’arrestation de Yahshua dans le jardin. Bien entendu, Judas était parti. Nous savons que Pierre et Jean restèrent. Pierre s’isola à Jérusalem et ne fut pas témoin de la crucifixion. Il est dit que ni Jean ni Marie, la mère de Yahshua, ne restèrent pour assister à Son expiration. Les archives révèlent qu’un homme sur dix à peine survivait à la seule flagellation des Romains.

Tous les fidèles du Christ furent persécutés après la crucifixion. Pourtant, en tant que sénateur et membre du corps législatif du Sanhédrin, bien qu’étant un disciple du Christ, Joseph d’Arimathie marchait librement dans les rues de Jérusalem, au moins à cette période. Bien que Marie était la parente la plus proche pour pouvoir recevoir le corps, particulièrement dans un cas criminel, ce fut Joseph, en tant que gardien de la famille, qui reçut de Pilate l’autorisation officielle pour enterrer le corps dans son jardin, dans les murs de sa propriété de Jérusalem. Normalement, on n’allait pas réclamer un corps chez le procurateur romain, qui n’avait aucun intérêt dans l’affaire, mais on allait plutôt le réclamer au Sanhédrin, avant le coucher du Soleil selon la loi israélite. Pilate et Joseph savaient que les Sadducéens détruiraient le corps et le jetteraient dans une «fosse aux criminels», effaçant ainsi toute trace de Son existence. Le Sanhédrin aurait pu interférer facilement avec la réclamation du corps par Marie, mais pas avec une réclamation par Joseph. C’est à cause de l’intercession de Joseph qu’il devint un homme doublement ciblé par les Édomites infiltrés du Sanhédrin et de la caste des grand-prêtres. Nous lisons dans les Écritures leur peur que le corps soit volé. Pourtant ce fut Joseph, Nicodème (avec la cinquantaine de kilos d’épices funéraires), Marie-Madeleine et l’épouse de Cléophas (qui était la tante de Yahshua, du côté de Marie), qui, craignant une interception, prirent le corps pour l’enterrement.

Marie-Madeleine, Marie (mère de Jacques) et Salomé (l’épouse de Zebede) allèrent à la tombe alors qu’il faisait encore sombre au petit matin, après le Sabbath. Ils virent un jeune homme habillé en blanc, assis sur le bord d’une tombe. Il leur dit qu’ils devaient aller en Galilée, où ils rencontreraient le Christ.

Marie-Madeleine se dépêcha d’informer d’abord Pierre et Jean de la disparition du corps. Ceux-ci s’en vinrent alors à la tombe, où Jean prit le suaire dans lequel le Christ avait été enveloppé, qui était encore intact et raide d’épices. Puis l’homme en blanc disparu.

Après la crucifixion, les Sadducéens demandèrent à Pilate que les Romains postent des gardes devant la tombe car ils craignaient une ruse des disciples visant à voler le corps. Pilate refusa les gardes. Le Sanhédrin posta alors ses propres gardes. Cependant, le sépulcre était non gardé lorsque les femmes arrivèrent là, tôt le matin.

Si des soldats romains s’étaient laissés aller à s’endormir pendant leur tour de garde, ils auraient encouru automatiquement la peine de mort, d’après la coutume militaire romaine. Mais ce n’était pas le cas du Sanhédrin. Les gardes des prêtres admirent s’être endormi et à leur réveil avoir trouvé la tombe vide et la pierre d’entrée déplacée. Les Écritures sont claires quant au fait que Caïphe les suborna pour qu’ils déclarent que les disciples avaient volé le corps. Caïphe ordonna alors que Joseph soit amené devant le Sanhédrin pour être questionné ; il accusa celui-ci d’avoir pris le corps et le réclama. Il est évident que le Sanhédrin fit tout ce qu’il put pour éviter que le corps disparaisse, mais il était en dehors de leur pouvoir de poursuivre Joseph en justice. Le Sanhédrin ne prit pas la peine d’interroger Marie (la mère du Christ), Pierre, Jean ou Nicodème, ni aucune des autres femmes.

Le Sanhédrin, qui était composé surtout de Juifs édomites ou de sang mêlé cananéen, plutôt que de la semence sainte d’une tribu d’Israël, décidèrent d’exterminer tous les fidèles du Messie Yahshua ressuscité. Ceux-ci furent d’abord connus comme disciples de «La Voie». Saül conduisait la police secrète du Sanhédrin (comme le Mossad d’aujourd’hui). Les prisons furent bientôt remplies de ces victimes capturées.

Stéphane fut l’un des premiers martyres lorsque Saül le fit condamner à la lapidation publique. Saül pourchassa illégalement tout disciple de La Voie en dehors de sa juridiction. Vers l’année 36 ap. JC, beaucoup de fidèles s’enfuirent de Terre Sainte. Sitôt après, Claudius Cæsar proclama un édit selon lequel tout Chrétien encourait la peine capitale. Les empereurs subséquents suivirent cet édit. Les Romains avaient décidé d’exterminer tous les Chrétiens pour la sécurité de l’empire. Les Écritures mentionnent 70, puis 120 autres apôtres, plus bien d’autres disciples, qui étaient dispersés vers l’année 36. C’est moins de 40 ans plus tard que la cité de Jérusalem sera totalement détruite, la contrée habitée uniquement par des païens, lorsque Titus, le fils de l’empereur romain Vespasien, laissera désolée la ville de Jérusalem de 68 à 70 ap. JC. Ce fut l’accomplissement du jugement que Yahshua décréta aux Juifs sadducéens, selon lequel la gloire du Royaume serait ôtée d’eux et donnée à une autre nation qui en serait digne, à savoir les douze tribus dispersées, y comprises celles habitant «les îles». Saül, qui était connu sous plusieurs noms différents, se convertira peu après sur la route de Damas, et sera ensuite nommé Paul (selon le témoignage de Luc) ; il ira alors vers les tribus dispersées d’Israël afin de fonder les églises [D]  [D] les ekklesia, ou assemblées, pas les «églises» (N.D.T.)..

Les Romains ne christianisèrent pas le monde connu, c’est plutôt les Juifs-Cananéens qui incitèrent les Romains à s’opposer au Christianisme et ceux-ci le firent pendant près de trois cents ans! À partir de là, nous devons nous en rapporter aux documents de l’Histoire séculaire.

Il existe bien des légendes de l’antiquité qui proclament que Joseph d’Arimathie et Yahshua, lorsqu’Il était un adolescent, étaient reliés aux mines d’étain de Cornouailles, dans les Îles Britanniques. Une de ces histoires raconte comment Yahshua, lors d’une expédition en compagnie de Son oncle et travaillant avec les mineurs, leur apprit comment purger l’étain du minerai de wolframite. Une autre histoire raconte comment Yahshua et Joseph jetaient souvent l’ancre de leur bateau dans le port à l’embouchure de la Camel River et venaient à terre afin de se ravitailler en eau pour leur bateau. En fait, il existe dans les environs un ancien puits qui, depuis des temps immémoriaux, est appelé le «Puits de Jésus». Il a toujours été considéré comme possédant des vertus curatives. Pendant des siècles, des pèlerins vinrent à ce puits, et les restes d’une chapelle qui fut bâtie sur ce puits sont toujours visibles. Des documents faisant mention de son existence remontent au moins au treizième siècle, mais déjà à cette époque la date de sa construction et ses origines étaient inconnues.

Un autre lien cornouaillais sur leurs visites dans les îles est trouvé dans la presque inconnue «Place Manor Church» de Saint-Anthony-in-Roseland :

 

«Sur l’arche de pierre pré-normande qui domine la porte sud de l’église est gravée une histoire écrite en anciens pictogrammes. La sculpture est vieille de plus de mille ans et montre une ancre, un agneau et un insigne en forme de croix, l’Agneau de Dieu. L’histoire racontée par la sculpture est celle de Jésus et de Son oncle venant à Place pour l’étain. Leur vaisseau se trouve en difficulté lors d’une tempête et s’échoue sur le promontoire où se dresse aujourd’hui le phare. Les habitants de l’endroit (qui est un comptoir) amènent le bateau de Joseph au côté sous le vent du promontoire, près de Place. Bien que les réparations eurent été effectuées, Joseph et Jésus restèrent à cet endroit quelques temps, et avant de le quitter, ils érigèrent un petit autel avec un récit de leur visite en cet endroit» (TG, p. 29).

 

Ces pictogrammes gravés sont similaires aux symboles égyptiens et phéniciens. Des symboles similaires sont trouvés à l’entrée d’un temple à Denderah, en basse Égypte, attribués aux dynasties tardives des Hyksôs. Un archéologue (dont le nom n’est pas mentionné par Capt) a interprété ces gravures et a confirmé que non seulement Jésus vint à Place, mais y enregistra aussi Sa naissance et la date de Sa crucifixion. Une partie de l’interprétation dit :

 

«L’Agneau et la Croix font face au Soleil - cela signifie qu’Il était ici dans les premières années de Sa vie. Son futur se trouvait devant Lui. Du fait qu’Il se trouve à la gauche de la ligne centrale (de la gravure), cela signifie qu’Il était en cet endroit en décembre» (The Story of Place, par Edward Harte).

 

Capt suppose erronément que les dynasties Hyksôs étaient des Phéniciens Hébreux d’origine et que, puisqu’en fait les Hébreux s’étaient établis dans les Îles des siècles avant le Christ, l’utilisation de symboles phéniciens en Cornouailles n’est pas étonnante. Il déclare :

 

«Logiquement, nous pouvons supposer qu’après des milliers d’années de contact avec les marchands phéniciens, le peuple cornouaillais était grandement influencé par leur civilisation».

 

Cependant, les Hyksôs étaient en fait des Kénites, de la lignée de Caïn, et pas des «Hébreux Phéniciens» (Voir «Kenites», The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible, volume 3, page 782). Néanmoins, cette influence s’étendit même aux premiers Celtes qui adoraient les mêmes dieux. La prêtrise celtique était donc initiée dans leurs rituels - apprenant et utilisant les signes symboliques (ésotériques) des Phéniciens. Cette connaissance continua pendant des siècles jusqu’à l’époque chrétienne. «Exactement comme les Phéniciens utilisaient l’écriture Ogham (une forme précoce d’écriture linéaire), les premiers Celtes en firent autant» (TG, page 32).

Je dois mentionner ici le fait qu’il existe d’autres sources dans l’enseignement de l’Identité Chrétienne qui déclarent que les Phéniciens étaient en fait des Cananéens qui, comme nous le disent les Écritures, sont de la semence maudite à jamais. En réalité, les Cananéens vivant le long des côtes méditerranéennes dans les environs de Tyr et de Sidon lorsque les Israélites arrivèrent en Terre Promise, et puisque ceux-ci vinrent vivre dans cette zone, ils furent souvent appelés incorrectement «Phéniciens», à cause également de la teinture pourpre qui était fabriquée et transportée à l’étranger à partir de leurs ports (la Phénicie étant nommée ainsi en référence à cette teinte pourpre). Cette région était celle où la tribu d’Aser s’installa, avec la tribu de Dan au nord de cette zone. Dan a toujours été renommé pour ses excellentes capacités maritimes, et bien entendu les Asérites vivaient dans des cités portuaires. C’est pour cette raison que certains ont confondu les Phéniciens, qui étaient sémitiques et Hébreux, avec des Cananéens, alors que cela est absolument faux. De fait, les tribus pouvant être identifiées avec les Phéniciens sont Dan, Aser, Zabulon, Gad et Nephtali.

Citation de l’Ensign Message, page 25 :

 

«Au onzième siècle avant JC, la tribu d’Aser seule, composée de marins, sous le nom de Phéniciens, avait traversé la Méditerranée, avait accosté l’Espagne et la Gaule et avait établi des échanges commerciaux avec les ‘‘îles de l’étain’’, les îles de Scilly et les Cornouailles (Universal Encyclodedia). Les ‘‘Phéniciens’’ qui, selon beaucoup d’auteurs, s’établirent en Grande-Bretagne, nous le savons maintenant, étaient de la tribu israélite d’Aser, et n’étaient pas de la ‘‘race maudite hamitique de Canaan’’ L’hypothèse de la prétendue colonisation des Cornouailles par les Phéniciens repose sur la même supposition que l’Irlande ‘‘phénicienne’’, [dont la nomenclature] est sans fondement selon les faits historiques». 

 

Bruce Hannay, dans son Race Origins, déclare : «Les Phéniciens étaient des Israélites».

Mais retournons à ce qui fut trouvé à Place. Cette écriture «Ogham» est d’origine phénicienne. Il y a un panneau dans la Spry Memorial Chapel (au transept nord, dans le coin opposé aux sculptures mentionnées ci-dessus) de la Place Manor Church ; des experts en écritures anciennes sont d’avis que les écrits particuliers sur ce panneau ne sont pas plus tardifs que la fin du premier siècle de notre ère, ou tout au plus du début du deuxième siècle. L’inscription nous raconte la même histoire que les autres gravures à la porte sud. Elle commence par l’ancien signe «Ichtus», le poisson. Pour les premiers Chrétiens, «Ichtus» signifiait «Jésus-Christ-Dieu-Fils-Sauveur», la première lettre de chacun de ces mots formant le mot «Ichtus», qui est le mot en grec pour poisson. Sous le poisson se trouve la partie supérieure d’un navire avec ses voiles enroulées, signifiant que le vaisseau est à l’ancre. À côté se trouve la tête du Messie Yahshua couronnée d’épines, montrant que cette inscription date d’après Sa crucifixion. Si vraiment Yahshua resta en cet endroit, ces inscriptions en sont le mémorial.

En 1835, le phare de Place fut construit sur les fondations d’une ancienne chapelle dédicacée à Sainte- Anne (la grand-mère de Yahshua) qui vint de Bretagne par le Channel anglais.

Saint-Just, en Cornouailles, possède ses propres légendes concernant Yahshua venant là-bas lorsqu’Il était un jeune homme. L’une de ces traditions parle d’une pierre sur laquelle Yahshua se tint lorsqu’Il débarqua la première fois en cet endroit. En 1932, une pierre plate fut trouvée par des ouvriers nettoyant une conduite souterraine bouchée provenant de ce qui est connu comme étant le «Christening Well [E]  [E] Puits de la Christianisation, en quelque sorte (N.D.T.).» depuis l’antiquité. La pierre était couverte de marques indéchiffrables. Les habitants de l’endroit pensent qu’il s’agit de cette pierre de légende qui fut marquée à une date ultérieure après que l’identité de Yahshua leur fut connue. Même avant que cette pierre soit trouvée, la «Légende Sainte» disait que Yahshua, jeune garçon, vint là accompagné de Son oncle Joseph. Personne n’exprimerait le moindre doute sur cette histoire du Christ visitant Saint-Just.

Sur d’anciennes cartes d’état-major de l’ouest des Cornouailles, deux riches mines d’étain portaient le nom de «Corpus Christi» (Corps du Christ) et «Roue de Jésus» (roue étant un mot cornouaillais ancien pour «mine»). Autour de cette contrée, on trouve de nombreuses croix celtiques, appelées «Croix Tuniques». On les trouve le long des routes et près d’églises dans cette région et nulle part ailleurs dans les Îles Britanniques. Sur une face de ces croix de pierre taillée, on trouve une croix chrétienne grossièrement taillée. De l’autre côté se trouve un jeune garçon vêtu d’une tunique descendant jusqu’aux genoux, un jeune garçon les bras étendus dans une attitude de bénédiction, commémorant sans doute les visites de Yahshua là-bas quand Il était un jeune garçon, accompagné de Son oncle Joseph.

Juste au nord de Glastonbury, dans le comté de Somerset en Cornouailles, se trouvent les mines d’étain, de plomb et de cuivre des Mendip Hills. Des traditions de cette région racontent que Joseph vint aux Mendips et était accompagné en plusieurs occasions par le jeune Yahshua. À la paroisse de l’église de Priddy, au sommet des Mendips, ils disent «Aussi sûrement que notre Seigneur était à Priddy». Ils chantent un chant de Noël qui dit «Joseph était un marchand d’étain», et qui décrit son arrivée de la mer par bateau.

À Glastonbury, on croit que Yahshua construisit même une habitation isolée faite de clayonnage et que cet endroit était préservé pour une époque future. Capt dit : «Ils préservèrent cette habitation comme un ‘‘lieu sacré’’». Plus tard, lorsque l’oncle de Jésus, Joseph d’Arimathie (le Nobilis Decurio) et ses compagnons revinrent habiter là-bas après la Passion du Christ, ils trouvèrent ce lieu, la «Maison de Dieu», toujours debout. C’est la seule explication à deux titres mystérieux qui furent attachés à Glastonbury dès les temps anciens , «Secretum Domirui» (Le Secret du Seigneur) et «Domus Dei» (La Maison de Dieu). Ce qui nous ramène à notre histoire à Jérusalem, lorsque Joseph prit le corps meurtri de notre Sauveur sur la croix et l’emmena au repos, ainsi que des évènements qui suivirent et qui furent la cause de la fuite hors de Palestine.

Une autre légende traditionnelle, quoique peu documentée, dit qu’en 36 ap. JC, Joseph d’Arimathie et d’autres l’accompagnant furent mis sur un bateau sans voile ni rame et traversèrent la Méditerranée jusqu’à Marseille en Gaule (France), et de là voguèrent jusqu’en Angleterre, où Joseph et les autres vinrent prêcher l’Évangile et où Joseph mourut après une vie bien remplie (Cardinal Baronius, Annales Ecclésiastiques, Librairie du Vatican). Nous continuerons notre histoire à partir de ce point, et nous trouverons une masse d’éléments pour la corroborer, venant d’autorités grecques, romaines et autres qui, si elles sont vraies, seront un choc pour la plupart des Chrétiens d’aujourd’hui. C’est maintenant la responsabilité du lecteur de lire ces preuves et de déterminer leur valeur! À suivre.

 

 

3 Troisième partie

Nous avons discuté des faits du procès et des tribulations de Yahshua qui conduisirent à Sa crucifixion. Juste avant cela, certains officiers du Sanhédrin furent envoyés pour arrêter Yahshua. Mais quand Il leur dit :

 

«Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où moi je serai, vous, vous ne pouvez venir. Les [imposteurs] Juifs donc dirent entre eux : Où celui-ci va-t-il aller que nous ne le trouverons pas? Va-t-il aller chez les dispersés parmi les nations (Strong #1672, ‘‘Hellènes’’ ou nations parlant grec), et enseigner les nations (Hellènes)? » (Jean 7:34-35).

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Même les ennemis de Yahshua dans le Sanhédrin connaissaient l’existence des tribus dispersées d’Israël il y a 2.000 ans! Ce fut peu après cela qu’Il fut crucifié mais ressuscita d’entre les morts, défiant chacun des principes de cette religion babylonienne qu’ils avaient créée à partir du Judaïsme et qu’ils servaient.

Nous nous étions quittés avec la grande persécution des fidèles du Christ qui eut lieu à Jérusalem peu après Son ascension. Jacques fut décapité et Pierre mis en prison (Actes 12:2-4). Comme nous le disions, et comme les légendes le disent, le grand-oncle de Yahshua, Joseph d’Arimathie, avec une bande de fidèles dévots furent éjectés de la Terre Promise et jetés dans un bateau sans voile ni rame. Capt, dans son Traditions of Glastonbury, page 37, déclare :

 

« Sans voile ni rame, ils voguèrent selon les vents et les courants et arrivèrent sains et saufs à Cyrène, en Afrique du Nord. Après avoir pu obtenir des voiles et des rames, le petit groupe de réfugiés suivit la route commerciale des navires marchands phéniciens vers l’ouest jusqu’à Marseille en France.

Le cardinal Cæsar Baronius (1538-1609) était un historien érudit et un bibliothécaire du Vatican. Dans ses Annales Ecclésiastiques - se terminant en 1198 et sur lesquelles il passa 30 ans - il identifie ceux qui accompagnaient Joseph comme (section 35 ap. JC) ‘‘Les deux sœurs de Béthanie, Marie et Marthe, leur frère Lazare, Saint-Europius, Sainte-Salomé, Saint-Cléon, Saint-Saturninus, Sainte-Marie-Madeleine, Marcella (la servante des sœurs de Béthanie), Saint-Maxime (ou Maximin), Saint-Martial, Saint-Trophimus (Restitutus, l’homme qui est né aveugle). Marie, la mère de Jésus ne fut sans aucun doute pas laissée en arrière’’.

Les Annales du cardinal citent les Actes de Madeleine en ce qui concerne le voyage vers Marseille et l’annonce de l’Évangile dans le sud de la France par la famille de Béthanie. Le manuscrit original fut compilé par Rabanus Maurus, archevêque de Mayence (766-856), et une copie se trouve au Magdalen College Library à Oxford, Angleterre. Le chapitre 37, après avoir listé les noms des personnes qui accompagnaient Joseph, décrit leur voyage : ‘‘Laissant les côtes d’Asie et aidés par un vent d’est, ils voyagèrent aux environs de la Mer Tyrrhénienne, entre l’Europe et l’Afrique, quittant la cité de Rome et laissant la péninsule italienne à leur droite puis, heureusement, leur course déviant vers la droite, ils parvinrent aux environs de la ville de Marseille, dans la province viennaise des Gaules, où le Rhône se jette dans la mer. Là, ayant fait appel à Dieu, le Grand Roi du monde entier, ils se séparèrent, chaque compagnie se dirigeant vers la province où l’Esprit Saint les dirigeait, prêchant partout, le Seigneur travaillant avec eux, et confirmant le Verbe par toutes sortes de signes’’».

 

D’autres manuscrits confirment cette histoire, certains plus anciens et d’autres plus récents que celui de Rabanus (Manuscrit Laud 108 de la Bibliothèque Bodléenne), qui sont tous d’accord sur les faits essentiels. Comme il sera discuté plus bas, les noms de ces saints sont perpétués dans les archives de Église Gallique primitive. Roger d’Hovedon (1174-1201), le chroniqueur anglais, écrivant sur Marseille, dit :

 

«Marseille est une cité épiscopale sous le pouvoir du Roi d’Aragon. Voici les reliques de Saint-Lazare, … qui fut évêque ici sept ans après que Jésus l’ait rappelé des morts» (vol. 3, p. 51).

 

Mais ils durent quitter leur pays natal quand «Les principaux sacrificateurs tinrent conseil, afin de faire mourir aussi Lazare ; car, à cause de lui, plusieurs des Juifs [sic, vrai Judaïtes] s’en allaient et croyaient en Jésus» (Jean 12:10, 11).

J.W. Taylor, dans son livre The Coming of the Saints, dit ce qui suit concernant les autres sources qui corroborent cette histoire :

 

«Il y a des traditions, des monuments et même des histoires qui peuvent nous permettre d’aller plus loin. Les Remerciements de Clément, supposément écrits de sa propre main au premier siècle, les Actes de Barnabé, sans doute authentiques et fiables, La Vie de Sainte-Marie-Madeleine et de Sainte-Marthe, supposément compilé à partir des dix documents existants écrits par Rabanus au huitième siècle, et plusieurs traditions, sicilienne, vénitienne, provençale, espagnole, cornouaillaise, britannique ou galloise, anglaise et même grecque, contenant des références aux origines du Christianisme occidental, qui sont tous dignes de considération et possèdent ceci en commun : la venue de disciples hébreux de notre Seigneur dans les régions les plus éloignées de l’ouest aux premières années de la Chrétienté» (ibid., p. 56).

 

Saül (que nous connaissons sous le nom de Paul), qui était à cette époque l’oppresseur et qui n’était pas encore converti, mentionne plus tard Clément dans son épître aux Philippiens, le mettant dans sa liste de ses «compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie» (Philippiens 4:3). Dans son livre Souvenirs, Clément raconte sa première rencontre avec des Chrétiens suite à la prédication de Saint-Barnabé à Rome (dont nous discuterons plus bas).

Le Christ Lui-même a dit très clairement que le Royaume, qui était à cette époque entre les mains des Cananéens/Édomites-Juifs en Judée, serait ôté d’eux et donné à une autre nation, et ne leur serait certainement jamais rendu, quand Il déclare en Matthieu 21:43 :

 

«… C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et sera donné à une autre nation qui en rapportera les fruits».

 

Et il en fut ainsi, après que la seconde période de persécution soit arrivée, lorsque le roi Hérode «mit les mains sur quelques-uns de ceux de l’assemblée pour les maltraiter, et il fit mourir par l’épée Jacques, le frère de Jean, voyant que cela était agréable aux [imposteurs] Juifs» (Actes 12:1-3), qu’il fit arrêter Pierre et le fit jeter en prison. Réalisant que la persécution était imminente, les autres disciples fuirent de Césarée (où beaucoup d’entre eux s’étaient assemblés), et plus tard d’Antioche, et émigrèrent vers d’autres villes, comme il est expliqué dans Dedicated Disciples, par Henry W. Stough, Artisan Publishers. Mais il n’existe absolument aucun document montrant que l’ekklesia représentant le Royaume fut déplacé vers toute autre nation que la Grande-Bretagne, où il existe des preuves de ce fait. Et certainement, ce déplacement dut être effectué très peu de temps après la crucifixion!

À l’ouest, dans les Îles Britanniques et en Gaule, le «cymrique» était le langage parlé. La cité de Londres (Llandin) fut fondée vers 1100 av. JC (environ 350 ans avant Rome) par Brutus de Troie (E.O. Gordon, Prehistoric London, p. 3).

Le fameux archéologue britannique, Sir Flinders Petrie, découvrit des pièces d’ornements celtiques en or et des articles en émail dans l’ancienne Gaza, datant de 1500 av. JC, ainsi que des perles égyptiennes à Stonehenge. La technique de l’émail fut inventée par les premiers habitants des Îles, et l’étain fut identifié comme étant d’origine britannique. Hérodote, l’historien du cinquième siècle av. JC, nommait les Îles Britanniques les «Cassitérides» (à cause de l’étain). Jules César (55 av. JC) décrivit une culture britannique très avancée dans tous ses aspects, bien que ses écrits soient parfois biaisés par son point de vue romain et montrant des préjugés contre ceux que les Romains appelaient des Barbares.

Ceux qui étaient appelés Kimmériens dans l’est, plus tard connus sous le nom de Kimmerii, Keltoi, puis Celtes dans l’ouest, étaient le même peuple dont l’habitat s’étendait de la Crimée aux Îles Britanniques. William Finck, via la série Watchman’s Teaching Letter, explique les migrations en grand détail dans son Classical Records and German Origins, parties 1 à 6. Ces peuplades étaient sans aucun doute les tribus dispersées d’Israël. L’écriture phénicienne (un langage sémitique) est un ancêtre direct de notre anglais contemporain, et les philologues affirment que le celtique, ou cymrique, est le plus ancien langage vivant toujours en usage sur Terre et qu’il possède des affinités avec le langage hébreu archaïque. En fait, l’anglais est plus assimilé à l’hébreu qu’au grec ou qu’au latin.

Le nom «Kimri» tire son origine du nom du roi Omri, le roi du royaume des dix tribus du nord de la Maison d’Israël après qu’ils se furent séparés de leurs frères tribaux du sud, après le règne du roi Salomon. Le roi Omri fonda la ville de Samarie, la capitale d’Israël. Les Assyriens, dans leurs écrits que nous avons trouvé, appelaient leurs captifs israélites du royaume du nord «Beth Omri» (Maison d’Omri), ou «Beth Kimri» (Peuple de Ghomri [roi Omri]). Les Grecs les appelaient «Kimmeroi». Les Gallois aujourd’hui sont appelés le «Peuple de Cymri».

Il existe un obélisque noir au British Museum, venant du roi assyrien Shalmanéser II, qui dépeint et liste «Jehu, fils de [roi] Omri» payant le tribut au dirigeant assyrien. Ce mot «Omri» était prononcé K’Omri, devenant Kymri, Kimmerii, Keltoi, Keltic, d’où nous vient Cymri. Le mot «Crimée» est une corruption de «Cimmeri». Les monuments des cimetières en Crimée identifient ces gens par ce nom. Les Gallois ont gardé jusqu’à ce jour le nom original Kymri (épelé Cymri), et leur langage est le cymrique ; les Gallois montrent plus leurs caractéristiques raciales anciennes que toute autre ethnie celtique, saxonne ou scandinave. Ce sont les plus récents Engles, Frisiens, Jutes et Saxons, tous de la même souche et bien plus nombreux, qui influenceront la disposition originale des Îles. Cependant, ils étaient tous originaires du royaume nordique de Samarie, où ils furent conduits d’abord par Éphraïm, ce qui représente la première étape de l’accomplissement de la prophétie selon laquelle Éphraïm deviendra une «multitude de nations» (Grande-Bretagne, Canada, Australie, Afrique du Sud, et bien d’autres colonies), comme il fut préétabli par le Tout-Puissant Yahweh en Genèse chapitre 48.

Dans un article de feue Isabel Hill Elder d’Irlande du Nord, publié par l’Ensign Message, vol. 11, 2009, Elder déclare :

 

«Les anciens Bretons adhéraient à leurs vieilles coutumes. Ceci, avec les similarités des mots et des phrases entières du gallois et du cornouaillais avec l’ancien hébreu, ne laisse pas de place au doute sur les origines du peuple britannique» (ibid., p. 25).

 

L’article continue en déclarant que la «mythologie des druides britanniques» est un hymne à l’arrivée des Hyksôs venus d’Égypte. Mais on doit noter que l’affirmation de l’Ensign Message selon laquelle les Hyksôs étaient sémitiques ou Israélites est erronée. Ils étaient présents en Basse Égypte avant l’arrivée de Joseph en Égypte, vers 1800 av. JC, et ils étaient en réalité des Kénites. Taliesin, l’autorité galloise dans les matières druidiques, déclarait que sa tradition lui avait été transmise en hébreu. Mr. Davis publie ce passage sur cinq cents hommes, dans cinq bateaux, débarquant dans les temps préhistoriques, en lettres hébreues qui ont été traduites ainsi :

 

«Et j’ai passé une Alliance. Ô masse (ou ruine). Une maison de bois est ma maison, ma floraison, j’ai passé une Alliance. Ô vaisseaux. Sak (mon défenseur) est mon témoin. Il est mon ami».

 

Il est intéressant de noter ici le fait que les Britanniques sont connus comme étant le «Peuple de l’Alliance», et les «Saks» sont les Sakas, ou «fils d’Isaac», plus tard appelés Saxons.

L’ancien langage cymrique est toujours parlé au Pays de Galles, en Cornouailles, en Irlande, en Écosse, en Bretagne et en Normandie. Le celtique est le langage officiel de l’Eire (Irlande).

À l’époque du Christ, même peu après Sa crucifixion, personne n’était connu sous le nom de «Chrétien». Bien qu’à Antioche, ils étaient nommés «Un du Christ», tous ceux qui suivirent les enseignements du Verbe et du Christ étaient plus communément connus comme fidèles de «La Voie». «Christ» («Kristos» en grec) signifie «consacré», et «ien» (de l’hébreu) signifie «(je) suis». «Chrétien» signifie donc «personne consacrée», et le mot est d’origine britannique (Sabellus, ancien presbyte et historien, 250 ap. JC).

Lorsque Joseph et le groupe de Béthanie, et même les disciples qui vinrent plus tard de la Gaule, débarquèrent dans les Îles, ils n’étaient pas appelés Chrétiens, mais plutôt «Culdées», signifiant «certains étrangers», qui est dérivé de «Ceile De», signifiant «Serviteur du Seigneur». Dans les anciennes triades britanniques, Joseph et ses douze compagnons sont référés en tant que Culdées, comme l’étaient Paul, Pierre, Lazare, Simon Zélote, Aristobule et d’autres, et ce nom n’est connu qu’en Grande-Bretagne. Il est attribué au langage cymrique, et même si la Gaule était celtique, le nom «Culdée» n’a jamais été employé là-bas.

Dans les années qui suivirent, le mot Culdée témoigna que c’était l’église chrétienne «culdée» qui était l’assemblée originelle du Christ sur Terre. Elle fut appelée ainsi jusqu’en 939 ap. JC, dans des documents de l’église Saint-Pierre à York. Selon les archives, les canons de York étaient appelés Culdées jusqu’au roi Henry II (1133-1189). En Irlande, un comté entier fut baptisé de ce nom. L’église écossaise fut celle où les noms «Culdée» et «Culdite» furent utilisés le plus tardivement. Les premiers convertis des Culdées ou «réfugiés judéens» étaient les druides de Grande-Bretagne. Du temps du Christ, le langage commun de l’Est était le grec, tout comme l’anglais est le langage commun accepté de nos jours. Le latin n’était pas le langage commun. L’araméen et l’hébreu étaient des langages locaux pour les Judéens. Nous pouvons suspecter que le Messie Yahshua, qui était un jeune homme cultivé et intelligent (comme en témoigne sa grande connaissance des Écritures et des Lois), comprenait au moins le grec, l’hébreu, l’araméen et le latin. On prétend aussi qu’Il était versé dans le langage celtique, sans doute le cymrique, et si c’est vrai, cela fait sens lorsque l’on considère que Son entière mission, Ses commandements, étaient de «ne pas aller vers les païens, mais uniquement vers les nations dispersées des tribus d’Israël» (Matt. 10:5-6). Comme le montrent les Écritures, même les Pharisiens et les grand-prêtres à Jérusalem étaient tout-à-fait au courant de la dispersion des tribus d’Israël parmi les Grecs et les «Îles» (Ésaïe 11:12 ; 41:1 ; 42:10 ou Jean 7:35), tribus appelées «les dispersés».

La traduction grecque de la Septuagint des Écritures sacrées fut effectuée à Alexandrie en 285 av. JC par 70 érudits hébreux (Judaïtes), pas par des Grecs. Cependant, depuis cette époque, le langage grec était bien connu non seulement du Christ et de ceux en Palestine, mais aussi des anciens Britanniques.

Dans l’époque pré-Romaine, et comme il y a été fait allusion plus haut, la Grande-Bretagne fut toujours connue sous le nom de «Cassitérides», ou «Îles de l’étain» (en grec) pour des auteurs comme Aristote (350 av. JC) et Hérodote (450 av. JC). Elle fut pour des siècles le seul pays dans le monde connu pour son étain.

Jules César, en 50 av. JC, écrivit sur les mines d’étain à Talavera, Espagne, et les associa avec les mines d’étain en Cornouailles, Grande-Bretagne. En plus d’Hérodote et d’Aristote, Pytheas (350 av. JC), Polybe (150 av. JC), Diodore de Sicile, Posidonius et d’autres historiens ou écrivains pré-Chrétiens citent les extraordinaires échanges d’étain qui avaient lieu en Cornouailles et dans le Devon, sur les Îles Britanniques. L’étain qui ornait les murs du Temple de Salomon (1005 av. JC) avait été extrait et fondu en Cornouailles.

Les plus anciennes tombes trouvées en Cornouailles, à Harlyn Bay près de Padstow, sont celles des premiers colons de Cornouailles et dont on pense qu’ils furent les premiers mineurs d’étain, et ils furent enterrés exactement comme l’étaient les Égyptiens préhistoriques (R.A. Bullen, B.A., Harlyn Bay Discoveries). La première extraction d’étain en Cornouailles se trouve reliée, par cette découverte, aux constructeurs de Stonehenge (vers 1800 av. JC) et autres monuments gigantesques à travers les Îles Britanniques, dont on pense qu’ils étaient les Hyksôs, ou du moins c’est ce que disent les renommés Elder, les descendants sémitiques de Noé, qui bâtit la Grande Pyramide, et qui migrèrent vers ces îles, apportant leurs connaissances astronomiques et scientifiques avec eux.

 

«On pense que c’est ce qui rend compte des connaissances approfondies de l’extraction d’étain en des temps préhistoriques si lointains, étain qui se révéla être le métal le plus universellement utilisé par l’humanité entière» (Ensign Message, p. 25).

 

Diodore de Sicile, au premier siècle avant JC, décrivait l’ancienne industrie de l’étain, son extraction et ses fonderies comme suit :

 

«Ceux-là qui habitent le promontoire britannique de Belerium, en raison de leurs rapports avec les marchands, sont plus civilisés et courtois envers les étrangers que le reste. Ce sont ces gens qui font l’étain et qui, avec un grand soin et beaucoup de travail, l’extraient du sol ; et ce métal étant rocheux, il est mélangé avec certaines veines de la terre puis est fondu et raffiné. Puis ils le battent en forme carrée comme un moule et l’emportent vers une îles de Bretagne, toute proche, appelée Ictis. Car à marée basse cette île est reliée à la terre et ils peuvent ainsi convoyer l’étain dans des chariots en grande abondance» (Livre V, 2).

 

 

Cette description de l’île, comme étant reliée à la terre à marée basse, décrit le Mont Saint-Michel, une petite île de la côte sud de Cornouailles dans le sud de l’Angleterre.

Les mines d’étain de Cornouailles étaient la source d’approvisionnement mondial en étain (le métal de base pour les alliages) au premier siècle de notre ère, l’époque précise de notre histoire de Joseph comme «Ministre des Mines», Nobilis Decurio, au temps de la grandeur de l’Empire Romain.

Pendant de nombreuses années, les Phéniciens de Cadix (largement Sémites, tribus israélites de Dan, d’Aser, de Zabulon, de Gad et de Nephtali) étaient les détenteurs du monopole sur l’étain britannique qu’ils transportaient. Citons Capt : «Ils gardaient jalousement leur secret». La confirmation de ceci se trouve dans les écrits de Strabon, qui mourut en 25 ap. JC :

 

«Anciennement, les Phéniciens seuls, à partir de Cadix, absorbaient le marché [de l’étain], gardant secrète la route de navigation pour tous les autres. Lorsque les Romains suivaient la course d’un vaisseau afin de découvrir la situation de ces mines, le pilote jaloux faisait exprès chavirer le navire, entraînant avec lui ceux qui le suivaient dans la même destruction. S’il échappait au naufrage, il était indemnisé pour ses pertes à partir du trésor public».

 

L’étain est l’alliage principal pour la fabrication du bronze, et nous pouvons dès lors assumer que la naissance de l’Âge du Bronze peut être attribuée aux mines d’étain de Grande-Bretagne.

Ces faits parlent d’eux-mêmes contre l’insinuation malicieuse selon laquelle les Britanniques n’étaient rien d’autre que des Barbares. Ce commerce d’étain reliait de façon constante ces gens avec les puissances du monde connu. Les Britanniques, avec la fondation de leur langage enracinée dans l’ancien hébreu, qui est la raison pour laquelle tant de lieux dans les Îles Britanniques possèdent des noms hébreux, doivent certainement être ce Peuple de l’Alliance de la promesse.

À l’époque du Christ, les habitants des îles étaient mieux connus du nom de Celtes, nom dérivé de leur nom racial historique Kimmériens-Kimmerii-Kymri-Keltoi-Keltes, et la lettre «C» remplacera finalement le «K», même si la prononciation ne changera jamais. En Angleterre et au Pays de Galles, ils étaient connus en tant que Celtes. En Hibernia (ou Irlande), ils étaient appelés Keltes ou Gaëls, et en Écosse et Gaule, ils étaient appelés Gaulois, la signification du nom dans tous les cas étant «étranger», ce qui montre qu’ils n’étaient pas des aborigènes de l’endroit mais plutôt les premiers colons. Jowett, dans The Drama of the Lost Disciples, déclare qu’ils migrèrent vers cette zone (les Îles Britanniques) «à partir du fleuve Euphrate depuis avant 1400 av. JC», ce qui n’est pas tout-à-fait exact. Les premiers colons migrèrent certainement d’Égypte, en fait les Danites, avant même l’Exode d’Israël.

Le nom de la zone au nord-ouest de l’Espagne, qui était connue sous le nom de «Ibéria» plus de 1.000 ans avant le Christ, vient du mot «Hébreux», de même que le nom «Hibernia» qui désignait l’Irlande. Aujourd’hui, ces contrées sont toujours désignées de ces noms par certains. Finalement, au cinquième siècle après JC, les Francs gothiques déplacèrent les Gaulois, d’où le nom de «France», signifiant «Homme Libre». Mais les Gaulois laissèrent leur empreinte sur la région, et elle devint connue sous le nom de «Bretagne», à l’est des Îles Britanniques sur le continent européen, la première province gauloise.

Aussi sûrement que les généticiens peuvent déterminer l’ancestralité des personnes par leur ADN, ou que les coutumes et les langages marquent l’empreinte des clans à travers leurs migrations, nous allons voir que c’est à travers l’Esprit Saint de la semence de ces Saxons, Vikings et Celtes que nous trouvons la lumière du monde et l’accomplissement des prophéties. Et bien que la plupart des preuves historiques ont été détruites par les pillages et les guerres, il en a survécu suffisamment pour que nous puissions recoller les morceaux de notre histoire. On nous instruit en Jérémie 16:16 de suivre le message des «chasseurs» (archéologues) pour trouver la réponse! Nous continuerons avec ces «Hébreux» migrants et leur mission prédestinée.

 

 

4 Quatrième partie

Bien que ceci soit l’histoire de la toute première église et des individus impliqués dans sa fondation, nous avons seulement commencé jusqu’ici à établir le fondement des raisons pour lesquelles les choses se passent comme elles le font ; les peuples impliqués et leurs buts alloués par Dieu. Les trois premières parties de cette série ont été nécessaires pour en placer les décors. La succession de faits historiques qui nous conduisent là où nous sommes, à la fois jadis et maintenant, sont simplement un processus de la prophétie accomplie par cette Israël choisie par Yahweh, Sa semence Sainte, Ses ambassadeurs sur Terre. Si donc le récit de cette histoire vous semble si lent, il est néanmoins impératif de le parcourir. Personne ne peut arriver à la fin d’une pièce de théâtre et espérer en comprendre le dénouement. De même avec l’agenda du Créateur. Nous sommes sur Son horloge prophétique, et nous devons nous souvenir que, en tant que Ses serviteurs, nous portons «le témoignage de Jésus : adore Dieu (Élohim) : car l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus » (Rév. 19:10). C’est l’accomplissement de la prophétie à travers l’Histoire qui établit notre foi. Aucune autre religion sur Terre, aucun écrit de grande sagesse ne peuvent faire cette proclamation. En d’autres termes, il existe une raison pour laquelle le Verbe du Christ fut apporté dans les Îles Britanniques pour ensuite être dispersé aux quatre coins du monde à partir de là.

Afin que ceux qui ne sont pas familiers avec l’histoire des Israélites puissent comprendre l’arrière-plan de notre récit, ce fut quelque sept siècles avant que le Christ naisse que les tribus d’Israël furent envoyées en captivité pour la punition de leurs péchés contre leur Dieu, Yahweh. Les Grecs appelleront ces tribus dispersées par un nom commun : «Scythes». Mais elles étaient connues sous le nom de «Kimmériens» par les Assyriens qui avaient capturé la portion nord d’Israël ainsi que de nombreux Israélites de la Maison de Juda et les avait envoyés en dispersion. Ces gens finirent par être connus sous le nom de «Britanniques» par le monde à cause de leurs croyances religieuses et de leurs coutumes, qui les mettaient à part des autres religions et pratiques. Une croyance trouvée nulle part ailleurs les accompagnait, même lorsque l’on considère les pratiques païennes que ces peuples en migration pouvaient avoir adoptées dans leur pérégrination vers l’ouest en Europe. C’était une croyance monothéiste, avec un seul Dieu et un Messie attendu. Ils n’avaient pas d’images gravées ou d’idoles. Ils vénéraient à l’air libre, faisant face à l’est (d’où ils provenaient). L’immortalité de la vie était leur croyance. Les Kymri, d’après le nom du roi Omri, le roi du royaume du nord d’Israël au temps de leur capture et de leur dispersion, transportaient une réplique de l’Arche d’Alliance avec eux pour leurs observances religieuses (Jowett l’affirme), donnant naissance au surnom «British» - de l’ancien hébreu/cymrique - «B’rith» signifiant «alliance» et «ish» signifiant «homme» ; «ain» se rapportant à «pays». Les Keltoi adhéraient à une loi d’alliance. En tant que Chrétiens, ils étaient connus comme «le peuple de l’Alliance» ou «le peuple consacré» (British), vivant dans le «pays de l’Alliance» (Britain).

À partir des anciennes chroniques et anciens documents, il est possible d’apercevoir les premiers Bretons au temps de notre histoire de Joseph et Yahshua dans les Îles. Diodore de Sicile (mort en 14 ap. JC) décrit le peuple de ces îles comme :

 

«Civilisés et courtois envers les étrangers. Ils sont très sincères et intègres, loin de la ruse et de la friponnerie des gens qui nous entourent [les Romains], contents de peu et étrangers aux excès et au luxe des hommes riches».

 

D’autres descriptions montrent les avancées des Bretons dans l’art et le commerce :

 

« [Nous] lisons que leurs vêtements ordinaires étaient faits de tartan, filé, coloré et tissé par eux-mêmes. Les classes supérieures portaient des colliers et des bracelets en or et d’ambre. Les chefs étaient armés de casques, de boucliers et de cuirasses en cuir, en bronze ou en cottes de mailles, tandis que leurs nombreuses armes de défense - flèches, piques et glaives - étaient souvent richement travaillées et ornées» (Roman Britains, Conybeare, p. 48-50).

 

Les grandes similarités entre la foi patriarcale des anciens Hébreux et et le druidisme des Îles Britanniques sont également évidentes. Comme Sir Norman Lockyer déclare dans Stonehenge and Other British Stone Monuments, en page 252 : « Je suis ébahi par les similarités [entre les Israélites/Celtes et les druides] que nous avons trouvées». Edward Davies, dans Mythology and Rites of the British Druids, dit la même chose, et W.M. Stukely, dans Abury, écrit «Je compris que la religion professée par les anciens Bretons était la simple foi patriarcale». Procopius de Césarée voyait un lien entre la foi israélite et le druidisme, et Jules César écrivait en 54 av. JC : «Les druides font de l’immortalité de l’âme la base de tous leurs enseignements, la tenant pour être la principale incitation, ainsi que la raison, d’une vie vertueuse» (Guerres des Gaules, VI, 14).

Il serait bon maintenant d’examiner ce que nous savons et ce que nous ne savons pas concernant les druides et le druidisme. Une étude très honnête et non biaisée sur le druidisme se trouve dans le livre The Druids, par Peter Berresford Ellis, William B. Eerdmans Publishing Company, © 1994. Quoique ce livre n’enquête pas nécessairement sur les croyances religieuses des premiers Celtes avant et pendant l’époque du Christ, du moins pas en profondeur, il montre que le druidisme n’était pas simplement une religion mais bien plutôt une sorte de société de castes parmi les Celtes. Concernant des choses qui se passèrent des siècles après l’époque qui nous intéresse (et peut-être dictées par l’influence romaine en ce temps-là), il déclare en page 11 :

 

« L’essentiel des observations ‘‘classiques’’ [concernant le druidisme] consiste en une propagande anti-druidique de l’Empire Romain. Il y a eu une tendance chez les érudits d’accepter ces sources comme s’il s’agissait de faits gravés dans la pierre, ne devant jamais être questionnés. À l’époque où les Celtes commencèrent à mettre par écrit leurs connaissances, ils étaient devenus Chrétiens et les druides continuèrent à avoir mauvaise presse».

 

Ce fut quand certains des antiquaires du dix-septième et du dix-huitième siècles écrivirent sur le druidisme que l’on commença à romantiser les druides de façon caricaturale jusqu’à ce l’on ne puisse plus reconnaître leur vrai rôle dans la société celtique originale. Ceci parce que les druides n’ont rien laissé de leurs connaissances ou façons d’écrire, non pas parce qu’ils étaient illettrés, bien au contraire. Ils étaient très astucieux, mais leurs manières étaient si secrètes qu’ils ne permettaient pas même que la connaissance de leur société exclusive soit partagée avec des étrangers. Vous pourriez appeler leur société une société séparatiste.

Nous savons que l’entraînement pour devenir un druide, qui impliquait l’apprentissage de beaucoup de choses, de la science et des mathématiques à la médecine, l’astronomie, la philosophie, les lois et les rites religieux, était un processus qui comprenait de quatorze à vingt ans d’études. Ils n’étaient pas uniquement prêtres, mais plutôt la plus haute des castes de leur société celtique. Ils entendaient et jugeaient les situations de société et étaient sagement souverains dans toutes matières, y compris pour savoir s’il fallait rester en paix ou partir en guerre. Ils avaient une fonction similaire aux juges et prêtres des Israélites après l’Exode d’Égypte. Cependant, c’était plutôt une vision du monde gréco-romaine qui animait la vie des celtes et des druides.

Ceci a un rapport avec notre histoire racontant pourquoi Glastonbury deviendra un lieu de retraite et de réconfort pour Yahshua Christ et pour Joseph d’Arimathie, qui retournera plus tard pour apporter l’Évangile à ce peuple particulier des Îles. Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, l’île ne fut pas conquise par les Romains et resta hors de leur influence et de leur autorité. Depuis l’époque du Christ, au temps de Jules César envahissant la Grande-Bretagne en 55 av. JC, jusqu’à 47 ap. JC, les armées romaines ne parvinrent jamais jusqu’à Glastonbury. Deuxièmement, Glastonbury était le centre de la foi druidique en Angleterre. Elle était entourée par des centres comme Caerleon, Salisbury, Bristol, Bath et Dorchester. Capt déclare justement, en page 9 de Traditions of Glastonbury :

 

«Le druidisme était vu par les Romains comme son opposant religieux le plus important, à cause de son influence étendue et du fait de son opposition totale à la mythologie romaine et grecque».

 

Il ne devrait pas faire de doute que l’une des causes principales pour laquelle les Romains voulaient envahir les Îles Britanniques, même avant le Christ, était d’annihiler un culte qui rivalisait avec la civilisation païenne romaine. Le légat romain en Grande-Bretagne, Suetonius Paulinus, en 61 ap. JC, suivra les instructions reçues de Rome afin d’extirper le druidisme à tout prix (Tacite, Annales, XIV, chapitre XXX). Cependant, la résistance têtue des tribus celtiques sur l’île, que nous discuterons plus bas, était due surtout à leur croyance ferme en l’immortalité de l’âme enseignée par leur religion.

Citons Capt :

 

«Le druidisme enseignait trois devoirs pour tout homme : Révère Dieu, sois juste envers tout homme, meurs pour ton pays. Jules César écrivit : ‘‘Les druides enseignent que la rançon de la vie d’un homme par la vie d’un autre homme est la seule façon possible de se réconcilier avec la justice divine des dieux immortels’’ (Commentaires, livre V). La doctrine de base du druidisme était la trinité, mais pas le polythéisme. Le Dieu tout-puissant était appelé ‘‘Duw’’ (celui sans ténèbre qui imprègne l’univers). Quoique British-Israel se réfère à Dieu comme trois personnes dans la divinité, il s’agit plutôt de trois manifestations différentes d’un seul Dieu!

L’emblème du druidisme était trois rais d’or de lumière, représentant les trois aspects, ou personnes [sic, manifestations], de la trinité [sic, divinité], émanant de Dieu. Ils étaient appelés ‘‘Beli’’, le Créateur en ce qui concerne le passé, ‘‘Taran’’, la providence du présent et ‘‘Yesu’’, le sauveur qui viendra dans le futur. Le druidisme anticipait donc le Christianisme et se référait au Sauveur futur sous le nom même sous lequel fut appelé le Christ» (Traditions of Glastonbury, p. 9).

 

Bien que E. Raymond Capt utilise assez librement le terme «trinité», ce dernier ne doit pas être confondu avec la doctrine catholique romaine qui, plus tard, professera faussement trois entités séparées de «Dieu». Son fils Jésus sous Lui, et le Saint-Esprit à «leurs» côtés. Ces croyances proviennent de doctrines païennes polythéistes datant de l’antiquité. Capt ne professa jamais une doctrine trinitarienne mais plutôt trois manifestations ou formes d’un seul Élohim Tout-Puissant.

En fait, et comme il sera vu lorsque nous continuerons notre histoire sur l’église primitive et de ses apôtres et fidèles, les premiers convertis des Culdées, ou «réfugiés judéens», seront les druides de Grande-Bretagne qui ne rencontrèrent aucune difficulté pour réconcilier les enseignements des Culdées avec leurs propres enseignements de la résurrection et de l’héritage de la vie éternelle. La remarquable coïncidence existant entre le druidisme et le Christianisme est stupéfiante. Avant l’introduction du Christianisme en Angleterre, les druides faisaient aussi référence au Dieu Suprême sous le nom de «Distributeur», «Gouverneur», «Le Merveilleux», «L’Ancien des Jours», termes provenant de l’Ancien Testament (Religion of Ancient Britain, par G. Smith, chapitre II, p. 37).

Capt souligne plus loin que :

 

«Jésus confirmera et élargira la foi des druides en un seul Dieu, avec trois aspects [la Trinité] et leur croyance en un futur ‘‘Yesu’’ ou ‘‘Hesu’’. Une chose est certaine - Jésus ne révéla jamais Son identité en tant que ce ‘‘Yesu’’ qu’ils attendaient. Il n’avait pas encore accompli la rédemption de Son peuple [par la croix] et le salut de l’humanité» (Traditions of Glastonbury, p. 10).

 

Cette déclaration de Capt est assez vraie, dans la mesure où, en ce qui concerne «Son identité», Yahshua n’était pas encore Celui qui était attendu comme le Rédempteur prophétisé en Palestine, et cependant Il changea la destinée des douze tribus d’Israël, ce qui à son tour bénéficia au monde entier, que celui-ci le mérite ou pas. Seule Israël de la lignée d’Adam était sujette au divorce et donc seule Israël était sujette à la Rédemption (qui signifie être racheté). Mais cela n’exclut pas le reste de la race pure adamique de la résurrection, comme par exemple la reine de Shéba.

Cependant, les druides préservèrent Son lieu d’habitation à Avalon et le traitèrent comme un «lieu sacré». Plus tard, lorsque l’oncle de Yahshua, Joseph d’Arimathie (le Nobilis Decurio) et ses compagnons retournèrent là pour y habiter, après la Passion du Christ, ils trouvèrent Son habitation, la «Maison de Dieu», toujours debout. Cela seul peut expliquer les deux titres mystérieux donnés à Glastonbury, «Secretum Domini» (le Secret du Seigneur) et «Domus Dei» (la Maison de Dieu).

 

«Il n’est pas étonnant que lorsque Joseph d’Arimathie revint dans les Îles pour proclamer le Sauveur sous le nom même qui était familier à tout druide, nous verrons qu’il reçut un accueil chaleureux des druides et d’un roi dont la religion était le druidisme, ou qui du moins sympathisait à leurs idéaux, le roi Arviragus. Le druidisme prépara la voie au Christianisme par son acceptation ferme de «La Voie». Mais sans le druidisme, le Christianisme aurait pu ne jamais fleurir. Le druidisme l’alimenta par ses premiers troubles, lui donnant la vigueur qui permet de vaincre l’adversité» (Traditions of Glastonbury, p. 9).

 

«Pline l’Ancien (23/24-79 ap. JC) semble avoir été le premier à se poser la question de la raison du déclin des druides et ne ressentait certainement aucune hésitation à l’attribuer à la répression romaine» (The Druids, p. 16).

 

Mais la tentative romaine pour supprimer les racines socio-politiques celtes n’était pas la seule, comme il deviendra évident lorsque nous considérerons l’introduction du Christianisme dans les royaumes de l’Empire Romain, et particulièrement dans les Îles et en Gaule.

Il n’est pas factuel de dire que la société des druides disparut de la face de la Terre, pas plus que la fiancée choisie de Yahweh, les tribus et la semence d’Israël. De fait, le druidisme finit par se mélanger avec le Christianisme. «L’adoption du Christianisme ne conduisit pas à l’abolition du druidisme mais simplement à sa transformation» (The Druids, p. 19).

Il existait beaucoup de liens entre les peuples de Gaule et la Grande-Bretagne depuis les temps anciens de l’antiquité, comme nous le verrons lorsque nous aborderons le thème de l’histoire des premiers apôtres et des fondateurs de l’église primitive. Les druides, dans la Gaule et en Grande-Bretagne, étaient bien organisés, comme le montrent les déclarations de César un siècle avant le Christ : «On pense que la doctrine druidique existait en Grande-Bretagne puis fut importée en Gaule ; même aujourd’hui ceux qui désirent étudier en profondeur le druidisme vont en Grande-Bretagne dans ce but».

Quoique les druides ont souvent été portraiturés comme des opposants au Christianisme, les sources de tels écrits doivent être prises en considération. Il n’existe aucune preuve que les druides se livraient à des sacrifices humains ni aucun écrit l’affirmant. Il n’en va sans doute pas de même des Celtes, qui se sont peut-être livrés à de telles choses, mais même là on ne peut que spéculer. Les découvertes de corps mutilés peuvent être le témoignage de victimes de guerres. «Lindow Man», une momie qui fut découverte submergée dans de la tourbe en 1984 près de Winslow, à Manchester, en est un exemple. Une jambe fut trouvée, puis une tête décapitée, puis le torse. De cette découverte on fit un livre, The Life and Death of a Druid Prince, par le Dr. Anne Ross et le Dr. Don Robbins, de l’Institute of Archæology, Londres. C’était un homme de 25 à 30 ans, en bonne santé mais souffrant d’arthrite, portant une amulette de fourrure de renard sur son bras. Sa calotte crânienne avait été fracturée et sa mâchoire brisée. Sa nuque était disloquée, comme on le constate avec les personnes pendues. Il y avait des traces de lacérations de la peau, et l’autopsie révéla que l’homme avait été frappé à deux reprises par derrière, probablement avec une hache, puis garrotté par une corde à nœuds autour du cou, un lame aiguisée plongée dans la veine jugulaire, puis le corps jeté dans la tourbière. Le problème dans ce cas est de savoir comment ces individus possédant un doctorat en vinrent à la conclusion qu’il s’agissait d’un sacrifice, ou que ce pauvre homme était un «Prince druidique». Il n’y a aucune preuve de cela, mais nous pouvons voir comment des suppositions liées à des mythes peuvent aggraver des erreurs.

Bien que les druides n’étaient pas connus pour mettre leurs connaissances par écrit, ils étaient d’un peuple qui gardait ses connaissances secrètes sous forme de poésie. Ils parlent de choses comme les «Thuata De Danaan», ou «Peuple de Dan», qui est leur race depuis les temps anciens, et de la «Lia Fail», ou «Pierre de la Destinée», qui est la pierre ayant servi d’oreiller à Jacob et qui fut ointe, qui servit plus tard de siège ou de trône au Roi David, sur laquelle tous les rois et reines ont été couronnés en Irlande, en Écosse puis en Angleterre depuis 583 av. JC jusqu’à nos jours, et qui constitue leur plus précieuse relique. Les Celtes, avec leur Trinité et leur croyance en l’immortalité et en une après-vie, attestent de leur héritage.

Le fait est que, bien que les Celtes peuvent avoir manifesté certaines formes de paganisme au cours de leurs pérégrinations, et qui résultait souvent en des traitements vicieux sur leurs ennemis, ils n’étaient pas des barbares, et le druidisme n’avait absolument rien à voir avec un tel comportement.

Les druides étaient connus pour leurs prévisions prophétiques, leur grande sagesse et leur bonne gouvernance. «Il est dit», écrit Jules César à propos des druides, «qu’ils étudient pendant vingt ans et qu’il est impropre d’étudier l’écriture Ils utilisent l’alphabet grec pour à peu près tout le reste». Une chose attribuée à leur enseignement est l’adage «Le Verbe est la vérité», Verbe qui est sacré et divin et ne peut pas être profané. Donc, en réalité, nous ne pouvons continuer à voir les sociétés celto-druidiques de Gaule et des Îles Britanniques à travers la version des écrivains gréco-romains qui, il nous semble, peuvent avoir dénigré une société qu’ils ne connaissaient simplement pas assez. Retournons à présent à notre histoire.

Le peuple de Gaule, où Joseph d’Arimathie et le groupe qui quitta la Palestine s’en allèrent, étaient appelés «Gaulois» (jusqu’à l’invasion, bien plus tard, des Francs, après laquelle le pays fut appelé France). Le territoire était appelé Gaule, Gallica ou Galatia. Ce nom a été porté par les migrations d’Israël alors qu’ils voyageaient vers l’ouest le long du fleuve Danube. L’Irlande était appelée Hibernia et l’Écosse était, dans les temps anciens, appelée Calédonie. Le peuple irlandais était appelé Keltes, mais c’est uniquement en Angleterre et au Pays de Galles que le titre de «Brit», signifiant «Alliance», prévalut, et ils étaient appelés là-bas «Celtes Britanniques». Les Écossais étaient appelés «Gaëls», qui étaient originellement habitants d’Ibéria (Espagne du nord-ouest) et qui migrèrent vers la Calédonie, comme les Irlandais d’Hibernia avaient migré à partir de la même région d’Ibéria. Mais il faut noter que les peuples qui migrèrent vers ces contrées, à la fois en Europe de l’Ouest et dans les Îles, sont tous de la même souche parente, qu’ils aient été connus de ces divers noms de Keltes, Saxons, Angles, Francs, Goths, Vandales ou autres.

Ces îles étaient originellement connues sous le nom d’Îles Britanniques, puis Royaume-Uni ou Grande-Bretagne. Bien que le Royaume-Uni inclut les Irlandais, les Gallois et les Écossais, chacune de ces contrées a gardé ses titres de clan dans son nom, jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est que longtemps après l’arrivée des Anglo-saxons en l’an 426 ap. JC, lorsque les envahisseurs normands commencèrent à absorber les Keltes et Saxons britanniques que le titre Anglican apparut. C’était le nom le moins utilisé par les Angles (d’Angle-Saacsen ou Anglo-saxons), qui se transforma en Angle-land, ou England. Tous ces peuples ci-dessus mentionnés, les Keltes, Anglo-saxons et Normands n’étaient rien d’autre que des branches tribales séparées de la même race celtique, les tribus migrantes de l’Israël dispersée. C’est vrai également des Danois (d’après Dans-Merck, Danemark ou tribu de Dan) qui envahiront la Grande-Bretagne en l’an 787 ap. JC. Ethnologiquement, la race celtique est composée de tribus Keltiques-Saxonnes-Scandinaves, de la même souche. Ce qui s’est passé dans les Îles n’est rien d’autre que le regroupement du «Peuple de l’Alliance» des Saintes Écritures, la Grande-Bretagne en devenant la terre d’accueil.

Jowett agrée, en page 48 de The Drama of the Lost Disciples, que ce qui reliait ces peuples était un langage commun, le Cymrique, et que chacun de ces peuples pratiquait la «religion druidique», que la Grande-Bretagne constituait le quartier-général du druidisme et que tous les autres (Irlande, Gaule, etc.) leur payait une dîme. Comme précédemment discuté, la société celto-druidique impliquait beaucoup plus que de la «religion». Mais l’essentiel est que ce pays de l’Alliance et ses peuples ont en réalité accompli le rôle dont parlent les prophètes anciens. La Grande-Bretagne était le centre du monde de toute la race celtique.

5 Cinquième partie

Nous discutions la dernière fois des différentes tribus qui, à travers les siècles, migrèrent vers les Îles Britanniques. Mais pourquoi vers ces îles en particulier? Il doit y avoir une destinée pour toute chose - une raison pour que les choses arrivent de la façon dont elles arrivent tout au long de l’Histoire - sans quoi les prophètes des Écritures n’auraient aucune raison d’être, en premier lieu. Notre «religion» ne serait qu’une religion vide, sans direction, tout comme celles qui pullulent sur le Terre de nos jours. Lorsque les glaciers reculèrent des Îles après la dernière période glaciaire, qui y établit-il la première société? Qui étaient ces gens dont tous les prophètes parlent? Nous devons retourner dans l’Histoire bien avant le Christ.

Avant 2000 av. JC, les Îles Britanniques étaient pratiquement inhabitées, une terre vierge presque sans humain. Aux alentours de 1800 av. JC, Hu Gadarn nationalisa le druidisme là-bas (à une époque contemporaine de Jacob/Israël), le temps étant venu pour l’érection de Stonehenge. Hu Gadarn était le patriarche des peuples des Îles et était aussi connu sous le nom de Hu le Puissant. Ces peuples reçurent l’ordre de ne pas coucher les matières religieuses par écrit ainsi que de ne pas construire d’autel contenant du métal ou des clous. Aucun parmi les centaines de mégalithes trouvés dans les Îles Britanniques, ni ceux que l’on trouve à travers toute l’Europe suivant leurs migrations, ne fut construit avec des pierres taillées, comme il fut commandé par Yahweh à Son Israël choisie lorsqu’elle devrait bâtir des autels ou des temples dévoués à Sa vénération (Ex. 20:25). Cette terre fut prédestinée et mise à part pour accueillir Son peuple séparé (saint) Israël, où Il pourrait «veiller sur eux pour bâtir et pour planter, dit l’Éternel» (Jér. 31:28). Les tribus teutonnes israélites (dont certaines avaient migré vers la Grande-Bretagne) étaient celles du «Royaume de Pierre» de la Bible, montré au prophète Daniel, qui ferait tomber pour toujours la terrible image représentant Babylone, l’empire Médo-Perse, la Grèce et Rome, qu’il «vit jusqu’à ce qu’une pierre [F]  [F] pierre = royaume, pas le Christ. se détacha sans main ; et elle frappa la statue dans ses pieds de fer et d’argile, et les broya» (Daniel 2:34).

Comme avec les patriarches Abraham, Isaac et Jacob dans leurs voyages, c’était une coutume nationale pour les tribus dispersées des Israélites en migration d’ériger des autels de pierres non coupées dans leur voyage vers les Îles. Même aujourd’hui, les Scots et les Canadiens (Nova Scotia, ou «Nouvelle Écosse») empilent toujours des pierres sous forme de «cairns» pour les évènements historiques importants, «cairns» étant un mot cymrique signifiant «empilements», ou «pierres de témoignage». Ces empilements commémorent le premier autel, le fameux «oreiller de Jacob», ou «échelle de Jacob» (également appelé «pilier de Jacob»). Jacob, qui est Israël, s’arrêta d’abord à Bethel pour la nuit et «prit l’une parmi les pierres de cet endroit, pour lui servir d’oreiller», et il vit une échelle dans son rêve, avec les anges de Yahweh montant et descendant le long de cette échelle :

 

«Et voici, l’Éternel se tenait sur elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta semence. Et voici, je suis avec toi ; et je te garderai partout où tu iras» (Gen. 28:10-15).

 

Jacob/Israël retournera cette pierre et l’oindra avec de l’huile, un symbole de la consécration de cette Alliance éternelle que Yahweh fit avec Israël, et avec lui seulement. Ce rocher signifie le «Royaume de Pierre» de Yahshua le Messie, la Chrétienté à venir, qui détruira la bête de Daniel chapitre 2 et de la Révélation chapitre 13. Jacob oindra ce rocher et l’appellera «Beth El», ou (en hébreu), la «Maison de El» (combinaison des mots #1004 plus #410 de Strong). L’acte d’ériger de tels autels, ou cairns, devint donc une coutume religieuse des Israélites migrants et plus tard des Keltoi lorsqu’ils passaient par d’étranges régions lors de leur pérégrination vers l’ouest ; une déclaration et un témoignage de leur foi en Yahweh. L’histoire de cette pierre Bethel, la Lia Fail, qui parviendra finalement en Irlande, puis en Écosse, puis en Angleterre, et sur laquelle tous les rois et les reines de la semence sainte de la Maison du Roi David ont été couronnés depuis un millénaire avant le christ Yahshua, est une histoire en elle-même. Elle est une pierre de témoignage parmi Son peuple aujourd’hui, et l’a été depuis maintenant 3.000 ans.

Comme nous l’avons déjà mentionné, le nom «Kimri» vient originellement du nom du roi Omri, le roi des dix tribus du nord de la Maison d’Israël après qu’ils se furent séparés de leurs frères au lendemain du règne du roi Salomon. Le roi Omri fonda la cité de Samarie, la capitale d’Israël. Dans les tablettes assyriennes, les captifs israélites étaient appelés «Beth Omri» (Maison d’Omri), «Beth Kimri» (Peuple de Ghomri [roi Omri]). Les Grecs les appelaient «Kimmeroi». Les Gallois aujourd’hui sont appelés le «Peuple de Cymri».

Il existe un obélisque noir au British Museum, venant du roi assyrien Shalmanéser II, qui dépeint et liste «Jehu, fils de [roi] Omri» payant le tribut au dirigeant assyrien. Ce mot «Omri» était prononcé K’Omri, devenant Kymri, Kimmerii, Keltoi, Keltic, d’où nous vient Cymri. Le mot «Crimée» est une corruption de «Cimmeri». Les monuments des cimetières en Crimée identifient ces gens par ce nom. Les Gallois ont gardé jusqu’à ce jour le nom original Kymri (épelé Cymri), et leur langage est le cymrique ; les Gallois montrent plus leurs caractéristiques raciales anciennes que toute autre ethnie celtique, saxonne ou scandinave. Ce sont les plus récents Engles, Frisiens, Jutes et Saxons, tous de la même souche et bien plus nombreux, qui influenceront la disposition originale des Îles. Cependant, ils étaient tous originaires du royaume nordique de Samarie, où ils furent conduits d’abord par Éphraïm, ce qui représente la première étape de l’accomplissement de la prophétie selon laquelle Éphraïm deviendra une «multitude de nations» (Grande-Bretagne, Canada, Australie, Afrique du Sud, et bien d’autres colonies), comme il fut préétabli par le Tout-Puissant Yahweh en Genèse chapitre 48.

Tout cela est très important lorsque l’on considère que la première église fut érigée en Grande-Bretagne. Pour que chacun puisse comprendre comment, pourquoi et où les premiers disciples, après la Passion du Christ, se dirigèrent dans leur voyage et apportèrent cette bonne nouvelle de la visitation et de la résurrection du Messie prophétisé d’Israël, il est impératif de comprendre également à qui ce message est destiné et la pertinence de ces individus dans l’établissement de l’église primitive. Le courrier de cette bonne nouvelle, c’est-à-dire l’Évangile lui-même, était Joseph d’Arimathie accompagné d’une bande de fidèles voyageurs provenant de Terre Sainte. Ceux à qui le message est destiné sont le peuple des Îles Britanniques et de la Gaule. En ce qui concerne le «pourquoi», eh bien, parce que ce fut prédestiné par Yahweh dans Sa promesse à Son peuple choisi Israël, qui a depuis longtemps, à cette époque, été dispersé vers l’ouest à travers l’Europe.

Il se révèle souvent que l’on peut tracer l’origine des peuples qui migrent par leurs langages plus que par leurs coutumes ou leurs cultures, parce qu’ils ont tendance à adopter les façons païennes ou natives dans leurs voyages, et sur toute la Terre à travers l’Histoire, ce furent les Aryens, ou race blanche adamique (et en particulier les Israélites) qui furent dispersés autour du monde plus que toute autre, vers le nord, le sud, l’est et l’ouest, comme il fut prophétisé.

Nous avons procédé à une revue critique du livre The Drama of the Lost Disciples. Jowett affirme ce qu’affirme typiquement British-Israël : que c’était uniquement le royaume du nord qui était l’héritier du titre de «Peuple de l’Alliance», ou «B’rith Ish», par les écrits sacrés et la prophétie, et pas du tout Juda ou les Juifs. Et comme il est habituel en British-Israël, ils sont incapables de faire la différence entre un «Juif» et un Judaïte de la tribu de Juda (Rév. 2:9 et 3:9)!

Il faut bien comprendre, cependant, que quand les tribus du royaume du nord d’Israël allèrent en captivité entre 741 et 676 av. JC, du fait de l’invasion de quatre rois assyriens durant cette période, la majorité des tribus de Juda et de Benjamin, ainsi que les Lévites qui étaient en dehors de Jérusalem, furent emmenés captifs avec le royaume nordique. Ils furent aussi dispersés à travers l’Europe. Aucun de ceux-là n’étaient les «Juifs» de la Révélation 2:9 et 3:9, mais bien plutôt des Israélites et des Judaïtes des royaumes nord et sud d’Israël et de Juda. Le mot «Juif» est un terme d’argot pour un peuple étranger vivant en Judée qui furent convertis dans une forme corrompue de religion hébreue, forme qui fut plus tard appelée Judaïsme. La religion du Judaïsme ne fut pleinement établie que plus tard, lorsque ces prosélytes migrèrent en Babylone, après que Rome eut détruit Jérusalem, en 70 ap. JC. En ce qui concerne le vrai Juda, Yahweh déclare dans les Écritures : «Juda fut son sanctuaire, Israël la sphère de sa domination» (Ps. 114:2).

Parmi les Celtes se trouvaient les descendants du groupe de prêtres qui servaient Éphraïm (les dix tribus nordiques d’Israël) ainsi que Juda. Ils gouvernaient toujours sous les lois patriarcales. Les prêtres n’avaient pas le droit de porter une arme durant la guerre, et il en allait ainsi également des druides. Les Éphraïmites/Keltoi étaient renommés pour leurs guerriers, connus comme défenseurs de leur foi. Mais Juda n’a jamais eu de plus grands guerriers que ceux d’Éphraïm! Cela accomplit aussi la prophétie selon laquelle toutes les douze tribus d’Israël seront Ses nations de rois et de prêtres et Ses haches et armes de guerre personnels.

Yahweh dit à Abraham, en parlant de Son Alliance et de Sa promesse pour la semence de Sa race sainte : « car en Isaac ta semence sera nommée « (Gen. 21:12). Mais pourtant, nulle part dans la bible le peuple de Yahweh ne fut appelé par ce nom, Isaac, sauf ceux qui sont connus dans l’Histoire séculaire sous le nom de «Isaac-sons» ou «Saxons». Le Messie Lui-même, dans Sa parole vivante, nous dit qu’Il vint « uniquement pour les brebis perdues de la maison d’Israël [toutes les douze tribus]» (Matt. 10:6 ; 15:24). Yahshua dit au petit restant de la nation de Judée, presque complètement mélangée racialement, que leur héritage serait ôté d’eux et donné à une autre nation, une nation [d’Israël] qui le méritera et en portera les fruits. Il commissionna Paul pour aller vers les «nations» (grec #1484, «ethnos» dans Strong, traduit pauvrement en «Gentils» dans la Bible), où notre histoire de l’église primitive se poursuit. Les druides britanniques étaient parmi les premières «ethnos» d’Israël qui étaient préparés à accepter la Parole du Christ, le vrai Christianisme. C’étaient les élus chrétiens qui sont connus en tant que Anglo-saxons de nos jours - les fils d’Isaac. Même les Édomites prosélytes à Jérusalem, qui crucifièrent notre Messie Yahshua, avaient connaissance de l’existence du troupeau dispersé d’Israël, lorsqu’ils demandèrent : «Où celui-ci va-t-il aller que nous ne le trouverons pas? Va-t-il aller à la dispersion des Grecs, et enseigner les Grecs?» (Jean 7:35) [le mot «Grecs» est ici Strong #1672, «Hellen», interchangeable avec le mot grec plus commun «ethnos» ou le latin «Gentils»].

Le nom Sémite (sémitique ou Shémite) est dérivé du nom du fils de Noé, Sem. «Béni soit l’Éternel, le Dieu de Sem» (Gen. 9:26). De Sem vint la semence élue de la race choisie, qui est référée à travers toutes les Écritures comme Sa «semence sainte». Sous Abraham, ils devinrent connus comme les Hébreux (d’après leur langage), d’après également le petit-fils de Sem, Éber. Le nom Sem signifie «colon» ou «colonisateur» (tels l’Amérique, le Canada, l’Australie). Le nom nationalisé d’Israël, le «Peuple de l’Alliance», consistant en les douze tribus (et les Lévites avec eux) signifie «Gouvernant avec Élohim» (Ish-ra-el).

Nous pourrions continuer sans fin avec les similarités entre les anciens Israélites et ceux des «Îles de l’Ouest». En fait, Clifton Emahiser a présenté une série de lettres d’enseignement sur British-Israel qui parle en détail de l’histoire de ce peuple. De même, sa série «Following the Scarlet Thread» et les séries de William Finck «Classical Records and German Origins» sont indispensables pour comprendre les pérégrinations d’Israël après leur captivité assyrienne et leur dispersion vers le nord à travers les passes du Caucase, puis vers l’ouest, vers les Îles, et maintenant encerclant le monde de sa domination. Dans ces écrits, vous verrez que ces voyages ethnologiques révèlent que ces peuples frères, connus par le nom de Fils d’Isaac, bien que représentant quatre vagues différentes de captivité assyrienne, se fragmentèrent en plusieurs groupes dans leurs migrations, suivant plusieurs routes différentes dont la plupart atteignirent finalement les Îles à l’ouest, Îles qui servirent comme une sorte d’étape pour des colonisations plus lointaines, dans des endroits comme l’Amérique, le Canada etc.

Les origines des Kymri ont déjà été expliquées, mais c’étaient les guerriers éphraïmites qui furent appelés Éphraïm. Des documents anciens se réfèrent à eux comme : I-Saccasunes, I-Saksuna, Sakasuna (et autres variations), et finalement Saxons. Parce qu’ils vivaient dans la région connue comme Scythie (appelée Dacie par les Romains et aujourd’hui appelée Roumanie) et aussi la Thrace, ils étaient appelés Scythes.

De toutes les tribus sœurs, les Anglo-saxons étaient les plus puissants et étaient acceptés comme les chefs. Ils pénétrèrent en Grande-Bretagne sur l’invitation du chef breton Vortigern. Ils commencèrent alors à se marier aux Keltes britanniques. Durant toutes leurs précédentes migrations, les Saxons aux yeux bleus et les Keltes refusèrent de se mélanger ou de se marier avec d’autres races, adhérant à leurs lois patriarcales de préservation de la semence sainte d’Israël. Comparez ce comportement avec celui de leurs frères de l’ancien royaume du sud, Juda, qui prirent pour femmes des maudites Cananéennes durant l’époque de Jérémie et d’Esdras (Esdras 9:7), détruisant de cette manière la semence sainte pour se retrouver avec de la «confusion de face», ceux marqués dans les Écritures par «l’aspect de leur visage».

Dans leur voyage vers l’ouest, les Saxons (Judaïtes) et les Kymri (Éphraïmites) ne laissèrent jamais personne en arrière, jeune, vieux ou infirme. Ils ne les éliminaient pas, comme le faisaient souvent les races païennes. Toutes les branches qui affluèrent en Grande-Bretagne étaient des branches de la même famille. Finck et d’autres montrent que ces peuples germains étaient formellement connus sous le nom de «Massagètes», ou «Saxons originels». Ce sont donc les Bretons-Keltes, les Gaëls, les Anglo-saxons, les Jutes, les Frisons, les Danois et les Normands, tous de la même souche, qui formèrent les Britanniques.

Durant l’occupation romaine de la Grande-Bretagne, les Romains et les Celtes vivaient des vies séparées les uns des autres. Lorsque les Romains s’en allèrent finalement de Grande-Bretagne en 410 ap. JC, «la population était aussi celtique que lorsqu’ils étaient arrivés», dit Jowett.

Ces fils d’Isaac dispersés furent punis pour leur idolâtrie de Baal et furent dispersés dans les nations à travers l’Asie et l’Europe, mais «comme le grain vanné dans un tamis» ils furent, en définitive, rassemblés en un endroit appointé par Yahweh leur Élohim : «et je le planterai, et il habitera chez lui et ne sera plus agité ; et les fils d’iniquité (le Juif Cananéen-Édomite) ne l’affligeront plus comme au commencement» (2 Sam. 7:10), «Aucun instrument formé contre toi ne réussira» (Ésaïe 54:17). Cela doit représenter l’Amérique plutôt que la Grande-Bretagne, car cela représente un endroit d’où ils ne bougeront plus. Ils sont allé de Grande-Bretagne vers l’Amérique, et la prophétie doit représenter le futur, car les enfants d’iniquité sont toujours parmi nous.

Yahweh commanda à Son Israël dans le désert en Exode 31:16 :

 

«Et les fils d’Israël garderont le sabbat, pour observer le sabbat en leurs générations, - une alliance perpétuelle. C’est un signe entre moi et les fils d’Israël, à toujours»

 

C’est une prophétie dont l’accomplissement doit faire moins de un pourcent! Et bien que la pratique païenne, sous le catholicisme romain, a déplacé le septième jour sacré du Sabbat au dimanche, le Dr. Ryle Bishop de Liverpool déclare :

 

«J’affirme sans hésitation que les seuls pays sur la face du globe dans lesquels vous trouverez une stricte observance du Sabbat sont la Grande-Bretagne, les nations du Commonwealth et l’Amérique».

 

Il apparaît que ceux qui gardent le Sabbat, qui représentent moins de 1%, doivent composer pour ceux qui ne le font pas (Ésaïe 58:13, 14)!

En dépit de cela, ces peuples sont l’accomplissement des bénédictions de Jacob/Israël données aux deux fils de Joseph, Éphraïm (une compagnie de nations, le Commonwealth britannique) et Manassé (une grande nation, l’Amérique) au chapitre 48 de la Genèse. Ce fut l’accomplissement de la volonté de Yahweh, comme il est raconté dans les rêves de Joseph au chapitre 37 de la Genèse, que ces nations «régneront» et «auront domination» sur les autres nations. N’est-ce pas ce qui s’est passé pour nous amener jusqu’à aujourd’hui? N’est-ce pas le Commonwealth britannique des nations et l’Amérique qui affectent la destinée de toutes les nations sur Terre, en bien ou en mal, plus que toute autre nation de l’Histoire? Cependant, à chaque minute qui passe, nous perdons aujourd’hui de cette bénédiction du fait que nous n’observons pas notre foi et nos promesses envers Lui.

Angles, ou Engles (d’où le mot «English» est dérivé) signifie «Hommes-Dieu» parce qu’ils adoraient leur Dieu Yahweh plutôt que des idoles de bois ou de pierre, comme le faisaient les autres. Le Drame des Disciples Perdus raconte une histoire, en page 56, selon laquelle le pape Grégoire rencontra un groupe de soldats romains avec des enfants britanniques captifs. Il vit leur visage clair, leurs cheveux blonds et leurs yeux bleus, et quand on lui dit qu’ils étaient des «Engles» d’Angleterre, il répondit «Ils sont bien nommés. Ils ressemblent à des anges».

Quelle que soit la façon dont le peuple Celtique-Saxon ait dévié de la pleine adhérence à la Loi dans leurs migrations, les Alliances étaient pour eux le cœur de leur vie spirituelle, dirigeant leurs principes matériels. Les druides et les fidèles de «La Voie» dans les Îles étaient naturellement liés ensembles par la Passion de Yahshua le Messie sur la croix, par le Sauveur de leur propre peuple Israël.

C’est grâce aux découvertes archéologiques, telles que les Rouleaux de la Mer Morte en 1947 (dont diverses autorités sur le sujet pensent qu’ils furent écrits par les Essènes à différentes périodes avant la venue du Christ), et grâce aux avancées en linguistique et en ethnologie, que les prophéties de la Bible se trouvent confirmées dans notre Histoire. Seuls les Anglo-saxons, les Scandinaves, les Germains et les familles apparentées dispersées à travers le monde, et dont les Britanniques font partie, accomplissent la prophétie des «choisis», ou du «Peuple de l’Alliance».

Longtemps avant l’arrivée de Joseph d’Arimathie et du groupe de Béthanie à Marseille, le sud de la France était connu sous le terme de Provence Viennoise (ou Viennaise), peuplée de Gaulois, de Phéniciens et de Grecs, les Gaulois étant les plus nombreux. Marseille était le port maritime le plus ancien du sud de la Gaule, établi par les Phéniciens avant l’ascendance grecque en matière maritime. La ville était un des ports principaux pour le transport d’étain et de plomb provenant d’Angleterre et servait de connexion entre la Gaule et les Îles. Marseille est la plus ancienne cité de France, et ce furent les Grecs qui l’amenèrent à sa proéminence et lui donnèrent le nom de Marseille. Sa première association avec la Bible sont les bateaux de Tarsis, commandés par les Danites. Ceux-ci étaient le premier grand pouvoir maritime enregistré par l’Histoire, les Phéniciens et les Grecs étant pour la plupart de la tribu de Dan.

Le peuple gaulois de Marseille connaissait bien Joseph d’Arimathie et son commerce. Il était considéré comme un magnat des mines en son temps, et il était bien accepté à Marseille. Ces gens étaient également très réceptifs envers les fidèles persécutés de «La Voie». Les Gaulois étant druidiques, leur foi avait une grande influence en Gaule. Le pays était un havre de paix pour ceux qui s’étaient échappés de l’oppression en Judée.

De nouveau, on souligne dans Le Drame des Disciples Perdus que les fausses affirmations sur la religion et la prêtrise druidiques, concernant les sacrifices humains, sont attribuées au Triumvirat Romain uniquement :

 

«Leur haine bestiale pour tout ce qui était Britannique et Chrétien promouvait délibérément cette propagande insidieuse afin de pouvoir salir l’image d’un peuple qu’ils ne purent jamais forcer ni soumettre» (p. 59).

 

L’éminent archéologue, Sir Flanders Petrie, discréditant ces fables de sacrifices humains, trouva uniquement des ossements fossilisés de moutons et de chèvres sous l’autel de Stonehenge, ce qui est consistant avec la foi patriarcale de l’Est et des archives bibliques. «Aucune religion n’a jamais ému les esprits des hommes comme le fit le druidisme», disait l’historien britannique Hume.