Traduction de Jean 1:11–13

Traduction de Jean 1:11--13

par William Finck

Parmi ceux qui, fort justement, rejettent l’universalisme de ces dénominations pseudo-chrétiennes contemporaines, beaucoup blâment Paul de Tarse pour les positions erronées qui sont trompetées par tous ces théologiens «officiels». Cependant, ces critiques de Paul ne réalisent pas, ou du moins n’admettent pas, que les erreurs de l’universalisme sont fondées de la même manière sur des fausses interprétations de déclarations trouvées dans les Évangiles du Nouveau Testament aussi bien que dans des passages des lettres de Paul. Une péricope dans les Évangiles qui a souvent été mal interprétée est Jean 1:11--13, que nous allons discuter en détail ici. Une fois que le Nouveau Testament est correctement traduit dans son contexte historique et scriptural, et que l’intégrité d’une exégèse bien comprise du grec est maintenue, il est certain que non seulement les Évangiles, mais aussi les épîtres de Paul et d’autres écritures du Nouveau Testament ne sont en aucune façon universalistes, mais au contraire exclusivistes, séparatistes et contenant un message cohérent et consistant qui s’adresse uniquement à ces nations qui descendent des Israélites de l’Ancien Testament. Ces nations, nous les trouvons dans les nations aryennes de l’Europe, et cela est pleinement démontrable à partir de l’Histoire et des Écritures, et tout spécialement à partir des lettres de Paul.

Traduction de Luc 16:8–9

Traduction de Luc 16:8--9

par William Finck

 

Luc 16:1-13, ou la parabole du régisseur injuste, est peut-être une des péricopes les plus incomprises de la Bible. La raison pour laquelle elle est si incomprise est due, je crois, aux pauvres traductions du texte des versets 8 et 9 et la parabole entière doit donc être présentée et discutée ici, même si ces deux versets vont être examinés plus en détail. J’ai traduit Luc 16:1-13 de la façon suivante :

Luc 16:1--13 :

« 1Et il dit aussi à ses étudiants : Il y avait un certain homme riche qui avait un régisseur, et il le suspectait de dilapider ses biens. 2Et l’appelant, il lui dit : Qu’est-ce que ceci que j’entends dire de toi ? Rends-moi compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer. 3Et le régisseur dit en lui-même : Que ferais-je, car mon maître m’enlève l’administration ? Je ne sais pas bêcher la terre et j’ai honte de mendier. 4Je sais ce que je vais faire, de façon que, quand je serai renvoyé de mon administration, je sois reçu dans leurs maisons. 5Et appelant chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? 6Et il dit : Cent baths d’huile. Et il lui dit : Prends ton écrit, et assieds-toi vite et écris cinquante. 7Puis il dit à un autre : Et toi, combien dois- tu ? Et il dit : Cent cors de froment. Et il lui dit : Prends ton écrit et écris quatre-vingts. 8Et le maître loua le régisseur injuste parce qu’il avait agi prudemment. Car les fils de cet âge sont plus sages que les fils de lumière ne le sont pour leur propre race. 9Et je vous dis : vous ferez-vous des amis à partir de richesses injustes, afin que, dès que vous serez ruinés, ils vous reçoivent dans des habitations éternelles ? 10Celui qui est fidèle avec peu est aussi fidèle avec beaucoup, et celui qui est injuste avec peu est aussi injuste avec beaucoup. 11Si donc vous n’avez pas été fidèles avec les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? 12Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ? 13Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir Yahweh et les richesses ! ».