La première église ouverte, disciples de « La Voie »

La première église ouverte, disciples de «La Voie»

Jeffrey Crosby

Clifton A. Emahiser’s Teaching Ministries
Fostoria, Ohio
E-mail caemahiser@sbcglobal.net

Introduction par Clifton A. Emahiser

Jeffrey Crosby a été jeté en prison pour un certain temps sur une accusation douteuse, et là-bas il m’a été d’une grande aide en me servant de correcteur. Précédemment, j’avais publié un article pour Jeffrey intitulé Unveiling The Fears And Denials Behind “The Passion Of The Christ’’ [A]  [A] Dévoiler les peurs et dénis derrière «La Passion du Christ».. Crosby m’a depuis envoyé plusieurs brouillons sur ce sujet. Après quelque six semaines passées à scanner quatre des ses manuscrits tapés à la machine et les avoir convertis en documents digitaux, j’en vins à la réalisation qu’une introduction serait bien nécessaire. E. Raymond Capt a écrit un livret intitulé The Traditions Of Glastonbury sur ce même sujet. Non seulement Capt a écrit un livret, mais il a aussi produit un film de 53 minutes portant le même titre, qu’il a par la suite converti en format VCR. Avec cette introduction, nous débuterons ce sujet là où E. Raymond Capt avait commencé son film, en posant une question très significative que William Blake posait dans son poème, qui fut plus tard mis en musique et devint un hymne chanté en Grande-Bretagne ainsi que dans certaines nations du Commonwealth :

La semence de l’héritage

La semence de l’héritage

par William Finck

 

Partie 1

Beaucoup de « Chrétiens », ou plutôt de commentateurs et de théologiens, regardent la «semence» de Genèse 3:15, celle de la femme, et ils proclament que cette semence identifie Yahshua Christ et Lui seul. Ils se réfèrent alors à l’interprétation usuelle de Genèse 4:25 et de Galates 3:16 afin de soutenir leur position. Ces interprétations ont amené beaucoup de lexicographes, comme Thayer ou Vine, à se départir de l’interprétation commune et à la signification du nom collectif, mais tous ne l’ont pas fait. Ceux qui le font confondent la lexicographie avec une certaine théologie, et deviennent dès lors complices dans une conspiration visant à pervertir le Verbe. J’espère pouvoir le prouver dans cet article.

Excepté en une occasion, en Joël 1:17, où le mot trouvé en Strong #6507 est traduit «semence», le mot hébreu correspondant à «semence» dans l’Ancien Testament est toujours zera’ (Strong #2233 ou sa contrepartie chaldéenne #2234), que Strong définit : «... semence ; figurativement fruit, plante, époque des semailles, postérité ...». Selon Gesenius et d’autres, le nom hébreu zera’ apparaît au pluriel uniquement en 1 Sam. 8:15, là où des variétés diverses de semences sont discutées. Partout ailleurs, le mot hébreu est au singulier. Il est vrai également que, lorsque l’on parle de multiples variétés, le mot grec pour «semence», spérma (sperma, 4690), apparaît au pluriel dans le Nouveau Testament, en Matt. 13:32, Marc 4:31, 1 Cor. 15:38 et en Gal. 3:16, que je discuterai plus loin.

Étant donné qu’il serait difficile, dans le cadre de cet article, de parler de tous les sens donnés pour le mot zera’ dans les définitions des divers lexicographes, ou dans la définition de Thayer de spérma et de ses commentaires en la matière, je discuterai seulement de leurs commentaires qui concernent plus particulièrement ce qui nous intéresse ici, à savoir les passages en Gen. 3:15 et Gal. 3:16.